BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ HISTORIQUE & ARCHÉOLOGIQUE DE CORBEIL, D'ÉTAMPES ET DU HUREPOIX ANNÉE 1913. — . Ire LIV. A.
MONTDIDIER. IMPRIMERIE BELLIN
BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ HISTORIQUE & ARCHÉOLOGIQUE DE CORBEIL D'ÉTAMPES ET DU HUREPOIX 19º Année 1913 -
PARIS A. PICARD, ÉDITEUR, LIBRAIRE DES ARCHIVES NATIONALES ET DE LA SOCIÉTÉ DE L'ÉCOLE DES CHARTES Rue Bonaparte, 82 MCMXIII
SOCIÉTÉ HISTORIQUE & ARCHÉOLOGIQUE DE CORBEIL, D'ÉTAMPES ET DU HUREPOIX STATUTS Approuvés par arrêté préfectoral en date du 19 février 1895 ARTICLE I. Une Société est fondée à Corbeil sous le titre de Société Historique et Archéologique de Corbeil, d'Étampes et du Hurepoix. Elle a pour but les études, les recherches et les publications concernant l'histoire et l'archéologie de notre contrée et des régions circonvoisines, ainsi que la description et la conservation des monuments anciens situés dans ces mêmes régions. Elle a son siège à Corbeil et tiendra ses séances soit à la SousPréfecture, soit à la Mairie, avec l'autorisation préalable du SousPréfet ou du Maire. ART. II. La Société s'interdit toutes discussions ou publications politiques ou religieuses. - ART. III. La Société se compose de tous les fondateurs et, en nombre illimité, des personnes qui, adhérant aux Statuts, sont admises par le Conseil sur la présentation de deux membres. Le Conseil peut aussi désigner des membres correspondants qui seront nommés par l'Assemblée générale. 1513 .265 467369 .86 .2 19. année
Les mineurs ne seront admis dans la Société que sur le consentement soit de leurs parents, soit de leur tuteur. - ART. IV. Le titre de fondateur est acquis: 1° aux signataires des présents statuts, 2° à tout membre qui fait don à la Société d'une somme de cent francs au moins. ART. V. Chaque sociétaire paie une cotisation annuelle de dix francs; cependant cette cotisation est réduite à cinq francs pour les personnes appartenant au clergé et à l'enseignement. ART. VI. Tout membre adhérent qui aura effectué un versement de cent francs au moins sera exonéré du paiement des cotisations annuelles. - ART. VII. La Société est administrée par un Conseil composé de vingt et un membres, élus pour trois ans en Assemblée générale. Ce Conseil se renouvelle chaque année par tiers. Les membres sortants sont rééligibles. ART. VIII. Le Conseil, sur la proposition du Comité de publication, statue sur l'impression des travaux et la composition des bulletins; il soumet aux auteurs les modifications qu'il juge nécessaires et détermine l'ordre des insertions. ART. IX. Aucune dépense ne peut avoir lieu qu'en vertu d'une délibération du Conseil. Le trésorier ne doit effectuer aucun paiement sans le visa du Président ou d'un Vice-Président. ART. X. La Société se réunit tous les ans, au mois de mai, en Assemblée générale, soit à Corbeil, soit dans toute autre ville désignée par le Conseil. Cette assemblée nomme les membres du Conseil. Elle entend les rapports qui lui sont présentés par le Conseil et qui sont relatifs à l'état des travaux et à la situation financière de la Société. Elle délibère sur toutes les propositions qui lui sont soumises par le Conseil. – ART XI. La Société pourra organiser des excursions archéologiques, faire exécuter des fouilles, établir une bibliothèque, un musée, acquérir, recueillir ou recevoir, à titre de dons manuels, tous les objets et documents qui l'intéressent. Toutes ces questions seront décidées par le Conseil. ART. XII. Les membres correspondants reçoivent les publications de la Société et sont affranchis de toute cotisation.
ART. XIII. En cas de dissolution de la Société, les membres titulaires, réunis en une Assemblée générale spécialement convoquée à cet effet, seront appelés à statuer sur la liquidation de l'actif social et sur la destination des collections appartenant à la Société. ART. XIV. Les présents Statuts pourront être modifiés par l'Assemblée générale, sur une proposition écrite et signée de dix membres au moins, mais aucune modification ne deviendra exécutoire qu'après avoir été autorisée par l'autorité compétente, en exécution de l'article 291 du Code pénal. – ART. XV et dernier. - Un règlement intérieur, adopté par l'Assemblée générale, arrête les conditions de détail propres à assurer l'exécution des présents Statuts et le bon fonctionnement de la Société. Vu par le Président : Baron DE COURCEL, Membre de l'Institut. Vu et soumis à l'approbation de Monsieur le Préfet de Seine-et-Oise. Le Sous-Préfet de Corbeil, G. DE LINIÈRE. Le Préfet de Seine-et-Oise, Chevalier de la Légion d'honneur, autorise la « Société Historique et Archéologique de Corbeil, d'Étampes et du Hurepoix » à se constituer légalement, en vertu de l'article 291 du Code pénal et conformément aux présents Statuts. Fait à Versailles, le 19 février 1895. Pour le Préfet, Le Secrétaire-général délégué, DUFOIX.
