Corpus Essonnien

Histoire et patrimoine du département de l'Essonne

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 |**13**| LA VOIE ROMAINE DE LYON A BOULOGNE ET UN CIMETIÈRE MÉROVINGIEN A VILLENEUVE-SAINT-GEORGES I Lorsque les Continents, en général, eurent reçu la forme qu'ils présentent actuellement, les premières peuplades qui les occupèrent choisirent de préférence les éminences, à proximité des cours d'eau ; car elles utilisaient les unes pour observer ce qui se passait autour d'elles et les autres pour les besoins de l'existence et surtout pour les communications telles durent être les origines lointaines de Villeneuve-Saint-Georges. Les menhirs (pierres levées) que l'on a rencontrés en maints endroits du territoire et au pied desquels on a recueilli des outils et armes de pierres taillées et polies dites « celtiques », monuments funéraires et religieux de l'époque préhistorique, en sont un témoignage incontestable. Il en existait encore au XIXe siècle. Après la conquête de la Gaule, les Romains, habiles stratégistes et organisateurs, sillonnèrent le pays de « voies romaines ». En existait-il une à Villeneuve ? Oui, sans aucun doute; mais où passait-elle ? D'Anville, mort en 1782, déclare que c'était au confluent de l'Yerres, et Jollois, dans les Antiquités de Paris, qu'on la voyait à la ferme de La Tour, reliée à Villeneuve, sur le plan cadastral, par le << Vieux chemin de Paris ». Dans la re partie d'une étude sur Montgeron, nous avons démontré, d'après la carte de Peutinger, que |**13**| LA VOIE ROMAINE DE LYON A BOULOGNE ET UN CIMETIÈRE MÉROVINGIEN A VILLENEUVE-SAINT-GEORGES I Lorsque les Continents, en général, eurent reçu la forme qu'ils présentent actuellement, les premières peuplades qui les occupèrent choisirent de préférence les éminences, à proximité des cours d'eau ; car elles utilisaient les unes pour observer ce qui se passait autour d'elles et les autres pour les besoins de l'existence et surtout pour les communications telles durent être les origines lointaines de Villeneuve-Saint-Georges. Les menhirs (pierres levées) que l'on a rencontrés en maints endroits du territoire et au pied desquels on a recueilli des outils et armes de pierres taillées et polies dites « celtiques », monuments funéraires et religieux de l'époque préhistorique, en sont un témoignage incontestable. Il en existait encore au XIXe siècle. Après la conquête de la Gaule, les Romains, habiles stratégistes et organisateurs, sillonnèrent le pays de « voies romaines ». En existait-il une à Villeneuve ? Oui, sans aucun doute; mais où passait-elle ? D'Anville, mort en 1782, déclare que c'était au confluent de l'Yerres, et Jollois, dans les Antiquités de Paris, qu'on la voyait à la ferme de La Tour, reliée à Villeneuve, sur le plan cadastral, par le << Vieux chemin de Paris ». Dans la re partie d'une étude sur Montgeron, nous avons démontré, d'après la carte de Peutinger, que
  
-|**00000044**| 14 - cette voie venant en ligne directe de Condate (Montereau), Meteglo (Melun), la Pyramide (forêt de Sénart), ne suivait plus la route nationale nº 5 dans la traverse de cette commune; elle devait gagner le moulin de Senlis, traverser l'Yerres par un gué qui existe encore en partie, monter à Crosne dans la propriété de M. Baille Lemaire, où l'on en a retrouvé des vestiges. Or, en admettant que son tracé fût à peu près rectiligne, si on relie sur une carte ces deux points extrêmes, on en déterminera la direction approximative. O surprise! elle passe près du fort ou dans le fort lui-même ! C'est pourquoi, sans s'égarer dans le vaste champ des hypothèses, il est permis d'affirmer que les Romains, séduits par l'agrément du site et la présence de sources abondantes, avaient établi sur la colline un «< castrum » et creusé le chemin de « la Vieille montagne >> pour accéder à la Seine. Témoin les nombreux blocs de ciment rencontrés en divers endroits, qui provenaient d'anciennes constructions romaines. En outre, comment expliquer, sinon par l'occupation prolongée d'une agglomération d'individus, les nombreuses médailles et pièces de monnaies romaines (plusieurs centaines) recueillies à Villeneuve et à Crosne et jusque dans l'Yerres, par notre vieil ami Riéger, enfant de cette dernière commune ? II Les siècles s'écoulent ; et, au vrº, Gaulois, Romains et Franks ne forment plus qu'un seul peuple, converti au Christianisme. Faisant abstraction de l'examen de ce qui se passe dans cette région, dépendante de l'Abbaye de Saint-Germain-des-Prés, nous nous bornerons à la recherche de ce qui concerne le culte des morts. L'Eglise, en souvenir des catacombes, ordonnait de les inhumer non loin de l'autel dans des sarcophages, (littéralement mangeurs de chair) en plâtre, chaux, ciment, pierre, suivant la personnalité du défunt, et de les réunir dans ce qu'on appelle de nos jours un cimetière mérovingien. En existait-il un à Villeneuve-Saint-Georges? Voici, d'abord, ce que nous lisons dans une brochure de FrancisMartin (1867), le premier historiographe de Villeneuve. << Le chevalier Rey, co-propriétaire du château de Beauregard, est décédé en 1815 à l'âge de 75 ans ; célibataire, il voulut être inhumé en dehors du cimetière communal, donnant pour raison qu'ayant+|**14**| 
 +cette voie venant en ligne directe de Condate (Montereau), Meteglo (Melun), la Pyramide (forêt de Sénart), ne suivait plus la route nationale nº 5 dans la traverse de cette commune; elle devait gagner le moulin de Senlis, traverser l'Yerres par un gué qui existe encore en partie, monter à Crosne dans la propriété de M. Baille Lemaire, où l'on en a retrouvé des vestiges. Or, en admettant que son tracé fût à peu près rectiligne, si on relie sur une carte ces deux points extrêmes, on en déterminera la direction approximative. O surprise! elle passe près du fort ou dans le fort lui-même ! C'est pourquoi, sans s'égarer dans le vaste champ des hypothèses, il est permis d'affirmer que les Romains, séduits par l'agrément du site et la présence de sources abondantes, avaient établi sur la colline un «< castrum » et creusé le chemin de « la Vieille montagne >> pour accéder à la Seine. Témoin les nombreux blocs de ciment rencontrés en divers endroits, qui provenaient d'anciennes constructions romaines. En outre, comment expliquer, sinon par l'occupation prolongée d'une agglomération d'individus, les nombreuses médailles et pièces de monnaies romaines (plusieurs centaines) recueillies à Villeneuve et à Crosne et jusque dans l'Yerres, par notre vieil ami Riéger, enfant de cette dernière commune ? II Les siècles s'écoulent ; et, au vrº, Gaulois, Romains et Franks ne forment plus qu'un seul peuple, converti au Christianisme. Faisant abstraction de l'examen de ce qui se passe dans cette région, dépendante de l'Abbaye de Saint-Germain-des-Prés, nous nous bornerons à la recherche de ce qui concerne le culte des morts. L'Eglise, en souvenir des catacombes, ordonnait de les inhumer non loin de l'autel dans des sarcophages, (littéralement mangeurs de chair) en plâtre, chaux, ciment, pierre, suivant la personnalité du défunt, et de les réunir dans ce qu'on appelle de nos jours un cimetière mérovingien. En existait-il un à Villeneuve-Saint-Georges? Voici, d'abord, ce que nous lisons dans une brochure de FrancisMartin (1867), le premier historiographe de Villeneuve. << Le chevalier Rey, co-propriétaire du château de Beauregard, est décédé en 1815 à l'âge de 75 ans ; célibataire, il voulut être inhumé en dehors du cimetière communal, donnant pour raison qu'ayant
  
-|**00000045**| - --- 15 été seul pendant sa vie il voulait être seul après sa mort. Il se trompa, car il repose au milieu d'un ancien cimetière frank. Lors des travaux de plantation des arbres près de son tombeau, on trouva des squelettes entourés de fragments d'armures oxydées et quantité d'objets de cette époque...; on retrouverait encore les mêmes objets dans une partie du parc de M. Grandmange, depuis Lorimey ». Cette dernière prédiction vient de se vérifier. Le parc de la splendide propriété en question, sur le flanc de la colline, dont la maison d'habitation se mire dans les eaux de l'Yerres et dont la partie supérieure confine au cimetière actuel et à celui de Rey, a été divisé et vendu par lots selon la manière moderne. Trois allées parallèles au mur du cimetière y ont été tracées et des villas s'y élèvent. Dans l'allée médiane, à proximité du Chemin de la Vieille Montagne, en creusant une cave, les terrassiers ont mis à jour, sous des arbres, à deux mètres de profondeur, un sarcophage en ciment, de forme trapézoïdale. Il contenait un squelette avec un crâne énorme, qui fut emporté par une personne du voisinage. Le sarcophage, brisé, orné d'une étoile à six pans, subit le même sort. Informé de ce fait par notre ami, M. Michaux, l'agent-voyer cantonal si distingué, nous nous y rendîmes au moment où, dans un lot de la troisième allée, le propriétaire venait de rencontrer à la profondeur d'un fer de bêche un squelette et un sarcophage en ciment renfermant deux enfants et un jouet brisé. Le tout venait d'être enfoui de nouveau, et les parois du sarcophage employées à border les plates-bandes du jardinet. Le reste de la trouvaille avait été enfoui assez profondément en vue de l'ensemencement du terrain. Nous appelâmes l'attention du propriétaire voisin, de M. HemmerSchmitt, maire de la Commune, et de plusieurs de nos anciens élèves de l'école primaire, sur l'intérêt historique que présentaient ces découvertes; et quelques jours s'étaient à peine écoulés que, sous le fer de bêche apparaissait un nouveau sarcophage sur la position duquel le propriétaire, après ensemencement, avait conservé des indications précises. Par notre intermédiaire, notre parent, M. Paul Chalon, entrepreneur de maçonnerie et amateur intelligent de ces sortes d'objets, entra en pourparlers avec le propriétaire. Ils tombèrent d'accord; et, après indemnité, le lendemain, le sarcophage, brisé en plusieurs morceaux, était apporté à Montgeron. Il contenait cinq crânes, dé-+|**15**| 
 +été seul pendant sa vie il voulait être seul après sa mort. Il se trompa, car il repose au milieu d'un ancien cimetière frank. Lors des travaux de plantation des arbres près de son tombeau, on trouva des squelettes entourés de fragments d'armures oxydées et quantité d'objets de cette époque...; on retrouverait encore les mêmes objets dans une partie du parc de M. Grandmange, depuis Lorimey ». Cette dernière prédiction vient de se vérifier. Le parc de la splendide propriété en question, sur le flanc de la colline, dont la maison d'habitation se mire dans les eaux de l'Yerres et dont la partie supérieure confine au cimetière actuel et à celui de Rey, a été divisé et vendu par lots selon la manière moderne. Trois allées parallèles au mur du cimetière y ont été tracées et des villas s'y élèvent. Dans l'allée médiane, à proximité du Chemin de la Vieille Montagne, en creusant une cave, les terrassiers ont mis à jour, sous des arbres, à deux mètres de profondeur, un sarcophage en ciment, de forme trapézoïdale. Il contenait un squelette avec un crâne énorme, qui fut emporté par une personne du voisinage. Le sarcophage, brisé, orné d'une étoile à six pans, subit le même sort. Informé de ce fait par notre ami, M. Michaux, l'agent-voyer cantonal si distingué, nous nous y rendîmes au moment où, dans un lot de la troisième allée, le propriétaire venait de rencontrer à la profondeur d'un fer de bêche un squelette et un sarcophage en ciment renfermant deux enfants et un jouet brisé. Le tout venait d'être enfoui de nouveau, et les parois du sarcophage employées à border les plates-bandes du jardinet. Le reste de la trouvaille avait été enfoui assez profondément en vue de l'ensemencement du terrain. Nous appelâmes l'attention du propriétaire voisin, de M. HemmerSchmitt, maire de la Commune, et de plusieurs de nos anciens élèves de l'école primaire, sur l'intérêt historique que présentaient ces découvertes; et quelques jours s'étaient à peine écoulés que, sous le fer de bêche apparaissait un nouveau sarcophage sur la position duquel le propriétaire, après ensemencement, avait conservé des indications précises. Par notre intermédiaire, notre parent, M. Paul Chalon, entrepreneur de maçonnerie et amateur intelligent de ces sortes d'objets, entra en pourparlers avec le propriétaire. Ils tombèrent d'accord; et, après indemnité, le lendemain, le sarcophage, brisé en plusieurs morceaux, était apporté à Montgeron. Il contenait cinq crânes, dé-
  
-|**00000046**| 16 posés actuellement à l'école communale des garçons de Villeneuve. Les ouvriers ont eu grand'peine à l'extraire; deux autres lui étaient contigus. La cavité fut de nouveau comblée. De nouvelles découvertes ne sauraient tarder à se produire ¹. Pour brocher sur le tout, un souterrain inexploré paraît circuler dans la région, soit vers le fort, soit vers l'église. On prétend qu'il a dû servir à l'adduction des eaux du plateau supérieur. En terminant cet exposé succinct, voici quelques réflexions auxquelles nous essayerons de répondre : Pourquoi ce peu de profondeur d'inhumation dans la partie supérieure du sol ? Parce qu'il offre une déclivité considérable et que les eaux de pluie, pendant des siècles, entraînaient la couche superficielle dans les parties basses. Pourquoi plusieurs crânes sont-ils réunis dans un seul sarcophage ? Il faut admettre que les couvercles de ces monuments funéraires ayant été enlevés, l'on réunissait les crânes conservés dans un nombre plus restreint de sarcophages. A noter, enfin, que la famille Walckenaër, dont l'un des membres est l'auteur de la Géographie historique et comparée des Gaules, habita cette propriété au XIXe siècle. Ch. GATINOT. 1. Comme nous corrigions les épreuves de ce texte, M. Marcel Baille, de Crosne, archéologue érudit, nous fait savoir qu'on vient de mettre à jour une extrémité de sarcophage sur laquelle sont dessinés trois cercles concentriques avec une sorte de rose à chaque angle. Ch. G.+|**16**| 
 +posés actuellement à l'école communale des garçons de Villeneuve. Les ouvriers ont eu grand'peine à l'extraire; deux autres lui étaient contigus. La cavité fut de nouveau comblée. De nouvelles découvertes ne sauraient tarder à se produire ¹. Pour brocher sur le tout, un souterrain inexploré paraît circuler dans la région, soit vers le fort, soit vers l'église. On prétend qu'il a dû servir à l'adduction des eaux du plateau supérieur. En terminant cet exposé succinct, voici quelques réflexions auxquelles nous essayerons de répondre : Pourquoi ce peu de profondeur d'inhumation dans la partie supérieure du sol ? Parce qu'il offre une déclivité considérable et que les eaux de pluie, pendant des siècles, entraînaient la couche superficielle dans les parties basses. Pourquoi plusieurs crânes sont-ils réunis dans un seul sarcophage ? Il faut admettre que les couvercles de ces monuments funéraires ayant été enlevés, l'on réunissait les crânes conservés dans un nombre plus restreint de sarcophages. A noter, enfin, que la famille Walckenaër, dont l'un des membres est l'auteur de la Géographie historique et comparée des Gaules, habita cette propriété au XIXe siècle. Ch. GATINOT. 1. Comme nous corrigions les épreuves de ce texte, M. Marcel Baille, de Crosne, archéologue érudit, nous fait savoir qu'on vient de mettre à jour une extrémité de sarcophage sur laquelle sont dessinés trois cercles concentriques avec une sorte de rose à chaque angle. Ch. G.
  
