Un acte mentionne la seigneurie de Cincehours, alias Saint-Cehours, en 1468.
Geoffroy Le Maître, époux de épouse Catherine Frameri, mentionné en 1515 (?) comme seigneur des lieux, mort en 1545.
Achat du fief en 1534 par son fils Gilles Lemaître, avocat général et futur premier président du Parlement de Paris, fait construire en 1550 un manoir au milieu de terres agricoles et meurt en 1562.
Mention de Jehan Lemaître en 1637.
Mention comme nouveaux propriétaires de Charles et François du Tronchet en 1639.
Achat du domaine en 1655 par Balthazar de Méalet de Fargues, capitaine major de régiment de Bellebrune, gouverneur de Hesdin, époux de Marie Madeleine de La Rivière. Il réunit les fiefs de Cincehours, Monteloup et Launay-Courson. Mais pour avoir pris le parti du prince de Condé, il se voit confisquer le château en 1661 et condamné à la pendaison et meurt en 1665.
Louis XIV fait don du château en 1672 à Guillaume de Lamoignon, président au Parlement de Paris, époux de Madeleine Potier.
Leur fils Nicolas de Lamoignon, intendant du Languedoc, époux d'Anne-Louise Bonnin de Chalucet, en hérite en 1677 et donne au château son aspect actuel.
Leur fils Guillaume-Urbain, intendant de Rouen puis de Guyenne, époux de Marthe Françoise Méliand, en hérite à son tour en 1724.
Leur fils Guillaume de Lamoignon, président à mortier, époux de Marie Renée de Catinat, en hérite en 1742 et meurt sans postérité.
Achat du domaine en 1775 par Guillaume Joseph Dupleix de Bacquencourt, intendant de Picardie puis de Bretagne, époux Jeanne de Nogué, guillotiné en 1794.
Le château reste à leur fille Augustine Françoise de Lamoignon et à leur gendre Henri de Montesquiou Fezensac, comte d'Empire, mort en 1844.
Le château passe à leur fille Anne Rose Zoé de Montesquiou Fezensac et à leur gendre Jean-Toussaint Arrighi de Casanova, duc de Padoue, officier-général puis député de la Corse, qui fait redessiner les jardins vers 1820 par le paysagiste Louis-Martin Berthault, et meurt en 1853.
Le château passe à leur fils Ernest-Louis-Henri Hyacinthe Arrighi de Casanova, époux d'Élise Françoise Honnorez et homme politique, qui fait à nouveau redessiner les jardins vers 1860 par les jardins ont été redessinés deux fois, une première fois vers 1820 pour le duc de Padoue par les frères Denis et Eugène Bühler, et meurt en 1888.
Le château passe à sa fille Marie-Adèle-Henriette Arrighi de Casanova et à leur gendre Georges-Ernest-Maurice de Riquet, comte de Caraman, député de Seine-et-Oise, mort en 1931.
Le château passe à leur fils Ernest-Félix-Anne-Antoine de Riquet de Caraman, époux de Marie-Étiennette-Hélène de Ganay, morte en 1974.
Le château est classé au titre des monuments historiques en 1944 pour ce qui est de ses façades, toitures, installation hydraulique.
Le château passe la fille des précédents, Béatrice-Marie-Hélène de Riquet de Caraman, épouse de Roland-Marie-Raoul-Henri de Nervaux-Loys. À partir de 1982 une “Journée des Plantes de Courson” s'y tient chaque troisième week-end d'octobre, puis, à partir de 1987, chaque troisième week-end de mai. Le château est inscrit en 1992 pour ce qui est de ses parc, allée perspective, façades et toitures des communs et chapelle.
À la mort de Béatrice de Caraman en 2003, le château passe à ses deux enfants, Hélène de Nervaux-Loys épouse de Patrick Fustier, et Olivier-Maurice de Nervaux-Loys ingénieur civil des mines, époux de Patricia Bertin.