ART. XV. Les Sociétaires ont droit à toutes les publications de la Société à partir de l'année de leur admission. ART. XVI. - Tous les Sociétaires peuvent assister aux séances du Conseil, mais ils ne peuvent prendre part aux votes. Le Président peut leur donner la parole quand ils ont à faire des communications qui rentrent dans l'ordre des travaux de la Société. Cependant le Conseil peut se former en Comité secret sur la demande de deux de ses membres. ART. XVII. ― Les auteurs pourront faire executer, à leurs frais, des tirages à part des travaux publiés par la Société. Tout tirage à part devra porter la mention du volume dont il aura été extrait. Aucun tirage à part ne pourra être mis en circulation avant la publication par la Société du travail dont il est l'objet. ART. XVIII. - Les demandes de modifications aux statuts devront être adressées au Président quinze jours au moins avant l'assemblée générale; il en sera fait mention sur les lettres de convocation. ART. XIX et dernier. - Le présent règlement pourra être modifié par le Conseil, sur la proposition et à la majorité de sept membres au moins. Afin d'assurer l'envoi exact de nos publications, Messieurs les Sociétaires sont instamment priés d'indiquer à M. le Secrétaire général, leurs changements de domicile, de titres, ou toutes autres rectifications.
LISTE DES MEMBRES Les noms précédés d'un astérisque (*) sont ceux des MEMBRES FONDATEURS qui ont racheté leur cotisation. MM. ALLEZ, au château de Belesbat, par Boutigny (S.-et-O.) et à Paris, rue de Berri, 5 bis (VIII). ALLORGE, Professeur de dessin à Montlhéry (S.-et-O.). AMIOT, avocat à la Cour, 207, Boulevard St-Germain, Paris (VII). AMODRU, ancien Député, 66, avenue des Champs-Elysées, Paris (VIII) et au Château de Chamarande (S.-et-O.). ANDRÉ, Avoué à Corbeil. ARGELIÈS, ancien Député de Seine-et-Oise, à Juvisy (S.-et-O.). AUBLET-DELAUNAY (Mme), 173, Boulevard Péreire, à Paris (XVII). *AUBRY-VITET, Archiviste-Paléographe, 69, rue de Varenne, à Paris (VIIe). ASHER, Libraire à Berlin (Allemagne). AVRECOURT (d') Roger, homme de lettres, Villa Beau-Soleil, à Montgardé, par Corbeil. BARREAU (Eugène), Juge au tribunal de commerce de Corbeil, à Ris-Orangis (S.-et-O.). BARTHÉLEMY (Louis), Ingénieur, 5, avenue de Villiers, à Paris (XVIIe). BARTISSOL, Maire de Fleury-Mérogis, par Saint-Michel-surOrge, et 17, avenue du bois de Boulogne, à Paris (XVIº). BASSERIE (Mile), 49, rue St-Vincent, au Mans (Sarthe). BAUDELOT, Avocat, 2, rue de Miromesnil, Paris (VIII®). *BERANGER (Charles), 4, rue de Marignan, Paris (VIII). *BERNON (le Baron de), à Palaiseau, et à Paris, 3, rue des Saints-Pères (VIe).