-|**00000047**| LA PAROISSE DE SAINT-MARTIN D'ÉTAMPES (Suite) XI. HOTELLERIES ET MOULINS - Dans son excellent ouvrage sur les Rues d'Etampes, M. Léon Marquis a rappelé le souvenir des nombreuses hôtelleries qui s'offraient jadis aux voyageurs dans la ville. Quelques-unes cependant, plus ou moins anciennes, dont les registres paroissiaux et municipaux nous révèlent l'existence, ont échappé aux investigations de notre regretté confrère. Ainsi il y avait, dans le faubourg Saint-Martin : La Croix blanche. En mai 1669, le Sr Girard, maître de la Croix blanche, est maltraité par des chevau-légers logés chez lui; l'un d'eux lui donne des coups de plat d'épée. En 1735, Jean de la Roche, ancien hôtelier à la Croix blanche, époux de Jeanne Robillard. Le 3 Mai 1749, vente par les héritiers Lehoux à Jean Laroche, marchand hôtellier à la Croix blanche, paroisse Saint-Martin, d'une grange sise sur les remparts, proche la porte Saint-Martin, moyennant 500 livres. L'Enfer. - Des travaux de pavage sont exécutés, en 1783, depuis les bâtiments de l'ancienne auberge de l'Enfer jusqu'au presbytère de Saint-Martin. Le Liard. - 1665, André Jacques David, « qui demeure au Liard. >> La Palette. 28 Décembre 1652, inhumation de Pierre Venard, hostellier, demeurant à la Palette, au haut Pavé. 1913. - I. -+|**17**|
  
-|**00000048**| 18 Cette auberge était tenue, en 1670, par François Baudet. La Pie. -30 Mai 1685, inhumé dans l'église honeste dame Jeanne de Gouy, femme de M. Joseph Guérin, vivant bourgeois de SaintLoup en Poitou, morte dans la maison de la veuve Blaise Grelet, hostellière, où pend pour enseigne la Pie. La Pucelle. 14 Octobre 1652, enterrement de l'hôtellier à l'enseigne de la Pucelle, dont les noms sont restés en blanc dans l'acte. Les Trois Empereurs. — 1707, mention d'André Thibault, hôtellier aux Trois Empereurs. Les auberges qui suivent figurent dans l'ouvrage que nous venons de citer; leur situation y est indiquée, ce que nous ne pouvons faire pour celles qui précèdent. La première que nous rencontrons dans l'ordre des dates est : La Chasse. - 15 Mai 1605, baptême de Marie, fille de Samson du Val, hostellier de l'hostellerie de la Chasse, au haut Pavé, et de Cantienne Pinson 1721. - Maison et hôtellerie de la Chasse, chez Françoise Dufresne. - 1741. Le Sr Baron, de la Chasse, lieutenant de la milice bourgeoise. L'Etoile. Il y eut, à Etampes, plusieurs établissements de ce nom; l'un d'eux subsiste encore dans la rue du Perray. L'Etoile de Saint-Martin était située presqu'en face de l'hôpital Saint-Jean. D'après des actes de Saint-Basile et de Saint-Gilles, Claude Davoust, époux de Barbe Duverger, était « hostellier à l'Etoile, paroisse Saint-Martin en 1676-1696 ». Ses descendants tinrent cette auberge jusqu'à la fin du xvIIIe siècle. ― 1700. 5 Juillet, inhumé au cimetière de la Porte Saint-Martin, un homme trouvé mort à la porte de l'hôtellerie de l'Etoile, au haut Pavé, que l'on nous a dit s'appeler . ¹, et être de la paroisse de Toury, et avoir pour femme . grande nécessité. • • · I ; tous deux dans une 1703. 10 Décembre, Claude Breton, laboureur à Semperavi (Saint-Péravy), est décédé à l'Etoile, chez Davoust. 1719. 29 Novembre, inhumé au cimetière Claude Davoust, âgé de 60 ans, md aubergiste à l'Etoile, en présence de messire Jacques Davoust, prêtre chanoine de Sainte-Croix, son fils, de Pierre et de Jean Davoust, ses enfans (sic). 1. En blanc dans l'acte,+=====LA PAROISSE DE SAINT-MARTIN D'ÉTAMPES (Suite)=====
  
-|**00000049**| - - 19 1742-1747-1763- Pierre Davoust, aubergiste. 1746. 14 Mars, baptême, fait par le curé de Guillerval, de Pierre, fils de Pierre Davoust et de Jeanne Courtois ; parrain, ledit curé Pierre Courtois; marraine, Barbe Duverger. ; 1754.22 Septembre, inhumation de Françoise Davoust, veuve de Charles Boivin, âgée de 55 ans, en présence de Charles Boivin, prêtre, son fils. 1760 (acte de Saint-Gilles). Transporté au cimetière de la porte Saint-Martin, le corps de Françoise Davoust, âgée de 3 ans, fille de Pierre, marchand obergiste à l'Etoille, paroisse Saint-Martin, et de Jeanne Courtois. 1773. — 3 Juin, inhumation de Jeanne Courtois, 51 ans, veuve de Pierre Davoust. - L'Image Saint-Nicolas. 1738, 24 Mai, mort de Joseph Dubois, voiturier par terre, demeurant à Artenay, tombé malade chez M. Charpentier, à l'Image Saint-Nicolas. Le 15 Septembre 1760, baptême de Marguerite-Thérèse, fille de Simon Jolletrain, domestique à Saint-Nicolas, et de Marguerite Loiseau. Parrain, Paul Guettard, fils du Sr Paul Guettard; marraine, damoiselle Thérèse Cabeuil, fille du Sr Benoist Cabeuil, conseiller du Roi, expéditionnaire en Cour de Rome, pour laquelle a répondu dame Catherine de la Chapelle, femme de défunt Louis Briet, vivant marchand. Le 27 Novembre 1762, inhumation d'Etienne Charpentier, aubergiste, 58 ans, en présence de Charles Boivin, curé de Notre-Dame, son neveu. En 1774, ainsi que nous l'avons vu plus haut, le prieur de SaintMartin, loue au Sr Charpentier, hôtelier de Saint-Nicolas, 60 arpents de terre pour 900 livres et 6 poulets par an. Mtre Charpentier est encore cité en 1784. - Bel Air. 1789, Antoine Chauvet, aubergiste à Bel Air de cette paroisse, époux de Marie Françoise Raveton. Le 10 Xbre, décédé à Bel Air, Jean Couté, âgé de 25 à 30 ans, voiturier de Meung. Le permis d'inhumation est signé « Gabaille, procureur du Roi ». La Bénédiction de Jacob. - 1761, Jean François Chevallier, aubergiste à la Bénédiction de Jacob. De même que pour les hôtelleries, et afin de ne pas sortir du cadre que nous nous sommes imposé, nous ne parlerons que des+===XIHOTELLERIES ET MOULINS===
  
-|**00000050**| - ― 20 moulins, au faubourg Saint-Martin, qui sont mentionnés dans les registres paroissiaux ou municipauxle sujet ayant été traité autrement, et avec plus de compétence, par M. L. Marquis. 1591.6 Janvier, baptême de Guillaume, fils de Jean Houllier, demeurant au moulin de la Trinité, et de Marie Roullier; parrains, religieuse personne Frère Séraphin de Bourgoin, ministre de la Sainte-Trinitéau faubourg d'Estampes, et vénérable et discrette personne messire Guillaume Chassecuiller, prestre et curé de l'église paroissiale de Saint-Basilechanoine de Notre-Dame; marraineJehanne Charpentier, femme de Can Gyrondon, laboureur audit Saint-Martin. 1654. -- Sébastien Rioumeunier au moulin de la Trinité. 1661. 12 Novembreinhumation dans l'église de Pierre Firon, meusnierfrère de la femme de René Fourneronmeusnier de la Trinité. 1668. Toussaint Sainsardmeunier- 1674. Jacques Le Villainpapetier au moulin de la Trinité. Alexis Bouchermeunier; mort le 26 mars 1688. 1681. 1690. - Barthélemy Pezant, meunier de la Trinitéépoux de Simone Meusnier. 1694. -- Jean Folly, meunier, époux de Magdelaine Ladmirault. En 1737, d'après un acte de Notre-DameFrançois TournemineCe moulin qui, comme on le sait, appartenait aux Mathurins, vendu comme bien national en 1791, fut acheté par Joseph Doucet, qui le faisait valoir à l'époqueLe moulin Braban. En 1610est cité Cantien Piotmeunier, époux de Justine Brabant. Il est tout probable que cet établissement tirait son nom de la famille de cette dernière. Le Moulin de l'Hôtel-Dieu, dont nous avons parlé longuement dans notre brochure « Les Restes de l'Hôtel-Dieu d'Etampes en 1665¹ », est cité à Saint-Gilles en 1637, sous le nom du meunier Cantien Conty, époux de Catherine Fourmenteau, dont un fils, Pierre, est baptisé en l'église Saint-Martin, le 20 mai 16411649― 16 Juinbaptême de Catherinefille de Jean Conty et de Marie Petit; parrainCantien Contymeunier; marraine, Louise Potier1Etampes, 1904, in-(Extrait du Bulletin de la Société de Corbeil-Etampes).+Dans son excellent ouvrage sur les Rues d'Etampes, M. Léon Marquis a rappelé le souvenir des nombreuses hôtelleries qui s'offraient jadis aux voyageurs dans la villeQuelques-unes cependantplus ou moins anciennesdont les registres paroissiaux et municipaux nous révèlent l'existenceont échappé aux investigations de notre regretté confrère. Ainsi il y avaitdans le faubourg Saint-Martin : La Croix blancheEn mai 1669le Sr Girard, maître de la Croix blancheest maltraité par des chevau-légers logés chez lui; l'un d'eux lui donne des coups de plat d'épée. En 1735Jean de la Rocheancien hôtelier à la Croix blancheépoux de Jeanne Robillard. Le 3 Mai 1749vente par les héritiers Lehoux à Jean Larochemarchand hôtellier à la Croix blancheparoisse Saint-Martin, d'une grange sise sur les remparts, proche la porte Saint-Martinmoyennant 500 livresL'Enfer- Des travaux de pavage sont exécutésen 1783depuis les bâtiments de l'ancienne auberge de l'Enfer jusqu'au presbytère de Saint-Martin. Le Liard. - 1665André Jacques David, « qui demeure au Liard>> La Palette28 Décembre 1652inhumation de Pierre Venardhostellierdemeurant à la Paletteau haut Pavé1913. - I. -
  
-|**00000051**| 211650. - Jehan Contymeunier du moulin de l'Hôtel-Dieu (acte de Notre-Dame). 1655. - 19 Maibaptême (à Saint-Martin) de Jeanfils de Jean Contymeunier et de Marie Petit. Le 13 novembre 1659après publications et enchères, le moulin est adjugé, pour quelques années, à Philibert Cholet, ou Challet, moyennant 2 muids et 2 setiers de méteil et un porc gras valant 15 livres1665- Cantien Yaumeunier. Le 23 avril 1661, bail du moulin de l'Hôtel-Dieu à Cantien Yau, moyennant 10 muids de blé méteil et 40 livres1668Noël JousseIl est inhumé en l'église de Saint-Martinen 1669 ¹1681. -- Jean Conty. 1687. Le 26 décembreinhumation au cimetière de Jeanne Courtoisfemme de Cyr Villemèredit l'Epinemeunier de l'HôtelDieu1700. Louis Herbron, mort à l'âge de 40 ansle 27 octobre 1709En 1668nous retrouvons Jean Contymd meunier aux « moulins du Roi », époux de Marie Petit1682Germain Rioumeunier du domaine― Ces moulins étaient ceux de Branleux d'en-bas et de Branleux d'en-haut, ou des ponts1722 (acte de Notre-Dame). François Tournemine, époux de Michelle Contimeunier du moulin des ponts, paroisse Saint-Martin. 1762- Louis Gérômemeunier au moulin Branleux d'en-hautremplacé par Barthélemy Conti en 1779. 1780. - Jeudy 13 Janvier, délibération qui ordonne le rétablissement du pont des moulins Branleux d'en-haut et d'en-basprès l'Ecce homo, et des parapets << entièrement endommagés et écroulés par la quantité de voitures qui traversent le pont >>1785— Sinadotpaveurfait poser cinq bornes sur les ponts des moulins Branleuxles anciennes ayant été brisées et renversées par les voitures. 1. Le moulin de l'hospice est mentionné au lieudit « Bressault »dont nous voyons le nom dans les registres à la date du 23 août 1668 : « Baptême de Claudine Louisefille de Nicolas Roullier, vigneron, demeurant à Bressaultet de Claudine Coyiard; parrainLouis Jousse, fils de Noëldemeurant au moulin, marraine Louise Roullier, fille de Nicolas et de deffunte Louise Lesage ».+|**18**| 
 +Cette auberge était tenue, en 1670, par François Baudet. La Pie. -30 Mai 1685inhumé dans l'église honeste dame Jeanne de Gouyfemme de M. Joseph Guérinvivant bourgeois de SaintLoup en Poitoumorte dans la maison de la veuve Blaise Grelethostellièreoù pend pour enseigne la PieLa Pucelle14 Octobre 1652enterrement de l'hôtellier à l'enseigne de la Pucelle, dont les noms sont restés en blanc dans l'acteLes Trois Empereurs— 1707, mention d'André Thibault, hôtellier aux Trois EmpereursLes auberges qui suivent figurent dans l'ouvrage que nous venons de citer; leur situation y est indiquéece que nous ne pouvons faire pour celles qui précèdentLa première que nous rencontrons dans l'ordre des dates est : La Chasse. - 15 Mai 1605baptême de Mariefille de Samson du Valhostellier de l'hostellerie de la Chasseau haut Pavé, et de Cantienne Pinson 1721- Maison et hôtellerie de la Chassechez Françoise Dufresne- 1741. Le Sr Baronde la Chasselieutenant de la milice bourgeoiseL'EtoileIl y eutà Etampes, plusieurs établissements de ce nom; l'un d'eux subsiste encore dans la rue du PerrayL'Etoile de Saint-Martin était située presqu'en face de l'hôpital Saint-JeanD'après des actes de Saint-Basile et de Saint-Gilles, Claude Davoust, époux de Barbe Duvergerétait « hostellier à l'Etoile, paroisse Saint-Martin en 1676-1696 »Ses descendants tinrent cette auberge jusqu'à la fin du xvIIIe siècle― 1700. 5 Juilletinhumé au cimetière de la Porte Saint-Martinun homme trouvé mort à la porte de l'hôtellerie de l'Etoileau haut Pavé, que l'on nous a dit s'appeler . ¹, et être de la paroisse de Toury, et avoir pour femme grande nécessité• • · I ; tous deux dans une 1703. 10 DécembreClaude Bretonlaboureur à Semperavi (Saint-Péravy)est décédé à l'Etoile, chez Davoust. 1719. 29 Novembre, inhumé au cimetière Claude Davoustâgé de 60 ansmd aubergiste à l'Etoileen présence de messire Jacques Davoustprêtre chanoine de Sainte-Croixson fils, de Pierre et de Jean Davoust, ses enfans (sic)1. En blanc dans l'acte,
  
