La Grande Encyclopédie (1886-1902)

1. A-Alcada-de-Hénarès (1886) — 2. Alcala-la-réal-Animé (1886) — 3. Animisme-Arthur (1887) — 4. Artibonite-Baillie (1887) — 5. Baillière-Belgiojoso (1888) — 6. Belgique-Bobineuse (1888) — 7. Bobino-Bricci (1889) — 8. Brice-Canarie (1889) — 9. Canaries-Ceratosoma (1890) — 10. Cératospire-Chiem (1890) — 11. Chien-Comédie (1890) — 12. Comédie-Côtes (1891) — 13. Cotesbach-Dellden (1891) — 14. Delle-Duègne (1892) — 15. Duel-Eoetvoes (1892) — 16. Eole-Fanucci (1892) — 17. Fanum-Franco (1893) — 18. Franco-Gonon (1893) — 19. Gonsalve-Héron (1894) — 20. Héronas-Janicki (1894) — 21. Janiçon-Lemos (1895) — 22. Lemot-Manzonni (1896) — 23. Mao-Moisson (1898) — 24. Moissonneuse-Nord (1899) — 25. Nord-Part (1899) — 26. Parta-Poilpot (1899) — 27. Poincaré-Rabbin (1900) — 28. Rabbinisme-Saas (1900) — 29. Saavedra-Sigillaires (1901) — 30. Sigillateur-Thermopole (1901) — 31. Thermophyle-Zyrmi (1902).

La Grande Encyclopédie est un bon résumé de tout ce que l'on sait ou que l'on croit savoir à la fin du XIXe siècle. C'est en effet un “inventaire raisonné des sciences, des lettres, et des arts, par une société de savants et de gens de lettres”. Elle est composée de 31 volumes d'environ 1200 pages chacun et publiés entre 1886 et 1902, d'abord par Henri Lamirault, puis par la Société anonyme de la grande encyclopédie. En 2021 le Corpus Essonnien est seul à en proposer en ligne une numérisation intégralement interrogeable.

Auteurs. — Camille Dreyfus lança le projet et fut secrétaire général de rédaction pour les 18 premiers volumes. Les 13 suivants furent dirigés par Marcellin Berthelot. Il y avait en outre 11 responsables de section coordonnant des centaines de contributeurs, dont par exemple 230 pour le seul premier volume. L'ensemble comprend environ 200.000 articles, la plupart signés et dotés d'une bibliographie, 15.000 illustrations et 200 actes.

Projet (d'après la préface). — “La France, malgré des tentatives nombreuses dont quelques-unes ont été, en leur temps, couronnées de succès, ne possède pas encore un grand ouvrage encyclopédique, populaire et cependant au courant des plus récents progrès de la science moderne (…) La Grande Encyclopédie est une œuvre de haute vulgarisation. Elle se propose de constater l'état actuel de la science moderne, de dresser l'inventaire des connaissances humaines à notre époque. Étrangère aux querelles du jour, résolue à ne pas être une œuvre de combat, la Grande Encyclopédie n'a et ne peut avoir d'autre règle que l'impartialité de la science. (…) Elle expose les faits avec une scrupuleuse exactitude, les théories diverses ou contradictoires avec impartialité: il appartient au lecteur de comparer et de conclure.”