BIBLIOTHÈQUE (la) COMMUNALE DE CORBEIL, représentée par M. DUFOUR, bibliothécaire. MM. +BIZEMONT (le Comte de), au Château du Tremblois (M.-et-M.). * BIZEMONT (le Comte de), 8, rue Girardet, à Nancy (M.-et-M.). BLONDEAU, Architecte à Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne). BOBIN, Pharmacien à Étampes. BONNEFILLE, ancien Sénateur de Seine-et-Oise, à Massy (S.-et-O.). BONNEFOY, à Paris, 4, rue de la Paix (IIº). +*BOSELLI (Paul), 130, rue Royale, à Lille (Nord). +BOUCHER (Dr Paul), Médecin en chef de l'Hôpital de Corbeil. BOUCHER (Mme), à Corbeil. BOUGIN (Louis), à Paris, 3, place Jussieu (Vº). BOUJU-TANDOU (J. Albert), 45, avenue Marceau, à Paris (XVI®). BOULANGER, 19, quai Bourbon, Paris (IV). BOULE (Alphonse), Juge de paix honoraire, à Lignières (Cher). *BOURDIN (Lucien), Ingénieur chimiste, 18, Boulevard Exelmans, Paris (XVIe). BRAQUENIÉ, 16, rue Vivienne, Paris (IIe). BRICARD, Propriétaire, à Corbeil. BRINON (Gustave), à Pussay (S.-et-O.). BROSSELIN, Propriétaire à Étiolles, par Corbeil et à Paris, 89, boulevard Malesherbes (VIII). BRUNOY (la Commune de) (S.-et-O.). BUNEL, Agent d'assurances, 8, rue de la Cordonnerie, Etampes. CAHEN (G.), Maire d'Itteville, 244, rue de Rivoli, Paris (Ier). CALLIET, Banquier, ancien Maire de Corbeil. CARNOT (François), 8, avenue Montespan, à Paris (XVI). CAUVIGNY (l'Abbé), Curé de Ballancourt (S.-et-O.). *CAUVILLE (Paul de), ancien Sénateur, à Port-Toutevoye par Gouvieux (Oise) et à Paris, 7, Boulevard Beauséjour (XVI). CAYRON (l'Abbé), Curé de Lardy (S.-et-O.). CHARON, Professeur, chez M. Gignot, à Vert-le-Petit (S.-et-O.). CHATELIN, Avoué à Corbeil. *CHATONEY (Eugène), 6, rue Meissonier, à Paris (XVIIe). CHEHET, Ingénieur, 54, rue de la Bienfaisance, Paris (VIII). CHERON, à Lardy (S.-et-O.). CHEUVREUX, à Étiolles par Corbeil, et à Paris, 4, rue de Téhéran (VIII).
MM. CHEVALIER (Léon), Conseiller-Maître honoraire à la Cour des Comptes, à Soisy-sous-Étiolles, et à Paris, 216, rue de Rivoli (Ier). CIBIEL (Alfred), Député de l'Aveyron, au Château de Tigery, et 53, rue Saint-Dominique, à Paris (VII). CLAVIER (MI), Professeur à Corbeil. CLAVIER (Paul), Architecte, 21, rue de la Cordonnerie, Etampes. CLAYE, Notaire à La Chapelle-la-Reine (Seine-et-Marne). COCHIN (Henry), Député du Nord, au château de Mousseau par Evry-Petit-Bourg, et à Paris, 5, avenue Montaigne (VIII) Collardeau du HEAUME (Philéas), 6, rue Halévy, à Paris (IX*). COLLÈGE (le) GEOFFROY-SAINT-HILAIRE, à Etampes. COLLOMP, 31, rue Marbeuf, Paris (VIII). † COPPÉE (François), Membre de l'Académie française. Couraud (l'Abbé), Curé de Garches (S.-et-O.). *COURCEL (le Baron Alphonse de), Sénateur, au château d'AthisMons (S.-et-O.), et à Paris, 10, boulevard Montparnasse (XVe). * + COURCEL (Georges de), à Vigneux. * COURCEL (Robert de), Secrétaire d'Ambassade, à Vigneux (S.-et-O). * COURCEL (Valentin de), à Athis-Mons (S.-et-O.), et à Paris, 20, rue de Vaugirard (VI). COURCEL (Valentin de), Archiviste-paléographe, 20, rue de Vaugirard, Paris (VI). COURCEL (Madame Henry de), 14, rue Jean-Goujon, à Paris (VIII®). CREUZET, Principal clerc d'avoué, à Corbeil. * CROS (Louis), Notaire, à Corbeil. CUGINAUD, Conservateur des hypothèques, à Corbeil. DAMERON, Architecte, 19, rue des Petites Bordes, à Corbeil. Dancongnée, 4, rue du Général Foy, Paris (VIII). Danzas (Mile), 49, rue Ampère, à Paris (XVIIe). +DARBLAY (Aymé), au Château de Saint-Germain. DARBLAY (Robert), au Château de St-Germain, par Corbeil. * DARBLAY (Rodolphe), au Château de St-Germain. DARBLAY (François), au Château de St-Germain. DARNET (Jérôme), Greffier en chef du tribunal de Corbeil.