-|**00000052**| -- ― 22 Le moulin à tan est cité en 1739: « Pierre Charpentiermeunier à tanépoux de Marguerite Gazon » et en 1759 : « Pierre Charpentierouvrier du moulin à tan »Nous avons publié dans l'Annuaire d'Etampes de 1906une notice sur ce moulin qui est fort ancien. Le moulin de ChauffourChauffour (et 1691). 1737 (acte de Notre-Dame). époux de Madeleine Lehoux. 1680François Herbron, meunier de Antoine Philippeaumeunier, 1739.- Gérôme Rousseau, meunier du moulin de Chauffourépoux en secondes noces de Madeleine Lehoux. Mort en 1740il fut inhumé dans l'église de Saint-Martin, âgé de 34 ans. Le moulin à chamois n'est cité qu'une seule fois en 1780: « Joseph Dupuisgarde moulinier du moulin à chamois »Le moulin de la Pirouette fut longtemps une fabrique de papier. Le 3 mars 1661inhumation de Toussaint Chevrierdemeurant proche le pont qui est proche le moulin à papier. Certains actes citent Jérôme Ollivier, papetier, et des compagnons papetiersainsi que Matide Bonnivetmd papetierJacques Rousseaudemeurant au moulin à papier; en 1668Cantien Olliviermd pape tierdemeurant au moulin de la Piroitte. 1673. Pierre Mazottemd papetierIl n'est mentionné qu'une seule fois dans les registres. 1730.6 Novembre, inhumation de Laurent Retournégardemoulin chez Henri Louis Charbonneauécrasé par le moulinetâgé de 32 ans. Le 20 octobre 1740Pierre Nicolas Delaplace (?) et Gabriel Charbonneau, fabricants de papier à Etampesprésentent au corps municipal une requête à l'effet de faire enregistrer au greffe un arrêt du Conseil d'Etat du Roi portant règlement sur différentes sortes de papier, en date du 27 janvier 1739Plus tardle moulin de la Pirouetteredevenu moulin à farinefut exploité par les ContyM. Etienne Conty est cité en 1786 « MConty de la Pirouette >>Nous ajoutons à ce chapitre des renseignements qui nous parais sent avoir un certain intérêt en ce qui concerne la situation exacte des anciennes fortifications d'Etampes à la fin du xvIIe siècle, dans la paroisse de Saint-Martin, et qui compléteront ce qui précède. Ces renseignements sont tirés d'un document que nous a commu-+|**19**| 
 +1742-1747-1763. - Pierre Davoustaubergiste. 1746. 14 Mars, baptême, fait par le curé de Guillerval, de Pierre, fils de Pierre Davoust et de Jeanne Courtois ; parrain, ledit curé Pierre Courtois; marraineBarbe Duverger; 1754.22 Septembre, inhumation de Françoise Davoustveuve de Charles Boivin, âgée de 55 ans, en présence de Charles Boivin, prêtre, son fils1760 (acte de Saint-Gilles). Transporté au cimetière de la porte Saint-Martinle corps de Françoise Davoustâgée de 3 ansfille de Pierremarchand obergiste à l'Etoille, paroisse Saint-Martin, et de Jeanne Courtois. 1773. — 3 Juin, inhumation de Jeanne Courtois, 51 ans, veuve de Pierre Davoust- L'Image Saint-Nicolas. 1738, 24 Mai, mort de Joseph Duboisvoiturier par terre, demeurant à Artenay, tombé malade chez MCharpentier, à l'Image Saint-Nicolas. Le 15 Septembre 1760baptême de Marguerite-Thérèsefille de Simon Jolletrain, domestique à Saint-Nicolas, et de Marguerite Loiseau. ParrainPaul Guettardfils du Sr Paul Guettardmarrainedamoiselle Thérèse Cabeuilfille du Sr Benoist Cabeuilconseiller du Roiexpéditionnaire en Cour de Rome, pour laquelle a répondu dame Catherine de la Chapellefemme de défunt Louis Briet, vivant marchandLe 27 Novembre 1762, inhumation d'Etienne Charpentieraubergiste58 ansen présence de Charles Boivincuré de Notre-Dame, son neveu. En 1774ainsi que nous l'avons vu plus haut, le prieur de SaintMartin, loue au Sr Charpentier, hôtelier de Saint-Nicolas60 arpents de terre pour 900 livres et 6 poulets par an. Mtre Charpentier est encore cité en 1784- Bel Air. 1789Antoine Chauvet, aubergiste à Bel Air de cette paroisseépoux de Marie Françoise Raveton. Le 10 Xbre, décédé à Bel AirJean Couté, âgé de 25 à 30 ans, voiturier de MeungLe permis d'inhumation est signé « Gabaille, procureur du Roi »La Bénédiction de Jacob- 1761, Jean François Chevallier, aubergiste à la Bénédiction de Jacob. De même que pour les hôtelleries, et afin de ne pas sortir du cadre que nous nous sommes imposé, nous ne parlerons que des
  
-|**00000053**| 23 niqué M. Dujardin et qui est intitulé: «Etat des terrains faisant partie des remparts et fossés de la ville et faux bourgs d'Etampesmaintenant occupés par divers propriétaires en vertu des concessions du cy devant duc d'Orléans, seigneur apanagiste d'Etampes >><< Anciens fossés de la ville du côté de Charpeauxdepuis la rivière jusqu'à l'Arche Saint-Martin » : La dame Bourgeoispropriétaire de l'aubergedite le Papillonfaubourg Saint-Martin, possède 144 toises de superficie de l'ancien fosséderrière le jardin tenant à sa maisondepuis la rivière jusqu'au Sr Desmoretdont elle fait une redevance de grains en culture (1789) 1Claude André Desmoret possèdede ces anciens fossésaussi derrière sa maison au faubourg Saint-Martin, 52 toises carrées dont il fait pareillement une redevance de grains en culture (1789)Claude Bluetvoiturier dans le susdit faubourgpossède 84 toises de ces anciens fossésmoyennant 3 livres de cens et 2 boisseaux de blé fromentmesure d'Etampes, de rente foncière en culture (20 septembre 1788)EnsuiteMadame de Bonnevaux et le Sr Baugin possèdent le surplus jusqu'à l'abreuvoir de l'Arche; on ignore à quel titre - resté en cultureDe l'autre côté de la rivière entre icelle et la route : Le Sr Fricaud possède aussion croit que c'est par concession du Princetoute la partie de l'ancien fossé qu'il a déclaré dans le jardin de sa maisonsituée à la barrière Saint-Martin. Il en faisait 102 mines de blé de redevance annuelle (1785-1786?) De l'autre côté de la grand'route d'Orléans et derrière les jardins de la rue Reverseleuxil y avait encore des fossés qui ont été pris ou concédés. Il en existe une petite portion derrière la maison du Sr Macilleque la ville louemoyennant 6 livres au Sr Bluet. La dame Baron-Delisle possède 6 perches des anciens fossés derrière sa maisonrue Reverseleuxoccupées par Simon Giraultentre son jardin et le chemin dit des Postes ; cette portion est maintenant enclavée dans son jardin (Décembre 1785)Les héritiers de Nicolas Hémard possèdent aussi 17 perches de terrainautrefois en fossés de ville à la suite de celui ci-dessusdonnant pareillement derrière le jardin de leur maison (Décembre 1785). 1. Cette datecomme celles qui suiventest la date de concession2. Parent du bourreau d'Etampes. Il demeurait rue de la Treille.+|**20**| 
 +moulins, au faubourg Saint-Martin, qui sont mentionnés dans les registres paroissiaux ou municipaux, le sujet ayant été traité autrement, et avec plus de compétence, par ML. Marquis. 1591.6 Janvier, baptême de Guillaume, fils de Jean Houllier, demeurant au moulin de la Trinité, et de Marie Roullier; parrainsreligieuse personne Frère Séraphin de Bourgoin, ministre de la Sainte-Trinité, au faubourg d'Estampes, et vénérable et discrette personne messire Guillaume Chassecuiller, prestre et curé de l'église paroissiale de Saint-Basilechanoine de Notre-Dame; marraineJehanne Charpentierfemme de Can Gyrondon, laboureur audit Saint-Martin. 1654. -- Sébastien Rioumeunier au moulin de la Trinité. 1661. 12 Novembre, inhumation dans l'église de Pierre Fironmeusnierfrère de la femme de René Fourneronmeusnier de la Trinité. 1668Toussaint Sainsardmeunier. - 1674. Jacques Le Villainpapetier au moulin de la TrinitéAlexis Bouchermeunier; mort le 26 mars 1688. 1681. 1690. - Barthélemy Pezantmeunier de la Trinitéépoux de Simone Meusnier. 1694. -- Jean Folly, meunier, époux de Magdelaine Ladmirault. En 1737, d'après un acte de Notre-Dame, François TournemineCe moulin quicomme on le sait, appartenait aux Mathurins, vendu comme bien national en 1791, fut acheté par Joseph Doucet, qui le faisait valoir à l'époque. Le moulin Braban. En 1610, est cité Cantien Piotmeunierépoux de Justine Brabant. Il est tout probable que cet établissement tirait son nom de la famille de cette dernière. Le Moulin de l'Hôtel-Dieu, dont nous avons parlé longuement dans notre brochure « Les Restes de l'Hôtel-Dieu d'Etampes en 1665¹ »est cité à Saint-Gilles en 1637, sous le nom du meunier Cantien Contyépoux de Catherine Fourmenteaudont un filsPierreest baptisé en l'église Saint-Martin, le 20 mai 1641. 1649― 16 Juin, baptême de Catherinefille de Jean Conty et de Marie Petit; parrainCantien Conty, meunier; marraine, Louise Potier. 1. Etampes1904in-8°(Extrait du Bulletin de la Société de Corbeil-Etampes).
  
-|**00000054**| - - 24 Les héritiers de la fille Hamouy possèdent une partie de ces mêmes fossés derrière leurs jardins. Le nommé Aubert, maçon, rue Reverseleux, en a une partie jusqu'au chemin qui prolonge la rue Reverseleux. On ignore à quel titre. Le Sr Etienne Conty, marchand mesureur, a enclavé dans son jardin le restant de ce fossé jusqu'à la rivière. Il en doit, comme les autres, une redevance en grains (Juin 1785). Suite des anciens fossés du faubourg allant à la Porte dite brûlée, depuis la rivière, à l'endroit où est bâti le moulin dit de la Pirouetteappartenant au Sr Conty, et traversant un chemin au champtier de Saint-Nicolassitué entre le cimetière de Saint-Martin et le moulin dit de la Trinité: Concessionpar les maire et échevins d'Etampesaudit St Etienne Conty, de huit pieds de terrain provenant desdits fossés qu'il a enclavés dans un jardin situé vis-à-vis son moulinmoyennant 12 £ de rente foncière payable le 1er Février (février 1775)La dame Bourgeoiscy-devant nomméepossède une portion des fossés contenant 11 perches et demie, tenant d'un bout au chemin qui va du cimetière Saint-Martin au moulin de la Trinitéd'autre bout à la Ve Nicolas Fontaineà cause d'une autre portion des fossésallant à une pièce de terre appartenant à ladite dame Bourgeoismoyennant deux boisseaux de blé froment de redevance annuelleLe Sr Godinjournalierdemeurant grande rue du faubourg SaintMartincomme étant au lieu de la veuve Nicolas Fontainepossède 3 perches de terrain provenant de ces fossésmoyennant un boisseau de blé de redevance annuelleLes héritiers de Philippe Bernard Delisleapothicaire à Etampespossèdent 7 perches de terrainfaisant suite à ceux cy-dessus désignésqui sont entre une pièce de terre à eux appartenant et le Sr Ronceret, voiturier, moyennant aussi une redevance en grainsLes enfants de Joachim Auger de la Digue possèdent aussi 7 perches de terrainfaisant suite aux précédents, au bout d'une pièce à eux appartenant et tenant d'un bout à la rue de la Bretonnerie et d'autre bout au terrain concédé au Sr DelisleEn suite de cette rue de la Bretonnerie et de l'autre côté du pavé de la grande rueétait un grand fossé, appelé le fossé de la Porte Brûléequi conduisait à la rivière. Portion de ce fossé a été concédée en juin 1785, au Sr Ruellequi l'a enclavée dans ses cours et jardin.+|**21**| 
 +1650. Jehan Conty, meunier du moulin de l'Hôtel-Dieu (acte de Notre-Dame). 1655. - 19 Maibaptême (à Saint-Martin) de Jeanfils de Jean Conty, meunier et de Marie Petit. Le 13 novembre 1659après publications et enchères, le moulin est adjugépour quelques annéesà Philibert Choletou Challet, moyennant 2 muids et 2 setiers de méteil et un porc gras valant 15 livres. 1665. Cantien YaumeunierLe 23 avril 1661bail du moulin de l'Hôtel-Dieu à Cantien Yaumoyennant 10 muids de blé méteil et 40 livres. 1668. Noël Jousse. Il est inhumé en l'église de Saint-Martin, en 1669 ¹. 1681. -- Jean Conty. 1687. Le 26 décembre, inhumation au cimetière de Jeanne Courtoisfemme de Cyr Villemère, dit l'Epinemeunier de l'HôtelDieu. 1700. Louis Herbronmort à l'âge de 40 ansle 27 octobre 1709En 1668nous retrouvons Jean Contymd meunier aux « moulins du Roi »époux de Marie Petit. 1682. Germain Rioumeunier du domaine. ― Ces moulins étaient ceux de Branleux d'en-bas et de Branleux d'en-hautou des ponts. 1722 (acte de Notre-Dame)François Tournemine, époux de Michelle Contimeunier du moulin des pontsparoisse Saint-Martin. 1762. - Louis Gérômemeunier au moulin Branleux d'en-hautremplacé par Barthélemy Conti en 17791780. - Jeudy 13 Janvierdélibération qui ordonne le rétablissement du pont des moulins Branleux d'en-haut et d'en-bas, près l'Ecce homo, et des parapets << entièrement endommagés et écroulés par la quantité de voitures qui traversent le pont >>. 1785. — Sinadot, paveur, fait poser cinq bornes sur les ponts des moulins Branleux, les anciennes ayant été brisées et renversées par les voitures1. Le moulin de l'hospice est mentionné au lieudit « Bressault », dont nous voyons le nom dans les registres à la date du 23 août 1668 : « Baptême de Claudine Louisefille de Nicolas Roulliervigneron, demeurant à Bressault, et de Claudine Coyiard; parrainLouis Jousse, fils de Noël, demeurant au moulinmarraine Louise Roullier, fille de Nicolas et de deffunte Louise Lesage ».
  
