”(…) Jusqu'ici, les épreuves fournies par la méthode interférentielle ne peuvent être examinées et projetées que par réflexion: peu commodes à obtenir, peu commodes à regarder, elles sont, d’autre part, limitées à des dimensions assez réduites. Nous sommes là en présence d’une magnifique expérience de physique, ayant au point de vue théorique une importance considérable, et fort capable de consacrer à elle seule la gloire de l'homme qui l'a conçue et réalisée. Mais au point de vue photographique, si le procédé peut donner à des opérateurs très habiles — MM. Goddé et Jeulfrain, pour ne citer qu'eux, en ont donné la preuve à la Société — des résultats excellents, il ne les donne pas, même à eux, de façon certaine. C'est la raison, je crois, qui a fait abandonner par MM. Lumière les études qu'ils avaient entreprises dans cette voie. Il est à croire que les travaux poursuivis par M. Lippmann et par divers savants, en France et à l'étranger, apporteront à la méthode interférentielle la simplicité et la sécurité, surtout, qu'il faudrait: ce n'est pas encore chose faite. (…)”