Corpus Essonnien

Histoire et patrimoine du département de l'Essonne

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puiselet

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puiselet [2024/09/05 15:48]
bg [Bibliographie]
puiselet [2024/09/19 05:33] (Version actuelle)
bg [Histoire]
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   * Péage attesté en 1298   * Péage attesté en 1298
   * Moulin à vent à Mézières.   * Moulin à vent à Mézières.
-  * Du XVe siècle au début du XVIIe Puiselet appartient à l'Hôtel-Dieu de Paris+  * Du XVe siècle au début du XVIIe Puiselet appartient (?) à l'Hôtel-Dieu de Paris
   * Première école communale en 1850   * Première école communale en 1850
   * Entre 1910 et 1948 la commune est desservie par le Chemin de fer de grande banlieue.   * Entre 1910 et 1948 la commune est desservie par le Chemin de fer de grande banlieue.
   * Années 1980, installation d'une caserne de pompiers volontaires   * Années 1980, installation d'une caserne de pompiers volontaires
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 +====Évolution démographique====
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 +  * **1793-2021** — Histogramme élaboré et mis en ligne par //Wikipédia//((Sur la base de données empruntées, pour les années 1793-1999, au site du Laboratoire de Démographie et d'Histoire Sociale de l'EHESS, École des hautes études en sciences sociales; et, pour les années 2006 à 2021, au site de l'INSEE, Institut national de la statistique et des études économiques.)).
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 +{{ :puiselet.demographie.1793.2021.png?direct |}}
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 =====Patrimoine===== =====Patrimoine=====
  
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     * Sa fille Françoise du Monceau (...1632) épouse de ? de Galteau.     * Sa fille Françoise du Monceau (...1632) épouse de ? de Galteau.
   * Au début du XVIIe siècle, les du Monceau et les Galteau sont co-seigneurs des Buis.   * Au début du XVIIe siècle, les du Monceau et les Galteau sont co-seigneurs des Buis.
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 ====Curés==== ====Curés====
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 ====Maires==== ====Maires====
  
-  * (...) Éloi-Honoré Servant (?-?) — [[psp:me.servant|Médard-Éloi Servant]] (...1836...) — [[psp:ta.servant|Théodore-Adrien Servant]] (...1841-1881) — [[psp:ac.servant|Adrien Constant Servant]] (1881-1891...) — Edmond Ramboz (...1896-1901...) — Aurèle Gibier (...1906...) — Julien Point (...1911-1931...) — (...) — Christian Guerton (...2001-...) — Fabien Bidault (...2020-2024...).+  * (...) — Jacques Paillet (...1801-1807...) — [[psp:eh.servant|Éloi-Honoré Servant]] (?-1812) — [[psp:me.servant|Médard-Éloi Servant]] (1813-1836...) — [[psp:ta.servant|Théodore-Adrien Servant]] (...1841-1881) — [[psp:ac.servant|Adrien Constant Servant]] (1881-1891...) — [[psp:e.ramboz|Edmond Ramboz]] (...1896-1901...) — [[psp:a.gibier|Aurèle Gibier]] (...1906...) — [[psp:j.point|Julien Point]] (...1911-1931...) — [[psp:j.guillot|Joseph Guillot]] (...1936-1944...) — (...) [[psp:h.coisnon|Henri Coisnon]] (...) — Christian Guerton (...2001-...) — Fabien Bidault (...2020-2024...).
  
 ====Recensements==== ====Recensements====
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 =====Documents à trier===== =====Documents à trier=====
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 +  * **Un criminel se rend au maire** en 1911 — //Le Petit Journal// 49/17696 (9 juin 1911) 3.
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   * **Plainte au sujet d'une réquisition** — //Le Matin// 9247 (20 janvier 1918) 2.   * **Plainte au sujet d'une réquisition** — //Le Matin// 9247 (20 janvier 1918) 2.
-   * **Extrait** + 
-     * **Chronique des tribunaux** — **Les réquisitions militaires** — Le maire de [[:puiselet|Puiselet-le-Marais]], en se conformant à la loi sur les réquisitions militaires, avait mis à la charge d'un marchand de fourrages nommé Colin une prestation de 200 quintaux de fourrages sur 420 quintaux à livrer par la communeSous prétexte que cette prestation était excessive et imposée par malveillance, le réquisitionné Colin assigna le maire devant le tribunal d'[[:etampes|Étampes en 2,000 francs de dommages-intérêts. +{{ :je.point.1918a.png?direct&400 |}} 
-     * Le maire déclina la compétence du tribunal, qui rejeta son exception et retint la connaissance de la cause. De son côté, le préfet de Seine-et-Oise, en vertu du principe de la séparation des pouvoirs, souleva un conflit d'attribution+ 
-     * La sixième chambre de la cour, présidée par M. Brigeault, après les plaidoiries de Mes Georges Dreyfous et Pierre Laval, et sur les conclusions conformes de M. l'avocat général de Casabianca, a accueilli le déclinatoire du préfet, infirmé le jugement et déclaré la juridiction ordinaire incompétente pour statuer sur la prétendue irrégularité ou illégalité d'un acte exclusivement administratif, intimement lié à l'exercice des fonctions municipales. +  * **Le maire élu conseiller général** en 1936 — //La Liberté// (30 juin 1936) 3
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 =====Archives===== =====Archives=====
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 =====Bibliographie===== =====Bibliographie=====
  