-|**00000055**| 25 - Fossés du moulin de Chauffour, depuis les moulins dits Branleux, la Porte brûlée, jusqu'à l'Ouche Saint-MartinIl existait sur les bords de la rivière de Chalouette (sic)des deux côtésdepuis le moulin Branleux, dit d'en hautjusqu'au moulin de Chaufour, et de là jusqu'au moulin à tan, des passages ou fossés de la ville qui ont été envahis sans titres quelconques, 1derrière le jardin des Mathurins, le Sr Paillard a bouché le passage ; il a même bouché l'issue d'une ruelle qui conduit de la grande rue à la rivièreEnsuite les Srs Choppin ont prolongé leurs jardins jusqu'à la rivière; derrière le Sr Ruellela Ve Hardyle S Ravet et autres jusqu'au moulin de Chaufources propriétaires ont planté et cultivé les fossés sans aucun droitLe Sr Lepais a bâti son moulin sur l'ancien fossé de la ville; il y a toujours eu un passage qui allait du pont de Chaufour à l'ancien fossé qui est en côté de l'Ouche, que la ville a fait planter en peupliers. Terrains concédés, ou envahis, dans l'intérieur de la ville: Un terrain faisant partie de l'ancien emplacement de la Porte Saint-Martin, concédé à Claude Angevin (1769). Ce terrain est maintenant enclavé dans la maison qu'occupe le Sr VanaultchapelierPortion de la rue appelée ruelle Saint-Jeanoù le Sr Gallier (Jn Bte) a fait édifier deux ou trois petites échoppes (1770)Le St Germain Inger père a aussi obtenu une concession d'un terrain situé vis à vis sa maisongrande rue du faubourg SaintMartinprès la rue de Saclasoù il y avait autrefois l'Ecce Homo ; il y avait 4 grands ormes qu'il a abattus et vendus (8 novembre 1786)XIILES HAMEAUX - Les hameauxfermes ou écarts de la paroisse de Saint-Martin étaient plus nombreux jadis qu'aujourd'hui ; certains ont complètement disparune laissant le souvenir de leur existence que par des noms de champtierscomme Cerceauxla Croix de Champdoux ou la Folie, où il y avait autrefois un cabaret et où se trouve actuellement une cabane de cantonnier, dite la Maison à Pierrot; le petit Chicheny, Saint-Rémyles Roches, etcD'autres font mainte-+|**22**| 
 +Le moulin à tan est cité en 1739« Pierre Charpentiermeunier à tanépoux de Marguerite Gazon » et en 1759 : « Pierre Charpentierouvrier du moulin à tan »Nous avons publié dans l'Annuaire d'Etampes de 1906, une notice sur ce moulin qui est fort ancien. Le moulin de ChauffourChauffour (et 1691). 1737 (acte de Notre-Dame). époux de Madeleine Lehoux. 1680François Herbronmeunier de Antoine Philippeaumeunier, 1739.- Gérôme Rousseau, meunier du moulin de Chauffour, époux en secondes noces de Madeleine Lehoux. Mort en 1740il fut inhumé dans l'église de Saint-Martin, âgé de 34 ans. Le moulin à chamois n'est cité qu'une seule fois en 1780: « Joseph Dupuisgarde moulinier du moulin à chamois »Le moulin de la Pirouette fut longtemps une fabrique de papier. Le 3 mars 1661inhumation de Toussaint Chevrier, demeurant proche le pont qui est proche le moulin à papierCertains actes citent Jérôme Ollivier, papetier, et des compagnons papetiers, ainsi que Matide Bonnivet, md papetier; Jacques Rousseau, demeurant au moulin à papier; en 1668Cantien Olliviermd pape tier, demeurant au moulin de la Piroitte. 1673. Pierre Mazottemd papetier. Il n'est mentionné qu'une seule fois dans les registres1730.6 Novembreinhumation de Laurent Retourné, gardemoulin chez Henri Louis Charbonneau, écrasé par le moulinet, âgé de 32 ans. Le 20 octobre 1740, Pierre Nicolas Delaplace (?) et Gabriel Charbonneau, fabricants de papier à Etampes, présentent au corps municipal une requête à l'effet de faire enregistrer au greffe un arrêt du Conseil d'Etat du Roi portant règlement sur différentes sortes de papier, en date du 27 janvier 1739. Plus tard, le moulin de la Pirouetteredevenu moulin à farinefut exploité par les Conty. M. Etienne Conty est cité en 1786 « M. Conty de la Pirouette >>. Nous ajoutons à ce chapitre des renseignements qui nous parais sent avoir un certain intérêt en ce qui concerne la situation exacte des anciennes fortifications d'Etampes à la fin du xvIIe siècledans la paroisse de Saint-Martinet qui compléteront ce qui précèdeCes renseignements sont tirés d'un document que nous a commu-
  
-|**00000056**| - ---- 26 mant partie de la ville: tels sont les Belles-CroixBressault, Charpeaux, l'Ardoisele Moulin à Tan, le Haut-Pavé et le Pont Martine. Tous les lieux dits ne sont pas mentionnés dans les registres paroissiaux ; on n'y voit figurer ni le Four blancni le Templeni Vauroux. La plupart relevaient immédiatement, pour la justice, de la prévôté d'EtampesBois RenaultPierrefitte, Villesauvage appartenaient aux Célestins de Marcoussis; Champdoux était au Chapitre de Notre-Dame; Saint-Remy au Chapitre de Sainte-Croix; Chesnay aux Templierspuis aux commandeurs de Chalou-la-ReineIl y avaiten outredes seigneurs particuliers, ainsi que Lhumery, le Petit-SaintMard et Valnay. 1 BOIS-RENAULT Bois-Renault s'écrivait anciennement Bois-Regnault. Un acte de Saint-Basile cite, en 1589, Pierre Guilhain, laboureur à Bois-Regnault, et un autre, de Notre-Dame« messire François de Chastillonchevalier, seigneur de Bois-Regnault (4 novembre 1625). Des laboureurs qui habitaient cette ferme sont mentionnés dans les registres : Sébastien Boivinen 1669Eugène Boivin, en 1679; Pierre Fillionen 1709; Cantien Arganten 1724; François Laure, en 1760; Etienne Médard Servanten 1778; François Laure, en 1783 et en 1789; Marcille, en 17932 CHAMPDOUX Ferme dont le nom provient peut-être de celui d'une très ancienne famille d'Etampes dont on trouve des traces jusqu'au xve siècle ¹Jehan Silvin, fermier en 1654; Pierre Rossignolfermier de la terre et seigneurie en 1664; Nicolas Rossignollaboureur en 1674Le mai 1754inhumation dans le cimetière de Saint-Martin, du corps de Simon Herbilon, ci-devant laboureur à Champdoux. Jean Charpentier, laboureur1779-1793. 1. Ce nom est sans doute plus ancien. Une vieille chartre du Chapitre de N.-D. d'Etampes cite ce lieudit sous le vocable de Canisculus. Dans un autre document moins ancien l'endroit est dit: Chiendoux ou Chiandoux. Il serait donc plus vraisemblable que la famille ait pris le nom du lieu. Nous avons en effet trouvé cité Jehan Chandou avant le xve siècle (Note de l'éditeur).+|**23**| 
 +niqué M. Dujardin et qui est intitulé: «Etat des terrains faisant partie des remparts et fossés de la ville et faux bourgs d'Etampesmaintenant occupés par divers propriétaires en vertu des concessions du cy devant duc d'Orléansseigneur apanagiste d'Etampes >>. << Anciens fossés de la ville du côté de Charpeaux, depuis la rivière jusqu'à l'Arche Saint-Martin » : La dame Bourgeoispropriétaire de l'aubergedite le Papillon, faubourg Saint-Martin, possède 144 toises de superficie de l'ancien fosséderrière le jardin tenant à sa maisondepuis la rivière jusqu'au Sr Desmoretdont elle fait une redevance de grains en culture (1789) 1Claude André Desmoret possède, de ces anciens fossés, aussi derrière sa maison au faubourg Saint-Martin52 toises carrées dont il fait pareillement une redevance de grains en culture (1789)Claude Bluetvoiturier dans le susdit faubourgpossède 84 toises de ces anciens fossésmoyennant 3 livres de cens et 2 boisseaux de blé fromentmesure d'Etampes, de rente foncière en culture (20 septembre 1788). EnsuiteMadame de Bonnevaux et le Sr Baugin possèdent le surplus jusqu'à l'abreuvoir de l'Archeon ignore à quel titre - resté en culture. De l'autre côté de la rivière entre icelle et la route : Le Sr Fricaud possède aussion croit que c'est par concession du Princetoute la partie de l'ancien fossé qu'il a déclaré dans le jardin de sa maisonsituée à la barrière Saint-MartinIl en faisait 102 mines de blé de redevance annuelle (1785-1786?) De l'autre côté de la grand'route d'Orléans et derrière les jardins de la rue Reverseleux, il y avait encore des fossés qui ont été pris ou concédésIl en existe une petite portion derrière la maison du Sr Macilleque la ville louemoyennant 6 livres au Sr BluetLa dame Baron-Delisle possède perches des anciens fossés derrière sa maisonrue Reverseleux, occupées par Simon Girault, entre son jardin et le chemin dit des Postes ; cette portion est maintenant enclavée dans son jardin (Décembre 1785). Les héritiers de Nicolas Hémard possèdent aussi 17 perches de terrainautrefois en fossés de ville à la suite de celui ci-dessusdonnant pareillement derrière le jardin de leur maison (Décembre 1785). 1. Cette date, comme celles qui suivent, est la date de concession2Parent du bourreau d'Etampes. Il demeurait rue de la Treille.
  
-|**00000057**| - 27 3 CHESNAY ་ Chesnay ou le Chesnayl'ancien Quercetum des Templiers, a appartenu en partie au comte d'Etampes, Louis d'Evreux, qui, en 1374céda au grand prieur de France tout ce qu'il y possédait, pour se libérer d'une rente annuelle et perpétuelle de dix muids de froment qui lui était due à cause de sa commanderie d'Etampes ¹Ce hameau avait pour seigneurs de fiefs au xvre siècle, les de Veillard. En 1544lors de l'appel du ban et de l'arrière-ban du bailliage d'Estampes, Jean de Veillard, Sr de Chesnay, paie la taxe pour les frais de la guerre, au lieu de servir en personne, rapporte MStein 2. En 1556, Pierre de Veillard est appelé à la rédaction des Coutumes de Montfort l'Amaury et Jacques de Veillardécuyer, S' de la Chesne, est convoqué, la même année, à celle du bailliage d'Etampes. Il s'y fit représenter par le procureur Pasquier qui « l'a exoni de maladie » Jacques de Veillard avait épousé damoiselle Guillemette de Salazar, qui est marraine à Sr Basile, le 27 Février 1566. Leur fille, Jehanne de Veillard est aussi marraine dans la même églisele 15 Juin 1568. Plus tardnous trouvons, à Chesnay, Michel de VeillardSr de la Chesne et des Murs-neufsbailli et gouverneur d'Etampes, qui avait épousé Yolandefille de l'ancien bailli, Nicolas Petau, qui fut tué dans les troubles de 1589et de Catherine LhuillierMichel de Veillard et Yolande Petau eurent plusieurs enfants baptisés en l'église de Saint-Martin : 1586. Dimanche 27 Juillet, Suzanne; parrain, Nicolas Petaulieutenant-général d'Etampes (son grand-père); marrainesdamoiselle Suzanne de la Brièrefemme de Philippe de l'IsleescuyerSr du Roussay et damoiselle Suzanne de Lislefemme de messire Pierre de PaviotescuyerSr de Boissy-le-Sec. 1595.4 MarsJacques; le parrainlequel a tenu et nommé ledit enfantnoble homme messire Jacques Petauson onclelieutenantgénéral du bailliage d'Estampes, de la psse Saint-Basile, et noble homme 1. M. Max LEGRAND, « Etampes pittoresque, l'arrond' », p. 52. Louis d'Evreux avait donné en 1368 au Chapitre de Notre-Dame, un hébergement d'un demi-arpentsis à Chesnayqu'il reprit quelque temps après. 2Annales du Gâtinais1894.+|**24**| 
 +Les héritiers de la fille Hamouy possèdent une partie de ces mêmes fossés derrière leurs jardins. Le nommé Aubertmaçonrue Reverseleux, en une partie jusqu'au chemin qui prolonge la rue Reverseleux. On ignore à quel titre. Le Sr Etienne Contymarchand mesureura enclavé dans son jardin le restant de ce fossé jusqu'à la rivièreIl en doitcomme les autresune redevance en grains (Juin 1785)Suite des anciens fossés du faubourg allant à la Porte dite brûléedepuis la rivière, à l'endroit où est bâti le moulin dit de la Pirouetteappartenant au Sr Contyet traversant un chemin au champtier de Saint-Nicolassitué entre le cimetière de Saint-Martin et le moulin dit de la Trinité: Concessionpar les maire et échevins d'Etampes, audit St Etienne Conty, de huit pieds de terrain provenant desdits fossés qu'il a enclavés dans un jardin situé vis-à-vis son moulinmoyennant 12 £ de rente foncière payable le 1er Février (février 1775)La dame Bourgeois, cy-devant nommée, possède une portion des fossés contenant 11 perches et demie, tenant d'un bout au chemin qui va du cimetière Saint-Martin au moulin de la Trinitéd'autre bout à la Ve Nicolas Fontaineà cause d'une autre portion des fossésallant à une pièce de terre appartenant à ladite dame Bourgeoismoyennant deux boisseaux de blé froment de redevance annuelle. Le Sr Godinjournalierdemeurant grande rue du faubourg SaintMartin, comme étant au lieu de la veuve Nicolas Fontainepossède 3 perches de terrain provenant de ces fossésmoyennant un boisseau de blé de redevance annuelle. Les héritiers de Philippe Bernard Delisleapothicaire à Etampes, possèdent 7 perches de terrain, faisant suite à ceux cy-dessus désignésqui sont entre une pièce de terre à eux appartenant et le Sr Ronceretvoituriermoyennant aussi une redevance en grains. Les enfants de Joachim Auger de la Digue possèdent aussi 7 perches de terrainfaisant suite aux précédentsau bout d'une pièce à eux appartenant et tenant d'un bout à la rue de la Bretonnerie et d'autre bout au terrain concédé au Sr Delisle. En suite de cette rue de la Bretonnerie et de l'autre côté du pavé de la grande rueétait un grand fosséappelé le fossé de la Porte Brûléequi conduisait à la rivièrePortion de ce fossé a été concédée en juin 1785au Sr Ruelle, qui l'a enclavée dans ses cours et jardin.
  
