Gabriel Frichot

Carrière

Gabriel-Charles-Jules Frichot était né à Suresne (Hauts-de-Seine) le 6 janvier 1849 de l'union du pâtissier Jean-Louis Frichot et de Julienne Saulnier.
Il expose une nature morte au Salon de 1880, où il est admis dans la catégorie des non-exempts, c'est-à-dire de ceux qui n'ont pas encore obtenu de récompense notable qui les dispense de l'autorisation du jury pour exposer.
Il épouse à Paris, XVIIe arrondissement, le 30 janvier 1883, avec la qualité de propriétaire, Marie-Louise Bourdon, née à Neuilly-sur-Seine en 1853.
Il peint apparemment en 1886 les murs du chœur de l'église Saint-Martin de Mondeville, en portant la signature latine traditionnelle des peintres, Pinxit G. Frichot.
Il meurt chez lui à Paris le 5 février 1891, 1 rue Cabanis, âgé de 42 ans, sans avoir eu le temps d'accéder à la notoriété, ni même de laisser beaucoup de traces.
Il laisse un fils, René Frichot, né en 1884, qui sera dessinateur dans le civil puis dans le génie à partir de 1914 et enfin dans l'aviation, ainsi qu'une fille, Marie-Thérèse-Ernestine-Julienne Frichot, née en 1887, qui mourra dès 1909.

Productions

En Essonne

Peintures murales dans le chœur de l'église Saint-Martin de Mondeville, vers 1886.

Autres productions

Nature morte exposée au Salon des artistes français de 1880 et intitulée Fruits d'automne.

Documents

Naissance en 1849 à Suresne (AD92 E/Num/Sur/83)

Exposition au Salon de 1880 (Théodore Véron, Salon de 1880, Paris, Bazin, 1880, p. 348)

Mariage à Paris XVIIe en 1883 (AD75 V/4/E/7398 )

Acte de décès à Paris en 1891 (AD75 V/4/E/7113)

Faire-part de décès (AD75 V/7/E/47)

Bibliographie

Théodore Véron, Dictionnaire Véron ou Organe de l'Institut universel des sciences, des lettres et des arts du XIXe siècle (Section des Beaux-Arts). Salon de 1880. 6e annuaire, par Th. Véron, Paris, M. Bazin, 1880, p. 348.
- “Frichot (Gabriel). — «Fruits d'automne». Ces chasselas manquent de sève et de maturité. Les malagas sont meilleurs. Quoique ces fruits et ces feuilles aient besoin d'un peu plus d'accent et de modelé, ils n'en constituent pas moins un assez bon tableau.”

Sylvie Serre, Mondeville (Essonne), église Saint-Martin. Rapport de diagnostic, Pantin, Inrap CIF, 2002.

Camille Thill, Document accompagnant le CCTP pour la conservation restauration des peintures du chœur de l'église Saint Martin de Mondeville (Essonne), Paris, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, 2010, p. 6.
- Auteurs. G. FRICHOT (signé sur les murs Nord et Sud de la travée 1). L'attribution à une seule main ne fait pas de doute pour les murs de la travée 1 (signés), auxquels nous pouvons rajouter les peintures du mur Sud de la travée 2 (Deux Saintes) par comparaison stylistique. La scène représentant Saint Martin semble cependant d'une autre main, non identifiée. — Voûtes: Le décor de ciel étoilé est l'œuvre d'un des prêtres de la paroisse [Information Mme Delpierre]. Il ne nous semble pas qu’il soit de la même main que les décors des murs, exception peut-être de la scène de la vie de Saint Martin. L'hypothèse que le décor actuel soit une restauration d'un décor semblable n'est par ailleurs pas totalement rejetée. — Le décor figuré sous-jacent n’a pas été attribué, son dégagement pourra peut-être mettre à jour des informations utiles. — Aucune information n’a été trouvée concernant un peintre dénommé Frichot.“
- Datation — Décor actuel: A partir de la deuxième moitié du XIXe siècle. Une source indique la date de 1886, sans que nous ayons pu trouver davantage d'informations à ce sujet [Sylvie Serre, 2002. Des recherches dans les Comptes-rendus des Conseils Municipaux à cette date et autour de cette date ne nous ont cependant pas permis de retrouver mention des décors.]. Le décor des murs semble être de deux mains différentes, et donc probablement de deux époques distinctes. Les peintures actuellement visibles sur la voûte pourrait avoir été l’objet d’une tierce campagne de décor ou bien être contemporaines de la Scène de la vie de Saint Martin. — Décor sous-jacent: XVIIe siècle - 1ère moitié du XVIIIe siècle (évaluation).