-  * **Plainte au sujet d'une réquisition** — //Le Matin// 9247 (20 janvier 1918) 2. +  * //Le Petit Journal// 49/17696 (9 juin 1911) 3. 
-   * **Extrait** +    * **Extrait** 
-     * **Chronique des tribunaux** — **Les réquisitions militaires** — Le maire de [[:puiselet|Puiselet-le-Marais]], en se conformant à la loi sur les réquisitions militaires, avait mis à la charge d'un marchand de fourrages nommé Colin une prestation de 200 quintaux de fourrages sur 420 quintaux à livrer par la commune. Sous prétexte que cette prestation était excessive et imposée par malveillance, le réquisitionné Colin assigna le maire devant le tribunal d'[[:etampes|Étampes]] en 2,000 francs de dommages-intérêts. +      * **Crime de l'alcoolisme** — près d'[[:etampes|Étampes]] 
-     * Le maire déclina la compétence du tribunal, qui rejeta son exception et retint la connaissance de la cause. De son côté, le préfet de Seine-et-Oise, en vertu du principe de la séparation des pouvoirs, souleva un conflit d'attribution. +      * Deux ouvriers carriers, Pierre-Marie Arhant, âgé de 33 ans, de Châteaulin, et un Italien, Giovanni Maffeis, 37 ans, originaire d'Orezza, province de Bergame, habitaient dans un logement commun, à Puiselet-le-Marais, arrondissement d'[[:etampes|Étampes]], où ils travaillaient dans lés carrières, et cela depuis cinq ans. 
-     * La sixième chambre de la cour, présidée par M. Brigeault, après les plaidoiries de Mes Georges Dreyfous et Pierre Laval, et sur les conclusions conformes de M. l'avocat général de Casabianca, a accueilli le déclinatoire du préfet, infirmé le jugement et déclaré la juridiction ordinaire incompétente pour statuer sur la prétendue irrégularité ou illégalité d'un acte exclusivement administratif, intimement lié à l'exercice des fonctions municipales. +      * L'accord ne régnait pourtant pas entre eux: Maffeis était très sobre, mais Arhant s'adonnait à la boisson, et fréquemment des discussions s'élevaient entre les deux hommes à propos du travail. 
 +      * Mercredi soir, Arhant rentrait, dans le logement commun pris encore de boisson, et, sur une réprimande de Maffeis, une querelle éclata. Arhant ne voulut pas accepter les remontrances et, sous l'influence de l'alcool, il saisit un fusil qui se trouvait là, le chargea et, couchant en joue son compagnon, tira. 
 +      Le malheureux Itailien tomba, la tête fracassée. La mort avait été instantanée. 
 +      * Dégrisé, Arhant s'enfuit chez le maire de [[:puiselet|Puiselet-le-Marais]], auquel il conta son crime, lui déclarant venir se constituer prisonnier. Le parquet d'[[:etampes|Étampes]] fut avisé aussitôt et se transporta sur les lieux du crime. Pour seule défense, le meurtrier a prétendu que Maffeis l'avait menacé de mort. 
 +      * Mis en état d'arrestation, Arhrant a été écroué à la prison d'[[:etampes|Étampes]].  
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 +  * //Le Matin// 9247 (20 janvier 1918) 2. 
 +    * **Extrait** 
 +      * **Chronique des tribunaux** — **Les réquisitions militaires** — Le maire de [[:puiselet|Puiselet-le-Marais]], en se conformant à la loi sur les réquisitions militaires, avait mis à la charge d'un marchand de fourrages nommé Colin une prestation de 200 quintaux de fourrages sur 420 quintaux à livrer par la commune. Sous prétexte que cette prestation était excessive et imposée par malveillance, le réquisitionné Colin assigna le maire devant le tribunal d'[[:etampes|Étampes]] en 2,000 francs de dommages-intérêts. 
 +      * Le maire déclina la compétence du tribunal, qui rejeta son exception et retint la connaissance de la cause. De son côté, le préfet de Seine-et-Oise, en vertu du principe de la séparation des pouvoirs, souleva un conflit d'attribution. 
 +      * La sixième chambre de la cour, présidée par M. Brigeault, après les plaidoiries de Mes Georges Dreyfous et Pierre Laval, et sur les conclusions conformes de M. l'avocat général de Casabianca, a accueilli le déclinatoire du préfet, infirmé le jugement et déclaré la juridiction ordinaire incompétente pour statuer sur la prétendue irrégularité ou illégalité d'un acte exclusivement administratif, intimement lié à l'exercice des fonctions municipales. 
  
   * [[hn:dobler|Jean-Pierre Dobler]], [[hn:wingler|Clément Wingler]] et [[hn:r.dejean|Rudolf Dejean]], "Puiselet-le-Marais", in Jean-Luc Flohic (dir.), //Le patrimoine des communes de l'Essonne// (2 volumes, 25 cm, 1053 p., illustrations, bibliographie pp. 1026-1053, index, ISBN 2-84234-126-0), Paris, Flohic, 2001, t. 1, pp. 326-328.   * [[hn:dobler|Jean-Pierre Dobler]], [[hn:wingler|Clément Wingler]] et [[hn:r.dejean|Rudolf Dejean]], "Puiselet-le-Marais", in Jean-Luc Flohic (dir.), //Le patrimoine des communes de l'Essonne// (2 volumes, 25 cm, 1053 p., illustrations, bibliographie pp. 1026-1053, index, ISBN 2-84234-126-0), Paris, Flohic, 2001, t. 1, pp. 326-328.
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