-|**00000058**| - - 28 Gédéon des Mazis, escuyer, Sr de Challau¹; marraineGeneviève Bonartfemme de Mtre Simon Egalprocureur du Roy dudit Estampes, de la paroisse Saint-Basile. 1598.15 février, Geneviève; marraine, damoiselle Geneviève Le Verrier, femme de N. H. Jacques Petau; parrainN. H. Nicolas Coustélieutenant civil dudit bailliage; et madame Hélènefille de feu N. H. Nicolas Petau, luy vivant bailly et gouverneur d'Estampes. 1600.- Lundy 3 JanvierPierre; parrains, Pierre Desmazis, escuyer, Sr de Brières-les-Scellés et autres lieux, et Simon Egal, procureur du Roy; marraine, Catherine, fille de Nicolas Guillotinvivant procureur du Roy. 1602.- Jeudy 5 Décembre, Charles; parrains, Charles de Paviotesc., Sr de Boissy-le-Sec et vénérable et discrette personne Mre Guy de Verambroys, prêtre curé de cette paroisse, doyen de la chrétientémarrainedamoiselle Charlotte de Sallenoefemme de Pierre DesmazisSr de Brières-les Sallés— 1607. Anne, marraine; damoiselle Anne de Tonzelle, veuve de François de Brizaytesmoings, Pierre Musnier eslu, et Elisabeth de Paviot. Nous perdons dès lors la trace de Michel de Veillard qui avait été un adhérent de la Ligue en 1589 et qui avait été remplacéen 1602, dans les fonctions de bailli et de gouverneur d'Etampes, par Jean Camus, Sr de Saint-Bonnet et de GaudrevilleLa seigneurie de Chesnay avait été partagéeaprès sa mort, entre ses deux fils, Pierre et Charles, dont nous venons de rapporter les actes de baptême, le premier ayant les fiefs de la Chesne et des Murs-neufset le second celui de Chesnay. Pierre de Veillard est parrain en 1609 (14 Janvier), en 1617 (19 Août) et en 1631 (3 Juin), la marraine étant alors Marye de Hémeryfille de feu David, escuyer, Sr de la Roche1611MarraineCatherine de Veillard, qui paraît être une sœur de Michel. En 1626, d'après un acte de Saint-Basile, elle était veuve d'Antoine de BangesSr de la Motte. 1616. Michel. - 19 FévriermarraineGeneviève de Veillardfille de Citation de Marie Vaillantfemme de Pierre Barondocteur en médecineSr de L'humerymaire d'Etampes en 16291. Chalo-Saint-Mard.+|**25**| 
 +Fossés du moulin de Chauffourdepuis les moulins dits Branleuxla Porte brûléejusqu'à l'Ouche Saint-Martin: Il existait sur les bords de la rivière de Chalouette (sic)des deux côtésdepuis le moulin Branleuxdit d'en hautjusqu'au moulin de Chaufour, et de là jusqu'au moulin à tandes passages ou fossés de la ville qui ont été envahis sans titres quelconques1derrière le jardin des Mathurinsle Sr Paillard a bouché le passage ; il a même bouché l'issue d'une ruelle qui conduit de la grande rue à la rivière. Ensuite les Srs Choppin ont prolongé leurs jardins jusqu'à la rivièrederrière le Sr Ruellela Ve Hardyle S Ravet et autres jusqu'au moulin de Chaufources propriétaires ont planté et cultivé les fossés sans aucun droitLe Sr Lepais a bâti son moulin sur l'ancien fossé de la villeil y a toujours eu un passage qui allait du pont de Chaufour à l'ancien fossé qui est en côté de l'Ouche, que la ville a fait planter en peupliers. Terrains concédésou envahis, dans l'intérieur de la ville: Un terrain faisant partie de l'ancien emplacement de la Porte Saint-Martin, concédé à Claude Angevin (1769)Ce terrain est maintenant enclavé dans la maison qu'occupe le Sr Vanaultchapelier. Portion de la rue appelée ruelle Saint-Jeanoù le Sr Gallier (Jn Btea fait édifier deux ou trois petites échoppes (1770). Le St Germain Inger père a aussi obtenu une concession d'un terrain situé vis à vis sa maison, grande rue du faubourg SaintMartinprès la rue de Saclasoù il y avait autrefois l'Ecce Homo ; il y avait 4 grands ormes qu'il a abattus et vendus (8 novembre 1786)XIILES HAMEAUX - Les hameauxfermes ou écarts de la paroisse de Saint-Martin étaient plus nombreux jadis qu'aujourd'hui ; certains ont complètement disparune laissant le souvenir de leur existence que par des noms de champtierscomme Cerceauxla Croix de Champdoux ou la Folieoù il y avait autrefois un cabaret et où se trouve actuellement une cabane de cantonnierdite la Maison à Pierrot; le petit ChichenySaint-Rémyles RochesetcD'autres font mainte-
  
-|**00000059**| 29 - En la même année 1629, le registre de Saint-Basile mentionne Martin de Veillardfils de feu Guillaume. -1632Lundy 23 Juinmarrainedamoiselle Elisabeth de La Tranchéefemme de N. H. François HuraultSr de Bonnes 'Charles de Veillard paraît s'être marié avant son frère aînéPierre ; il avait épousé Elisabeth Huraultsœur de François il en eut, d'après les actes de baptême : 1633. Le dimanche 2 Octobre, Marieparrain, François de la Tranchée, Sr de Villeneuve (sur Auvers)marraineHélène Petau, femme de MMusnierconseiller du Roy en l'élection (en marge on lit : « délivré [extrait] à N. H. Jean d'Alègreesc.Sr de Florac (?), mari de lad. Marie de Veillard, le 22 Juillet 1666 »)1635Le dernier jour d'AvrilFrançoise; parrainGabriel de Coustellieresc.Sr de Sainte-Colombe; marrainedamoiselle Diane Françoise Hurault. 1638Le dimanche 7 NovembreMargueriteparrain, Pierre de Veillardesc.Sr de la Chesnemarrainedamoiselle Marguerite Hurault. 1642.- ― Le 5 OctobreMarguerite (2º de ce prénom)parrainNH. Edmy Ramus, demeurant à Boissy-le-Sec; marraine, damoiselle Isabel (ou Elisabeth) de Veillard- 1645. Le dimanche 30 JuilletMagdelaineparrainLoys, son frère (dont nous n'avons pas vu l'acte de baptême; en 1649, il est dit Seigneur du Chesnay)marraineMagdelaine de VeillardRevenons à l'année 1636. - Le 27 Juinest parrain, Frère Claude Perrot, chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalemcommandeur du Sozet (Saussaye)1637. 29 Juinun mariage entre gens du pays, est célébré dans la chapelle du ChesnayCette chapelle, qui est actuellement en grange, était dédiée à Saint-CrapaisAu xvIIIe siècle, un religieux cordelier d'Etampes venait dire la messe un jour par semaine aux dépens du commandeur. En 1495, le revenu de l'hôpital du Chesnay était de 20 livres en argent et huit muids de grains, moitié blé, moitié avoine, et le chapelain séculier qui desservait alors la chapelle, recevait chaque année pour ses gages et le luminaire, quinze livres. Pierre de Veillard, fils de Michel, avait épousé Antoinette de Saint-Pol. I Chamarande.+|**26**| 
 +mant partie de la ville: tels sont les Belles-Croix, Bressault, Charpeaux, l'Ardoise, le Moulin à Tanle Haut-Pavé et le Pont MartineTous les lieux dits ne sont pas mentionnés dans les registres paroissiaux ; on n'y voit figurer ni le Four blancni le Templeni Vauroux. La plupart relevaient immédiatementpour la justice, de la prévôté d'EtampesBois RenaultPierrefitteVillesauvage appartenaient aux Célestins de MarcoussisChampdoux était au Chapitre de Notre-DameSaint-Remy au Chapitre de Sainte-CroixChesnay aux Templierspuis aux commandeurs de Chalou-la-ReineIl y avait, en outredes seigneurs particuliersainsi que Lhumery, le Petit-SaintMard et Valnay1 BOIS-RENAULT Bois-Renault s'écrivait anciennement Bois-RegnaultUn acte de Saint-Basile citeen 1589Pierre Guilhainlaboureur à Bois-Regnault, et un autre, de Notre-Dame« messire François de Chastillon, chevalier, seigneur de Bois-Regnault (4 novembre 1625)Des laboureurs qui habitaient cette ferme sont mentionnés dans les registres : Sébastien Boivinen 1669Eugène Boivinen 1679; Pierre Fillionen 1709; Cantien Arganten 1724François Laureen 1760; Etienne Médard Servanten 1778François Laureen 1783 et en 1789; Marcille, en 17932 CHAMPDOUX Ferme dont le nom provient peut-être de celui d'une très ancienne famille d'Etampes dont on trouve des traces jusqu'au xve siècle ¹Jehan Silvinfermier en 1654Pierre Rossignolfermier de la terre et seigneurie en 1664Nicolas Rossignollaboureur en 1674. Le 6 mai 1754inhumation dans le cimetière de Saint-Martin, du corps de Simon Herbilonci-devant laboureur à ChampdouxJean Charpentierlaboureur1779-1793. 1. Ce nom est sans doute plus ancien. Une vieille chartre du Chapitre de N.-D. d'Etampes cite ce lieudit sous le vocable de Canisculus. Dans un autre document moins ancien l'endroit est dit: Chiendoux ou Chiandoux. Il serait donc plus vraisemblable que la famille ait pris le nom du lieu. Nous avons en effet trouvé cité Jehan Chandou avant le xve siècle (Note de l'éditeur).
  
-|**00000060**| 30 - Il est citépour un aveu, dans l'inventaire des archives de Seineet-Oise (E. 3856) : « Pierre de VeillardécuyerSr de la Chesnédes Murs-neufs et de la censive des Harengeoistant pour lui que pour son frère et sa sœurhéritiers bénéficiaires de feu Michel Veillard, leur pèrevivant écuyer, Sr de la dite ChesnéMurs-neufs et de ladite censiveavoue tenir en plein fieffoy et hommagerachat, quint-denier, cheval de service, mors d'argent et autres droits et devoirs de fiefsquand le cas s'y échetsuivant la coutume du bailliage d'Etampes où ledit fief est assis, d'Armand Jean Duplessis, cardinal de Richelieu, comte de Limours, abbé de Saint-Benoist-le-Fleury-sur-Loireet seigneur châtelain du Plessis-Authonmembres dépendants de la dite abbayela somme de huit livres deux sous parisis de censappelé la censive des Harengeoisqui anciennement valait 8 livres 19 sols 6 deniers à prendre sur les détenteurs des maisonsterres et héritages dont les noms suivent ; deux corps de logisrue du Carrefour Doré; maison grande rue Saint-Jacques et rue de la Plâtrerie; un jardin même rue; maison et jardin rue de la Damoye¹; plus un corps de logis sur rue, dans la paroisse Saint-Gilles, rue Lourcier 2, et une aulnaye dans l'île Gallardon 3 ». • Pierre de Veillard céda le fief des Harengeois le 23 février 1645à Bénigne Le Ragoisseigneur du Bourgneuf, ainsi que nous l'avons dit dans la notice concernant la paroisse de Saint-Pierre d'EtampesPierre de Veillardet Antoinette de Saint-Pol (qui est indiquée comme étant veuve en 1658), firent aussi baptiser leurs enfants dans l'église de Saint-Martin: 1640.25 MarsMagdaleine ; parrain, noble homme Charles de Veillard, Sr du Chesnai; marraine, damoiselle Magdalaine de Galteaudame de Boissy-le-Sec. 1641.23 SeptembreElisabeth; parrain, noble homme Jean Saint-Paulescuyerseigneur de Vacheresses-les-haut; marrainedamoiselle Elisabeth de Hurault1643- Mardy15 JuinMarie; parrainNHMichel de Bouttevillain, escuyer, Sr de la Couldrayebailly de La Ferté-Aleps et lieutenant particulier au bailliage de la ville d'Estampes; marraine1. Rue Damoise. 2. Rue de Lourcine près du moulin Sablon aujourd'hui rue St Antoine. 3. Une des trois îles formées par la rivière dans le faubourg Saint-Pierre.+|**27**| 
 +3 CHESNAY ་ Chesnay ou le Chesnay, l'ancien Quercetum des Templiersa appartenu en partie au comte d'EtampesLouis d'Evreuxqui, en 1374, céda au grand prieur de France tout ce qu'il y possédait, pour se libérer d'une rente annuelle et perpétuelle de dix muids de froment qui lui était due à cause de sa commanderie d'Etampes ¹. Ce hameau avait pour seigneurs de fiefs au xvre siècleles de Veillard. En 1544lors de l'appel du ban et de l'arrière-ban du bailliage d'EstampesJean de Veillard, Sr de Chesnaypaie la taxe pour les frais de la guerreau lieu de servir en personnerapporte M. Stein 2. En 1556Pierre de Veillard est appelé à la rédaction des Coutumes de Montfort l'Amaury et Jacques de Veillardécuyer, Sde la Chesne, est convoqué, la même année, à celle du bailliage d'Etampes. Il s'y fit représenter par le procureur Pasquier qui « l'a exoni de maladie » Jacques de Veillard avait épousé damoiselle Guillemette de Salazarqui est marraine à Sr Basile, le 27 Février 1566. Leur filleJehanne de Veillard est aussi marraine dans la même églisele 15 Juin 1568. Plus tardnous trouvons, à ChesnayMichel de VeillardSr de la Chesne et des Murs-neufsbailli et gouverneur d'Etampesqui avait épousé Yolandefille de l'ancien bailli, Nicolas Petau, qui fut tué dans les troubles de 1589, et de Catherine LhuillierMichel de Veillard et Yolande Petau eurent plusieurs enfants baptisés en l'église de Saint-Martin : 1586Dimanche 27 JuilletSuzanne; parrain, Nicolas Petau, lieutenant-général d'Etampes (son grand-père); marraines, damoiselle Suzanne de la Brière, femme de Philippe de l'Isle, escuyer, Sr du Roussay et damoiselle Suzanne de Lislefemme de messire Pierre de Paviot, escuyer, Sr de Boissy-le-Sec. 1595.4 MarsJacquesle parrain, lequel a tenu et nommé ledit enfant, noble homme messire Jacques Petauson oncle, lieutenantgénéral du bailliage d'Estampes, de la psse Saint-Basileet noble homme 1MMax LEGRAND« Etampes pittoresquel'arrond' »p52Louis d'Evreux avait donné en 1368 au Chapitre de Notre-Dameun hébergement d'un demi-arpentsis à Chesnay, qu'il reprit quelque temps après. 2. Annales du Gâtinais, 1894.
  
-|**00000061**| 31 - damoiselle Marie Des Mazis, fille de messire Pierre Des Mazis, Sr de Brières-les-Scellés. 1644. 4 novembre, Pierre parrainPierre Mortierconseiller aumosnier du Roy, prieur du prieuré Saint-Thomas de la Rame; marraine, damoiselle Anne de Brizay. Le 15 Janvier 1654le seigneur de Méréville acquit la métairie et les terres de Chesnay moyennant la somme de 1800 livres tournoislisons-nous dans l'Histoire de Méréville et de ses Seigneurspar Ml'abbé Bernois (p140)1655.16 novembreparrainmessire Pierre Manginesc. Sr de Villemont; marraine, Magdeleine Peschart, fille de JeanescS' de Lespinay. 1658.5 Avrilparrain Henry du Rosnelcommandeur d'Etampes et autres lieux21 juilletparrainValentin PeschartSr de Guinette; marraine, Elisabeth de Veillart 2, femme de N. H. Pierre Manginesc. Sr de Villemont (déjà cité comme parrain en 1655; nous ignorons s'il était déjà marié à cette époque)Sa femmeElisabeth de Veillartétait fille de Charles et Elisabeth ; l'acte de son baptême nous manque comme celui de son frère Louisainsi que nous l'avons vu. 12 Octobreparrain, noble homme Jacques Cisterne, chevalier, Sr de JonteauBlancheface et autres lieux; marrainedamoiselle Magdeleine de Veillartfille d'Antoinette de Saint-Polveuve de N. H. Pierre de Veillard. Elisabeth de Veillardfille des derniers, née en 1641est marraine le 27 Juillet 1661 et meurt l'année suivante; elle est inhuméele 12 mai devant l'autel de Notre-Dame de Pitiéen l'église SaintMartin. 1663.16 FévrierMarie Guerrier meurt de froid chez Marguery à Chesnay- 166430 Maymarraine Magdelaine de Veillard, fille de feu Charles de Veillard et d'Elisabeth Hurault. 1668.6 Octobre (acte de Saint-Basile)baptême d'Antoinette, fille de Jean d'Alègre, Sr de Florac et de Marie de Veillard; parrainSimon Coustésecrétaire de M. le Lieutenant civil; marraineEli1. Tué par son cheval en 1673et inhumé dans l'église de Notre-Damele 1º Octobre2De nouveau marraine le 15 Février 1667, en 1671, 1677, etc.+|**28**| 
 +Gédéon des Mazis, escuyer, Sr de Challau¹marraineGeneviève Bonartfemme de Mtre Simon Egal, procureur du Roy dudit Estampesde la paroisse Saint-Basile. 1598.15 février, Geneviève; marraine, damoiselle Geneviève Le Verrierfemme de N. H. Jacques Petau; parrainN. H. Nicolas Cousté, lieutenant civil dudit bailliage; et madame Hélènefille de feu NH. Nicolas Petau, luy vivant bailly et gouverneur d'Estampes1600.- Lundy 3 JanvierPierre; parrains, Pierre Desmazis, escuyer, Sr de Brières-les-Scellés et autres lieux, et Simon Egal, procureur du Roy; marraine, Catherine, fille de Nicolas Guillotinvivant procureur du Roy1602.- Jeudy DécembreCharles; parrainsCharles de Paviot, esc., Sr de Boissy-le-Sec et vénérable et discrette personne Mre Guy de Verambroysprêtre curé de cette paroissedoyen de la chrétienté; marraine, damoiselle Charlotte de Sallenoe, femme de Pierre Desmazis, Sr de Brières-les Sallés— 1607. Annemarraine; damoiselle Anne de Tonzelleveuve de François de Brizay; tesmoings, Pierre Musnier eslu, et Elisabeth de Paviot. Nous perdons dès lors la trace de Michel de Veillard qui avait été un adhérent de la Ligue en 1589 et qui avait été remplacéen 1602, dans les fonctions de bailli et de gouverneur d'Etampespar Jean Camus, Sr de Saint-Bonnet et de Gaudreville. La seigneurie de Chesnay avait été partagéeaprès sa mort, entre ses deux fils, Pierre et Charlesdont nous venons de rapporter les actes de baptêmele premier ayant les fiefs de la Chesne et des Murs-neufset le second celui de Chesnay. Pierre de Veillard est parrain en 1609 (14 Janvier), en 1617 (19 Août) et en 1631 (3 Juin)la marraine étant alors Marye de Hémeryfille de feu DavidescuyerSr de la Roche1611MarraineCatherine de Veillard, qui paraît être une sœur de Michel. En 1626, d'après un acte de Saint-Basile, elle était veuve d'Antoine de Banges, Sr de la Motte. 1616. Michel. - 19 Février, marraine, Geneviève de Veillard, fille de Citation de Marie Vaillantfemme de Pierre Barondocteur en médecineSr de L'humerymaire d'Etampes en 16291Chalo-Saint-Mard.
  
-|**00000062**| 32 ---- sabeth Huraultveuve de Charles de Veillard, Sr du Chesnay grand'mère7 Octobreparrain, N. H. Pierre de Veillardesc. Sr de la Chesne(Fils de Pierre et d'Antoinette de Saint-Polné en 1644). ―― 1672. 11 Juilleta esté baptisée, sous condition, Marie-Anne, âgée de 20 ans environet nous a déclaré qu'elle ne connaît ny son père, ny sa mère, attendu qu'ils l'ont abandonnée dès l'âge de deux ansParrainN. H. Pierre de Manginesc. Sr de Villemont; marraine, Magdelaine de Veillard'fille de deffunt NH. CharlesSr du Chesnay, en marge est écrit : « depuis nous a déclaré que son père s'appelle François Christopheet sa mère Renée Baugeron, le 22 Août de la prte année »1675. -25 Février, mariage entre messire Nicolas Souilliard, escuyer, Sr des Mazures, du Buisson et de Champignyfils de deffunt Jean, en son vivant Sr des Mazures et de Challou, et de deffunte dame Marie de Hermerayde la paroisse de Villeconinet damoiselle Magdelaine de Veillard 2fille de deffunt Pierrevivant escuyer, Sr de la Chaisne des Murs-neufs et autres lieuxet de damoiselle Antoinette de Saint-Pol de cette psseEn présence de Michel de Souilliardescuyer, Sr de CrouyMichel de Milletesc. Sr de la Chambre, Henry des Mazis, escuyer, Sr de Brières-les-Scellés. Du côté de la damoiselle, de Pierre de Veillard, esc. Sr de la Chesne (son frère)de Pierre de ManginSr de Villemontde René de NormandinescSt d'Orfin; de Jacques des Essarts, escSr de Guervilleet de Mre Lesageprieur de Villeconin9 Octobre, parrain, René de NormandinSr d'Orphin; marraine, Elisabeth de Veillard, fe de Pierre Manginesc. Sr de Villemont. Ce dernier mourut en 1676, il fut inhumé le 10 Février dans l'église de Saint-Martin; son âge n'est pas indiqué• 1679.6 Maiinhumation, dans l'église, de damoiselle Magdeleine de la Tranchéeâgée de 17 ansfille de . 3 de la Tranchéeescuyer sieur (sic). Laquelle était demeurante chez la damoiselle de Villemont du Chesnay1680. - 3 Septembremarié Philippe de Sabrevoys, esc. Sr de Bleury, fils de deffunt Louis et de deff. Anne Chapuis de la paroisse de Garentières, et damoiselle Magdelaine de Veillard, fille de deff. 1Née en 1645. 2. Née en 1640. 3. En blanc.+|**29**| 
 +En la même année 1629le registre de Saint-Basile mentionne Martin de Veillard, fils de feu Guillaume. -- 1632Lundy 23 Juinmarrainedamoiselle Elisabeth de La Tranchée, femme de N. H. François Hurault, Sr de Bonnes 'Charles de Veillard paraît s'être marié avant son frère aînéPierre ; il avait épousé Elisabeth Huraultsœur de François ; il en eutd'après les actes de baptême : 1633- Le dimanche 2 OctobreMarie; parrain, François de la Tranchée, Sr de Villeneuve (sur Auvers); marraine, Hélène Petaufemme de MMusnierconseiller du Roy en l'élection (en marge on lit : « délivré [extrait] à N. H. Jean d'Alègreesc., Sr de Florac (?)mari de lad. Marie de Veillardle 22 Juillet 1666 »). 1635. Le dernier jour d'AvrilFrançoise; parrainGabriel de Coustellieresc., Sr de Sainte-Colombe; marraine, damoiselle Diane Françoise Hurault. 1638Le dimanche 7 NovembreMargueriteparrain, Pierre de Veillard, esc.Sr de la Chesne; marrainedamoiselle Marguerite Hurault. 1642.- ― Le 5 Octobre, Marguerite (2º de ce prénom)parrainNHEdmy Ramus, demeurant à Boissy-le-Secmarrainedamoiselle Isabel (ou Elisabeth) de Veillard- 1645. Le dimanche 30 JuilletMagdelaine; parrain, Loysson frère (dont nous n'avons pas vu l'acte de baptême; en 1649, il est dit Seigneur du Chesnay); marraine, Magdelaine de Veillard. Revenons à l'année 1636. - Le 27 Juinest parrainFrère Claude Perrot, chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, commandeur du Sozet (Saussaye)163729 Juinun mariage entre gens du paysest célébré dans la chapelle du Chesnay. Cette chapellequi est actuellement en grangeétait dédiée à Saint-CrapaisAu xvIIIe siècleun religieux cordelier d'Etampes venait dire la messe un jour par semaine aux dépens du commandeurEn 1495le revenu de l'hôpital du Chesnay était de 20 livres en argent et huit muids de grains, moitié blé, moitié avoine, et le chapelain séculier qui desservait alors la chapellerecevait chaque année pour ses gages et le luminaire, quinze livres. Pierre de Veillard, fils de Michel, avait épousé Antoinette de Saint-PolI Chamarande.
  
-|**00000063**| - ― 33 CharlesS' du Chesnayet de damoiselle Elisabeth Hurault, de la paroisse Saint-Basileen présence de René de Normandin, Sr d'Orphinbeau-frère¹ des espousez et de Pierre d'AlaigreSr du Temple?² (Ce dernier signe Dalegre). 1681.13 AvrilmarraineMarie de Veillardfille de feu Pierre et d'Antoinette de Saint-Pol. - 1682. 8 Juilletbaptême de Jacques Philippefils de messire Philippe de Sabrevoys, Sr de Bleury et de damoiselle Magdeleine de Veillardde cette paroisse ; parrainmessire Jean Jacques de SabrevoysSr de Bouchemont; marrainedame Elisabeth de Veillardfemme de feu messire Pierre de Manginesc. Sr de Villemont. 1683. 27 Maimarraine Magdelaine de Normandinfille de RenéSr d'Orphin, et de Marguerite de Veillard. - 1684. 4 Maiparrain, Louis de NormandinmarraineAnne Bourdonfille de M. le Président. 1685.10 Juininhumation dans l'église de damoiselle Elisabeth Hurault, veuve de feu messire Charles de Veillard, esc. Sr du Chesnay. 1688.1 Avrilinhumation dans l'église de damoiselle Antoinette de Saint-Pol, veuve de Pierre de Veillard, esc. Sr de la Chesne et des Murs-neufs. Io Maiinhumation dans l'église de Madeleine de Veillard, femme de Nicolas de Souilliart, esc. Sr des Mazures et du Buisson. 1689. 26 Avril, marraine, Catherine de Veillardfille de feu Pierre, Sr de la Chesne. -- 28 Avrilinhumation dans l'église de damoiselle Elisabeth de Veillardfille (sœur de la précédente, née en 1641). 1689. 19 Novembre (acte de Saint-Gilles)parrainThomas Migault, esc. Sr de Beaurepère, capitaine, premier exempt des Suisses de Monsieur; marraine, damoiselle Magdeleine de Normandinfille de N. H. René de Normandin, Sr d'Orphin. 1690. 27 Novembre, mariage en la chapelle de Chesnaycélébré par le vicaire René Le Frère, en présence de M. de Sabrevois, de Mlle de Villemont, de MM. de Fleurac (ou Florac) et de Normandin d'Orphin1691- 22 Novembre, parrain, Jacques Philippe, fils de Philippe de Sabrevois, escSr de Sabrevois, et de dame Magdelaine de Veil1Ayant épousé Marguerite de Veillard, née en 16382. Est-ce du Temple ? - 1913— I. 3+|**30**| 
 +Il est citépour un aveudans l'inventaire des archives de Seineet-Oise (E. 3856) : « Pierre de Veillardécuyer, Sr de la Chesné, des Murs-neufs et de la censive des Harengeoistant pour lui que pour son frère et sa sœur, héritiers bénéficiaires de feu Michel Veillard, leur père, vivant écuyer, Sr de la dite ChesnéMurs-neufs et de ladite censiveavoue tenir en plein fieffoy et hommagerachatquint-deniercheval de servicemors d'argent et autres droits et devoirs de fiefsquand le cas s'y échetsuivant la coutume du bailliage d'Etampes où ledit fief est assis, d'Armand Jean Duplessiscardinal de Richelieucomte de Limoursabbé de Saint-Benoist-le-Fleury-sur-Loireet seigneur châtelain du Plessis-Authonmembres dépendants de la dite abbayela somme de huit livres deux sous parisis de censappelé la censive des Harengeoisqui anciennement valait 8 livres 19 sols 6 deniers à prendre sur les détenteurs des maisons, terres et héritages dont les noms suivent ; deux corps de logisrue du Carrefour Doré; maison grande rue Saint-Jacques et rue de la Plâtrerieun jardin même rue; maison et jardin rue de la Damoye¹; plus un corps de logis sur ruedans la paroisse Saint-Gillesrue Lourcier 2et une aulnaye dans l'île Gallardon 3 ». • Pierre de Veillard céda le fief des Harengeois le 23 février 1645à Bénigne Le Ragois, seigneur du Bourgneufainsi que nous l'avons dit dans la notice concernant la paroisse de Saint-Pierre d'Etampes. Pierre de Veillard, et Antoinette de Saint-Pol (qui est indiquée comme étant veuve en 1658)firent aussi baptiser leurs enfants dans l'église de Saint-Martin: 1640.25 Mars, Magdaleine ; parrain, noble homme Charles de Veillard, Sr du Chesnai; marraine, damoiselle Magdalaine de Galteaudame de Boissy-le-Sec. 1641.23 Septembre, Elisabeth; parrainnoble homme Jean Saint-Paulescuyerseigneur de Vacheresses-les-haut; marraine, damoiselle Elisabeth de Hurault. 1643. - Mardy, 15 Juin, Marie; parrain, N. H. Michel de Bouttevillain, escuyer, Sr de la Couldrayebailly de La Ferté-Aleps et lieutenant particulier au bailliage de la ville d'Estampes; marraine, 1Rue Damoise2Rue de Lourcine près du moulin Sablon aujourd'hui rue St Antoine3Une des trois îles formées par la rivière dans le faubourg Saint-Pierre.
  
-|**00000064**| - - 34 lard; marraineMagdelaine de Normandinfille de René et de Marguerite de Veillard1694.25 Janviermariage à la chapelle de Chesnay entre messire Pierre de FièteschlerSr de Chantonvillelieutenant au régiment de cavalerie de la Tournellefils de messire Gédéon de Fièteschler, Sr de Chantonville, capitaine de cavalerie au régiment de Rabelyèrelieutenant-genéral de la Louveterie de France, et de feue dame Catherine Delpuesche; et damoiselle Madeleine de Normandinfille de René, escSr d'Orphin, et de damoiselle Marguerite de VeillardEn présence de mesire Jules Lelyeurechler, Sr de Payers et autres lieux, beau-frère à cause de dame Catherine de Fiètes de René de Normandin pèrede Philippe de Sabrevois, oncle, de Jacques Philippe de Sabrevoiscousin germain; et de Louis de PoilloüeSr de Bonnevauxami des parties1699. -21 février, parrain, Philippe de Sabrevoisesc. Sr de Bleury; marraine, Elisabeth de Veillardveuve de Pierre de Mangin, escuyer Sr de Villemont. 24 Avril. - Enterrement au cimetière d'un mendiant décédé au Chesnay en la maison de Mlle de la Chesne1703. 23 Janviermariage dans la chapelle de Chesnaysituée dans la paroisse Saint-Martin, entre Jacques Buissonlaboureur à Brières, et Marie Allerin. - 1705. — 25 Juininhumation en l'église, du corps de dame Elisabeth de Veillard, veuve de Pierre de Mangin de Villemont73 ans. 1707. - 2 Avrilinhumationdans l'église, de messire Philippe de SabrevoisescS¹ de Bleuryâgé de 50 ans et 3 mois ; en présence de Jean Jacques de SabrevoisSr de Villiersson fils (?); de René de Normandin, son beau-frère, et de Landrin, religieux de la SainteTrinité1718- 19 Janvier, inhumation en l'église de Saint-Basile, dans la chapelle de M. Petau, de Magdeleine de Veillard, veuve de messire Philippe de Sabrevois73 ansRappelons que la décédée descendait en ligne directe de Mtre Nicolas Petau dont la fille Yolande avait épousé Michel de Veillard. Le hameau de Chesnay n'est plus mentionné dans les registres qu'en 1750 par le nom de Louis Portehaultlaboureur.+|**31**| 
 +damoiselle Marie Des Mazisfille de messire Pierre Des MazisSr de Brières-les-Scellés16444 novembre, Pierre ; parrainPierre Mortierconseiller aumosnier du Royprieur du prieuré Saint-Thomas de la Rame; marrainedamoiselle Anne de Brizay. Le 15 Janvier 1654le seigneur de Méréville acquit la métairie et les terres de Chesnay moyennant la somme de 1800 livres tournoislisons-nous dans l'Histoire de Méréville et de ses Seigneurspar Ml'abbé Bernois (p140). 1655.16 novembreparrainmessire Pierre Mangin, esc. Sr de VillemontmarraineMagdeleine Peschartfille de Jeanesc. S' de Lespinay. 1658.5 Avrilparrain Henry du Rosnelcommandeur d'Etampes et autres lieux. 21 juillet, parrain, Valentin Peschart, Sr de Guinette; marraine, Elisabeth de Veillart 2femme de N. H. Pierre Mangin, esc. Sr de Villemont (déjà cité comme parrain en 1655; nous ignorons s'il était déjà marié à cette époque)Sa femme, Elisabeth de Veillart, était fille de Charles et Elisabeth ; l'acte de son baptême nous manque comme celui de son frère Louis, ainsi que nous l'avons vu12 Octobreparrainnoble homme Jacques CisternechevalierSr de Jonteau, Blancheface et autres lieux; marrainedamoiselle Magdeleine de Veillart, fille d'Antoinette de Saint-Pol, veuve de N. H. Pierre de Veillard. Elisabeth de Veillardfille des derniersnée en 1641est marraine le 27 Juillet 1661 et meurt l'année suivante; elle est inhuméele 12 mai devant l'autel de Notre-Dame de Pitiéen l'église SaintMartin1663.16 FévrierMarie Guerrier meurt de froid chez Marguery à Chesnay. - 1664. 30 Maymarraine Magdelaine de Veillardfille de feu Charles de Veillard et d'Elisabeth Hurault1668.6 Octobre (acte de Saint-Basile)baptême d'Antoinette, fille de Jean d'AlègreSr de Florac et de Marie de Veillard; parrainSimon Cousté, secrétaire de M. le Lieutenant civil; marraineEli1Tué par son cheval en 1673, et inhumé dans l'église de Notre-Dame, le 1º Octobre. 2. De nouveau marraine le 15 Février 1667, en 1671, 1677etc.
  
-|**00000065**| 35 4 LHUMERY Lhumerydévasté et incendié par les Anglais du Prince Noirest, comme Chesnay, un village très anciendont le seigneur en partie était au xv° siècleJehan de Godainvilledit Pavyotquipar acte à Montlhérydu 24 octobre 1499vendit ce qu'il possédait à Marie de Balzacfemme de l'amiral Louis de GravilleSeigneur de Milly<< savoir le Pavillon sis à Lhumeryparoisse de Saint-Martin d'Etampesla moitié d'un autre fief nommé le petit Bouvilleassis près dudit Lhumery, en la paroisse de Chalo Saint-Mard; un autre fief nommé Frasvilleassis audit lieu de Lhumeryet d'un autre fief nommé le Rouaige de Saint-Martin d'Etampes 2 >>En 1556le domaine est entre les mains de Jacques des Fourneaulxcontre lequel il est donné défautn'ayant pas comparu à la rédaction des coutumes quoique appelé. Antoine des Fourneaulxépoux de Jeanne de Pruneléparaît lui avoir succédé. Il est dit, dans un acte de Guillerval, Sr de la Cochery et de Lumeray (Lhumery); après luiles registres paroissiaux de Saint-Martin nous indiquenten la même qualitéCharles des Fourneaulx, son fils probablement, qui est parrain en 1612 et en 1618. à La seigneurie était divisée en deux fiefs, car dès l'année 1620, Pierre Barondocteur en médecine à Estampesest aussi qualifié, Saint-Basile, de seigneur de Lhumery. 1631.Jeudy 22 Mai, baptême de Charles, fils de Paul de Marollesescuier, Sr d'Outrouvilleet de damoiselle Jehanne des FourneaulxParrain, Pierre de Marolles, esc., Sr d'Outrouville, de la psse d'Allainesau diocèse d'Orléans; marraine, dame Jehanne de Pruneléveuve d'Antoine des Fourneaulx, esc.Sr de la CocherieCette dernière remplit les mêmes fonctions à Saint-Basile le 10 mai 16331634.3 FévriermarraineJeanne des Fourneaulxfemme de Paul de Marolles (aussi le 23 août 1639). 1635. - 4 Juinbaptême de Louisefille des précédents; parrain, 118 Frimaire an IIGeoffroy Dumortous a remis sur le bureau (de la municipalité) une liasse contenant déclaration et reconnaissance de cens, au nombre de 15 pièces concernant une censive de Lhumery; papiers à lui envoyés par le citoyen Baronadjudicataire de la ferme nationale du Pavillon à Lhumery2. Annales du Gâtinais, 1889, p20« Les Relations de l'Amiral de Graville avec le Gâtinais », par M. Michel PERRET; voir aussi « Etampes pittoresque », II, 35.+|**32**| 
 +sabeth Huraultveuve de Charles de VeillardSr du Chesnay grand'- mère. 7 OctobreparrainN. H. Pierre de Veillardesc. Sr de la Chesne. (Fils de Pierre et d'Antoinette de Saint-Polné en 1644). ―― 1672. 11 Juilleta esté baptiséesous conditionMarie-Anneâgée de 20 ans environ, et nous a déclaré qu'elle ne connaît ny son pèreny sa mère, attendu qu'ils l'ont abandonnée dès l'âge de deux ans. ParrainN. H. Pierre de Manginesc. Sr de Villemont; marraineMagdelaine de Veillard', fille de deffunt N. H. CharlesSr du Chesnay, en marge est écrit : « depuis nous a déclaré que son père s'appelle François Christopheet sa mère Renée Baugeron, le 22 Août de la prte année »1675. -25 Févriermariage entre messire Nicolas SouilliardescuyerSr des Mazuresdu Buisson et de Champignyfils de deffunt Jeanen son vivant Sr des Mazures et de Challouet de deffunte dame Marie de Hermerayde la paroisse de Villeconin, et damoiselle Magdelaine de Veillard 2fille de deffunt Pierre, vivant escuyerSr de la Chaisne des Murs-neufs et autres lieuxet de damoiselle Antoinette de Saint-Pol de cette psse. En présence de Michel de Souilliardescuyer, Sr de Crouy; Michel de Milletesc. Sr de la Chambre, Henry des Mazis, escuyer, Sr de Brières-les-ScellésDu côté de la damoisellede Pierre de Veillard, esc. Sr de la Chesne (son frère); de Pierre de Mangin, Sr de Villemont; de René de Normandin, esc. St d'Orfin; de Jacques des Essartsesc. Sr de Guerville; et de Mre Lesageprieur de Villeconin. 9 Octobre, parrain, René de Normandin, Sr d'Orphin; marraine, Elisabeth de Veillardfe de Pierre Mangin, esc. Sr de VillemontCe dernier mourut en 1676, il fut inhumé le 10 Février dans l'église de Saint-Martin; son âge n'est pas indiqué• 1679.6 Maiinhumationdans l'église, de damoiselle Magdeleine de la Tranchée, âgée de 17 ans, fille de . . 3 de la Tranchée, escuyer sieur (sic). Laquelle était demeurante chez la damoiselle de Villemont du Chesnay. 1680. - 3 Septembremarié Philippe de SabrevoysescSr de Bleuryfils de deffunt Louis et de deff. Anne Chapuis de la paroisse de Garentièreset damoiselle Magdelaine de Veillard, fille de deff. 1. Née en 1645. 2. Née en 16403En blanc.
  
-|**00000066**| - - · 36 - René de Villezan, Sr de Guillerval; marrainedamoiselle Louise Poisloup (de Poilloue). 1637.20 SeptembrePaul de Marolles est parrain à Saint-Basile d'un enfant de Hugues Gaultier, receveur des Célestins. Il agit en la même qualité à Saint-Martin, le 21 juillet 1739En 1641il est qualifié Sr de l'Emery ¹. 1643. Lundy 2 Mars, parrain, N. H. Paul de Marolles, esc., Sr d'Outrouville; marraine, damoiselle Marguerite d'Aussy1645Lundy 29 Octobre, marraine damoiselle Marie de Marolles. 1657.10 Février, parrainFrançois de Briet, Sr de la RocheBourgonne et de Pontichons1661- 20 Févriermariage entre Thomas Alliard, homme veuf, de la psse de Chalou la Reineet Noelle Roullier, fille de deffCantienvivant laboureurdemeurant à Lhumeryparoisse de Saint-Martinet d'Anne Boivin, célébré par messire Nicolas Guillemain, curé de Chalou la Reine, en présence de François Gaultierreceveur de la Commanderie, et de Gabriel Limet, laboureur à Saint-Rémy20 Novembremariage entre Louis Harmanthomme veuf de la psse de Chalo Saint-Mard, et Marguerite Pillas, fille de feu Nicolas et de Toinette Valletdemeurant chez M. de Briet à Lhumery. Présents M. de BrietM. de Gueurvilleson frère (ou son fils ?), M. Laurenscuré de MoulineuxMdes Essartsetc. 1663. Charles Dujatlaboureur à Lhumerymarguiller de SaintMartin1664- Mariage célébré dans la chapelle de Lhumery1666.30 Novembre, mariage de Etienne Dutartu et Marie Roullierveuve de Marin Barbier, en présence de M. de Briet et de M. de Sinaly. 1672.12 Octobreparrain, messire Charles Dupuis, fils de NH. Charles Dupuis, Sr d'Estournelles; marraine, Geneviève Ruzé, fille de maistre Jean Ruzé, bailly de Monnerville, Charles Dupuis (ou Dupuy), Sr d'Angest 2 et d'Estournellesoriginaire de Picardieavait épousé Claude Barondeuxième fille de Pierremort en 1661, etde ce chef, avait pris le titre de seigneur de LhumeryIl fut maintenu en șa noblesse le 14 juin 1700Ses armes étaient : 1Ce nom est resté jusqu'à nos jours où les paysans Beaucerons le répètent pour désigner ce petit hameau2. Hangest (Somme).+|**33**| 
 +Charles, S' du Chesnay, et de damoiselle Elisabeth Hurault, de la paroisse Saint-Basile, en présence de René de Normandin, Sr d'Orphin, beau-frère¹ des espousez et de Pierre d'AlaigreSr du Temple?² (Ce dernier signe Dalegre). 1681.13 Avrilmarraine, Marie de Veillard, fille de feu Pierre et d'Antoinette de Saint-Pol- 1682. 8 Juillet, baptême de Jacques Philippe, fils de messire Philippe de Sabrevoys, Sr de Bleury et de damoiselle Magdeleine de Veillardde cette paroisse ; parrain, messire Jean Jacques de Sabrevoys, Sr de Bouchemont; marraine, dame Elisabeth de Veillard, femme de feu messire Pierre de Mangin, escSr de Villemont1683. - 27 Mai, marraine Magdelaine de Normandinfille de René, Sr d'Orphin, et de Marguerite de Veillard- 16844 MaiparrainLouis de Normandin; marraineAnne Bourdon, fille de Mle Président. 1685.10 Juininhumation dans l'église de damoiselle Elisabeth Huraultveuve de feu messire Charles de Veillardesc. Sr du Chesnay. 1688.1 Avril, inhumation dans l'église de damoiselle Antoinette de Saint-Polveuve de Pierre de Veillardesc. Sr de la Chesne et des Murs-neufsIo Maiinhumation dans l'église de Madeleine de Veillardfemme de Nicolas de Souilliartesc. Sr des Mazures et du Buisson. 1689. 26 Avril, marraine, Catherine de Veillard, fille de feu PierreSr de la Chesne-- 28 Avril, inhumation dans l'église de damoiselle Elisabeth de Veillardfille (sœur de la précédentenée en 1641). 1689. 19 Novembre (acte de Saint-Gilles), parrainThomas MigaultescSr de Beaurepèrecapitainepremier exempt des Suisses de Monsieur; marrainedamoiselle Magdeleine de Normandin, fille de NHRené de Normandin, Sr d'Orphin169027 Novembre, mariage en la chapelle de Chesnaycélébré par le vicaire René Le Frère, en présence de M. de Sabrevois, de Mlle de Villemont, de MM. de Fleurac (ou Florac) et de Normandin d'Orphin. 1691. - 22 NovembreparrainJacques Philippefils de Philippe de Sabrevoisesc. Sr de Sabrevois, et de dame Magdelaine de Veil1Ayant épousé Marguerite de Veillard, née en 16382Est-ce du Temple ? - 1913— I3
  
-|**00000067**| 37 - d'azur à deux épées d'argent garnies d'or passées en sautoir, accompagnées en chef et en fasce de 3 mollettes d'éperon d'argent et en pointe d'un croissant de même ¹. Il mourut en 1678 et fut enterré dans l'église de Saint-Gilles le 5 mars. 1681. Ier May, inhumé au cimetière le corps d'un pauvre passant sur le chemin de Lhumery (sic), en présence d'habitants de cette paroisse, après l'avoir gardé deux jours entiers dans l'église et exposé pour être reconnu. Il est fait un baptême dans la chapelle Saint-Jacques de Lhumery le 5 Février 1685; et des mariages y sont célébrés le 11 février 1686 et le 10 janvier 1695. 1700.12 Octobre, parrain, messire Pierre Hémard, S' de Danjouan, lieutenant particulier au bailliage; marraine, dame Anne Thérèse Van Acker, épouse de messire Jacques Dupuis, esc. Sr de Lhumery. Tous deux sont de nouveau parrain, marraine le 15 novbre 1712. Pierre Hémard de Danjouan était fils de René Hémard, aussi lieutenant particulier, l'un des maires les plus remarquables d'Etampes, et de Marie Baron, fille aînée de Pierre Baron. ― 1702. 30 Janvier, mariage, dans la chapelle, entre Etienne Thomas, de Saint-Hilaire, et Cantienne Roullier, de Lhumery. 1713. -- 23 mars, parrain, M. Jacques Dupuis, Sr de Lhumery; marraine, Marie Dubois, veuve de Pierre Adrien, Conseiller du Roy. Le registre de Saint-Basile de l'année 1714 rapporte l'inhumation dans le chœur de l'église, le 26 Avril, du corps de dame Claude Baron, veuve de messire Charles Dupuy, Sr d'Estournelles, Fesnières, Lhumery et autres lieux, âgée de 87 ans. 1738. - 27 Janvier, mariage entre le fils de Jacques Marais, laboureur au Tronchet, et la fille de feu Louis Charpentier, laboureur à Lhumery, célébré par le R. P. Piret, procureur de la maison de Marcoussis. En 1759, sans que nous sachions comment, la seigneurie de Lhumery et fiefs en dépendant, appartenait à Mre Gabriel Paul Anquetin de la Chapelle. Cela résulte de l'acte de vente d'une maison tenue en censive de ce domaine, sise rue du Puits de la Chaîne, tenant à 1. Renseignements dus à l'obligeance de M. Paul Pinson. 2. Rue du Puits de La Chesne paroisse Notre-Dame, à cause du fief de La Chesne paroisse de Morigny-Champigny.+|**34**| 
 +lard; marraine, Magdelaine de Normandin, fille de René et de Marguerite de Veillard. 1694.25 Janvier, mariage à la chapelle de Chesnay entre messire Pierre de Fiètes, chler, Sr de Chantonville, lieutenant au régiment de cavalerie de la Tournelle, fils de messire Gédéon de Fiètes, chler, Sr de Chantonville, capitaine de cavalerie au régiment de Rabelyère, lieutenant-genéral de la Louveterie de France, et de feue dame Catherine Delpuesche; et damoiselle Madeleine de Normandin, fille de René, esc. Sr d'Orphin, et de damoiselle Marguerite de Veillard. En présence de mesire Jules Lelyeure, chler, Sr de Payers et autres lieux, beau-frère à cause de dame Catherine de Fiètes ; de René de Normandin père, de Philippe de Sabrevois, oncle, de Jacques Philippe de Sabrevois, cousin germain; et de Louis de Poilloüe, Sr de Bonnevaux, ami des parties. 1699. -21 février, parrain, Philippe de Sabrevois, esc. Sr de Bleury; marraine, Elisabeth de Veillard, veuve de Pierre de Mangin, escuyer Sr de Villemont. 24 Avril. - Enterrement au cimetière d'un mendiant décédé au Chesnay en la maison de Mlle de la Chesne. 1703. 23 Janvier, mariage dans la chapelle de Chesnay, située dans la paroisse Saint-Martin, entre Jacques Buisson, laboureur à Brières, et Marie Allerin. - 1705. — 25 Juin, inhumation en l'église, du corps de dame Elisabeth de Veillard, veuve de Pierre de Mangin de Villemont, 73 ans. 1707. - 2 Avril, inhumation, dans l'église, de messire Philippe de Sabrevois, esc. S¹ de Bleury, âgé de 50 ans et 3 mois ; en présence de Jean Jacques de Sabrevois, Sr de Villiers, son fils (?); de René de Normandin, son beau-frère, et de Landrin, religieux de la SainteTrinité. 1718. - 19 Janvier, inhumation en l'église de Saint-Basile, dans la chapelle de M. Petau, de Magdeleine de Veillard, veuve de messire Philippe de Sabrevois, 73 ans. Rappelons que la décédée descendait en ligne directe de Mtre Nicolas Petau dont la fille Yolande avait épousé Michel de Veillard. Le hameau de Chesnay n'est plus mentionné dans les registres qu'en 1750 par le nom de Louis Portehault, laboureur. 
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 +4 LHUMERY Lhumery, dévasté et incendié par les Anglais du Prince Noir, est, comme Chesnay, un village très ancien, dont le seigneur en partie était au xv° siècle, Jehan de Godainville, dit Pavyot, qui, par acte à Montlhéry, du 24 octobre 1499, vendit ce qu'il possédait à Marie de Balzac, femme de l'amiral Louis de Graville, Seigneur de Milly, << savoir le Pavillon sis à Lhumery, paroisse de Saint-Martin d'Etampes, la moitié d'un autre fief nommé le petit Bouville, assis près dudit Lhumery, en la paroisse de Chalo Saint-Mard; un autre fief nommé Frasville, assis audit lieu de Lhumery, et d'un autre fief nommé le Rouaige de Saint-Martin d'Etampes 2 >>. En 1556, le domaine est entre les mains de Jacques des Fourneaulx, contre lequel il est donné défaut, n'ayant pas comparu à la rédaction des coutumes quoique appelé. Antoine des Fourneaulx, époux de Jeanne de Prunelé, paraît lui avoir succédé. Il est dit, dans un acte de Guillerval, Sr de la Cochery et de Lumeray (Lhumery); après lui, les registres paroissiaux de Saint-Martin nous indiquent, en la même qualité, Charles des Fourneaulx, son fils probablement, qui est parrain en 1612 et en 1618. à La seigneurie était divisée en deux fiefs, car dès l'année 1620, Pierre Baron, docteur en médecine à Estampes, est aussi qualifié, Saint-Basile, de seigneur de Lhumery. 1631.- Jeudy 22 Mai, baptême de Charles, fils de Paul de Marolles, escuier, Sr d'Outrouville, et de damoiselle Jehanne des Fourneaulx. Parrain, Pierre de Marolles, esc., Sr d'Outrouville, de la psse d'Allaines, au diocèse d'Orléans; marraine, dame Jehanne de Prunelé, veuve d'Antoine des Fourneaulx, esc., Sr de la Cocherie. Cette dernière remplit les mêmes fonctions à Saint-Basile le 10 mai 1633. 1634.3 Février, marraine, Jeanne des Fourneaulx, femme de Paul de Marolles (aussi le 23 août 1639). 1635. - 4 Juin, baptême de Louise, fille des précédents; parrain, 1. 18 Frimaire an II, Geoffroy Dumortous a remis sur le bureau (de la municipalité) une liasse contenant déclaration et reconnaissance de cens, au nombre de 15 pièces concernant une censive de Lhumery; papiers à lui envoyés par le citoyen Baron, adjudicataire de la ferme nationale du Pavillon à Lhumery. A 2. Annales du Gâtinais, 1889, p. 20. « Les Relations de l'Amiral de Graville avec le Gâtinais », par M. Michel PERRET; voir aussi « Etampes pittoresque », II, 35. 
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 +René de Villezan, Sr de Guillerval; marraine, damoiselle Louise Poisloup (de Poilloue). 1637.20 Septembre, Paul de Marolles est parrain à Saint-Basile d'un enfant de Hugues Gaultier, receveur des Célestins. Il agit en la même qualité à Saint-Martin, le 21 juillet 1739. En 1641, il est qualifié Sr de l'Emery ¹. 1643. Lundy 2 Mars, parrain, N. H. Paul de Marolles, esc., Sr d'Outrouville; marraine, damoiselle Marguerite d'Aussy. 1645. Lundy 29 Octobre, marraine damoiselle Marie de Marolles. 1657.10 Février, parrain, François de Briet, Sr de la RocheBourgonne et de Pontichons. 1661. - 20 Février, mariage entre Thomas Alliard, homme veuf, de la psse de Chalou la Reine, et Noelle Roullier, fille de deff. Cantien, vivant laboureur, demeurant à Lhumery, paroisse de Saint-Martin, et d'Anne Boivin, célébré par messire Nicolas Guillemain, curé de Chalou la Reine, en présence de François Gaultier, receveur de la Commanderie, et de Gabriel Limet, laboureur à Saint-Rémy. 20 Novembre, mariage entre Louis Harmant, homme veuf de la psse de Chalo Saint-Mard, et Marguerite Pillas, fille de feu Nicolas et de Toinette Vallet, demeurant chez M. de Briet à Lhumery. Présents M. de Briet, M. de Gueurville, son frère (ou son fils ?), M. Laurens, curé de Moulineux, M. des Essarts, etc. 1663. Charles Dujat, laboureur à Lhumery, marguiller de SaintMartin. 1664. - Mariage célébré dans la chapelle de Lhumery. 1666.30 Novembre, mariage de Etienne Dutartu et Marie Roullier, veuve de Marin Barbier, en présence de M. de Briet et de M. de Sinaly. 1672.12 Octobre, parrain, messire Charles Dupuis, fils de N. H. Charles Dupuis, Sr d'Estournelles; marraine, Geneviève Ruzé, fille de maistre Jean Ruzé, bailly de Monnerville, Charles Dupuis (ou Dupuy), Sr d'Angest 2 et d'Estournelles, originaire de Picardie, avait épousé Claude Baron, deuxième fille de Pierre, mort en 1661, et, de ce chef, avait pris le titre de seigneur de Lhumery. Il fut maintenu en șa noblesse le 14 juin 1700. Ses armes étaient : 1. Ce nom est resté jusqu'à nos jours où les paysans Beaucerons le répètent pour désigner ce petit hameau. 2. Hangest (Somme). 
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 +d'azur à deux épées d'argent garnies d'or passées en sautoir, accompagnées en chef et en fasce de 3 mollettes d'éperon d'argent et en pointe d'un croissant de même ¹. Il mourut en 1678 et fut enterré dans l'église de Saint-Gilles le 5 mars. 1681. Ier May, inhumé au cimetière le corps d'un pauvre passant sur le chemin de Lhumery (sic), en présence d'habitants de cette paroisse, après l'avoir gardé deux jours entiers dans l'église et exposé pour être reconnu. Il est fait un baptême dans la chapelle Saint-Jacques de Lhumery le 5 Février 1685; et des mariages y sont célébrés le 11 février 1686 et le 10 janvier 1695. 1700.12 Octobre, parrain, messire Pierre Hémard, S' de Danjouan, lieutenant particulier au bailliage; marraine, dame Anne Thérèse Van Acker, épouse de messire Jacques Dupuis, esc. Sr de Lhumery. Tous deux sont de nouveau parrain, marraine le 15 novbre 1712. Pierre Hémard de Danjouan était fils de René Hémard, aussi lieutenant particulier, l'un des maires les plus remarquables d'Etampes, et de Marie Baron, fille aînée de Pierre Baron. ― 1702. 30 Janvier, mariage, dans la chapelle, entre Etienne Thomas, de Saint-Hilaire, et Cantienne Roullier, de Lhumery. 1713. -- 23 mars, parrain, M. Jacques Dupuis, Sr de Lhumery; marraine, Marie Dubois, veuve de Pierre Adrien, Conseiller du Roy. Le registre de Saint-Basile de l'année 1714 rapporte l'inhumation dans le chœur de l'église, le 26 Avril, du corps de dame Claude Baron, veuve de messire Charles Dupuy, Sr d'Estournelles, Fesnières, Lhumery et autres lieux, âgée de 87 ans. 1738. - 27 Janvier, mariage entre le fils de Jacques Marais, laboureur au Tronchet, et la fille de feu Louis Charpentier, laboureur à Lhumery, célébré par le R. P. Piret, procureur de la maison de Marcoussis. En 1759, sans que nous sachions comment, la seigneurie de Lhumery et fiefs en dépendant, appartenait à Mre Gabriel Paul Anquetin de la Chapelle. Cela résulte de l'acte de vente d'une maison tenue en censive de ce domaine, sise rue du Puits de la Chaîne, tenant à 1. Renseignements dus à l'obligeance de M. Paul Pinson. 2. Rue du Puits de La Chesne paroisse Notre-Dame, à cause du fief de La Chesne paroisse de Morigny-Champigny.
  
 |**00000068**| - -- 38 - la ruelle du Petit Mesnil Girault, place Dauphine, et vis à vis la rue des Oisons, rue de l'ancienne Comédie, faite paf Jean Louis Guillaume Prévoteau, maître des enfants de choeur de l'église NotreDame, et Marie Anne Boucher, sa femme, demeurant ensemble au cloître de la dite église, à Jacques Hochereau, marchand drapier, Jean Ble Delisle, apothicaire, Pierre Guettard, marchand épicier. Cet acte passé devant Me Venard, notaire royal et principal tabellion à Etampes, est suivi de la mention suivante : << Je soussigné comme aiant charge de pouvoir du Sr Gabriel Paul Anquetin de la Chapelle, mon frère, Seigneur de Lhumery et fiefs en dépendans, reconnois avoir ensaisiné les acquéreurs dénommés au présent contrat, et d'eux reçu la somme de 66 livres 4 sols à laquelle je me suis restreint pour les lods et ventes de ladite acquisition, dûs à mondit frère à cause de sa dite terre de Lhumery et fiefs en dépendans, dont quittance, sauf les autres droits de mondit frère et celui de l'autruy, à Etampes le 20 Juin 1759 ». Signé : Anquetin, de la Chapelle. - 1780. 22 Août, inhumation de Louis Payen, laboureur à Lhumery, âgé de 50 ans, époux de Françoise Menard. Non loin de Lhumery était le domaine du Cerceau, dont une publication de vente récente a rappelé le souvenir. Ce lieu fut témoin, en 1587, de la capitulation des Suisses, battus par le duc de Guise à Auneau, et de leur serment de s'en retourner tranquillement dans leur pays, sous la conduite du capitaine Dinteville. (Voir les Essais historiques sur la ville d'Etampes, par Maxime DE MONTROND, II, p. 96). Entre Lhumery et Chicheny, se trouvait aussi jadis une autre localité, pareillement détruite, qu'on appelait le Petit-Chicheny, de la paroisse Saint-Martin, et qui appartenait à l'Hôtel-Dieu d'Etampes par suite d'une vente consentie à son profit par Jean de Létang et dame Jeanne de Fuzée, son épouse, suivant contrat dressé par Mtre Le Vassor, notaire à Etampes, le 29 Juin 1691. D'après de vieux titres dont le plus ancien remonte à 1456, le Petit-Chicheny comprenait autrefois hôtel, manoir et métairie. Au milieu du xviie siècle, la propriété se composait encore d'une masure avec cour, jardin, et de 22 muids de terres labourables. Nous trouvons dans les registres municipaux d'Etampes, à la date du 13 Novembre 1659, les détails qui suivent : « Après plusieurs publications faites par toutes les paroisses de la |**00000068**| - -- 38 - la ruelle du Petit Mesnil Girault, place Dauphine, et vis à vis la rue des Oisons, rue de l'ancienne Comédie, faite paf Jean Louis Guillaume Prévoteau, maître des enfants de choeur de l'église NotreDame, et Marie Anne Boucher, sa femme, demeurant ensemble au cloître de la dite église, à Jacques Hochereau, marchand drapier, Jean Ble Delisle, apothicaire, Pierre Guettard, marchand épicier. Cet acte passé devant Me Venard, notaire royal et principal tabellion à Etampes, est suivi de la mention suivante : << Je soussigné comme aiant charge de pouvoir du Sr Gabriel Paul Anquetin de la Chapelle, mon frère, Seigneur de Lhumery et fiefs en dépendans, reconnois avoir ensaisiné les acquéreurs dénommés au présent contrat, et d'eux reçu la somme de 66 livres 4 sols à laquelle je me suis restreint pour les lods et ventes de ladite acquisition, dûs à mondit frère à cause de sa dite terre de Lhumery et fiefs en dépendans, dont quittance, sauf les autres droits de mondit frère et celui de l'autruy, à Etampes le 20 Juin 1759 ». Signé : Anquetin, de la Chapelle. - 1780. 22 Août, inhumation de Louis Payen, laboureur à Lhumery, âgé de 50 ans, époux de Françoise Menard. Non loin de Lhumery était le domaine du Cerceau, dont une publication de vente récente a rappelé le souvenir. Ce lieu fut témoin, en 1587, de la capitulation des Suisses, battus par le duc de Guise à Auneau, et de leur serment de s'en retourner tranquillement dans leur pays, sous la conduite du capitaine Dinteville. (Voir les Essais historiques sur la ville d'Etampes, par Maxime DE MONTROND, II, p. 96). Entre Lhumery et Chicheny, se trouvait aussi jadis une autre localité, pareillement détruite, qu'on appelait le Petit-Chicheny, de la paroisse Saint-Martin, et qui appartenait à l'Hôtel-Dieu d'Etampes par suite d'une vente consentie à son profit par Jean de Létang et dame Jeanne de Fuzée, son épouse, suivant contrat dressé par Mtre Le Vassor, notaire à Etampes, le 29 Juin 1691. D'après de vieux titres dont le plus ancien remonte à 1456, le Petit-Chicheny comprenait autrefois hôtel, manoir et métairie. Au milieu du xviie siècle, la propriété se composait encore d'une masure avec cour, jardin, et de 22 muids de terres labourables. Nous trouvons dans les registres municipaux d'Etampes, à la date du 13 Novembre 1659, les détails qui suivent : « Après plusieurs publications faites par toutes les paroisses de la
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