DECAUVILLE (Mme), au Châlet Labrousse, à Saint Germain-lèsCorbeil. MM. DELABRECQUE, avoué à Corbeil. DELAUNAY, Maire de Saintry, par Corbeil, et à Paris, 39, Boulevard Beaumarchais (III). DELESSARD (Mme Edouard), 16, rue Gay-Lussac, à Paris (Ve). DELESSARD (Ernest), Ingénieur civil, à Lardy (S.-et-O.). * DEPOIN (Joseph), Secrétaire général de la Société historique de Pontoise, 50, rue Basse, à Pontoise, et à Paris, 150, boulevard St-Germain (VIe). DESRUES (l'Abbé), Curé Doyen de l'Isle-Adam (S.-et-O.). DESTARAC (l'Abbé), Curé de Méry-sur-Oise (S.-et-O.). DORMANN, Imprimeur, à Etampes. DOUCET (Jacques), 19, rue Spontini, Paris (XVI®). DROUIN (G.), 4, place des Saussaies, Paris (VIIIe). DUBIEZ, 35, rue Evezard, à Etampes. DUBOIS (Robert), 7, rue d'Enghien, à Paris (X), et à Brunoy, 16, rue du Réveillon (S.-et-O.). DUFAURE (Amédée), ancien Député, au Château de Gillevoisin par Chamarande, et 116 bis, avenue des Champs-Élysées, à Paris (VIIIe). Dufour (M. A.), Conservateur de la Bibliothèque et des Archives de la ville de Corbeil, rue du 14 Juillet, 21, à Corbeil. DURAND (M. le Général L.), 91, rue St-Spire, à Corbeil. DUREY-COMTE (le Dr), à Corbeil. + DUVAL (Rubens), Professeur honor. au Collège de France. DUVAL (Mlle), Institutrice à Palaiseau (S.-et-O.). ETAMPES (le musée d'), représenté par M. Girondeau, conservateur. * FERAY (Georges), 21, Avenue de l'Alma, à Paris (VIII•). FLAMMARION (Camille), Directeur de l'Observatoire de Juvisy, à Juvisy, et à Paris, 16, rue Cassini (XIV). FLIZOT, libraire, à Étampes. FOSSE (A.), Villa Max. et Gaby, rond-point du Donjon, à Brunoy (S.-et-O.). FOUCHER (l'Abbé), Curé-archiprêtre de Corbeil.
MM. FROMAGEOT, avocat, 11, rue de l'Université, Paris (VII®). GANAY (le Marquis de), au Château de Courances, par Milly (S.-et-O.), et à Paris, 9, avenue de l'Alma (VIIIe). GANDRILLE (Mme), à St-Germain-lès-Corbeil, par Corbeil. GARNIER, ancien Maire de Corbeil, quai de la Pêcherie, à Corbeil. GATINOT, Inspecteur primaire honoraire, adjoint au Maire de Montgeron (S.-et-O.). GAUDIN, Entrepreneur de travaux, à Corbeil. GAUTHIER, Entrepreneur à Corbeil. GEOFFROY, Inspecteur à la Cie P. L. M., à Corbeil. GÉRARD (Octave), 41, Boulevard de la Tour-Maubourg, Paris (VII®). Mgr GIBIER, Evêque de Versailles, à l'Evêché de Grandchamp, à Versailles. M. GIRARD, 13, rue Parrot, Paris (XII). GIRARD (Mme), 61, rue Parisis, à Dreux (Eure-et-Loir). MM. GIRONDEAU, Professeur au Collège d'Etampes. GRAILLOT, Chef d'institution, à Montlhéry (S.-et-O.). GRAND (Emile), Avoué à Corbeil. GRAND (Mlle M.), à Corbeil. GRANDS MOULINS de Corbeil (M. le Directeur des). GRONNIER, principal du Collège Geoffroy-St-Hilaire, à Etampes. GUÉBIN (Mme), 28, rue d'Assas, Paris (VI). GUILBERT (Denys), Avocat, au Château du Colombier, par StChéron, et à Paris, 116, rue de Rennes (VI). GUILLARD, Banquier, à Corbeil. GUYOT (Mme Vve), 63 bis, rue du Rocher, à Paris (VIII®). GUYOT (Joseph), au Château de Dourdan, à Dourdan, (S.-et-O.), et à Paris, 30, rue de Condé (VI•). HABER (André), Avoué, à Corbeil. + HAURÉAU (Barthélemy), Membre de l'Institut. HAÜET (Maurice), 10, avenue de Villiers, à Paris (XVII). HERVIER (Marcel), à Essonnes (S.-et-O.). HINQUE (Edmond), à Yerres (S.-et-O.), et à Paris, 94, boulevard Haussmann (VIII). HUMBERT, Notaire à Brunoy (S.-et-O.).
MM. Houssoy (le Comte du), au Château de Frémigny, par Bouray, (S.-et-O.), et 5, rue Beaujon, à Paris (VIII). HUET (Edmond), 12, rue St-Jacques, à Étampes. HUTTEAU (Léonce), 3, rue Saint-Jacques à Etampes. * JACQUEMOT (l'Abbé), Curé-Doyen d'Argenteuil (S.-et-O.). JALLEY (l'Abbé), Curé de Grigny, par Ris-Orangis (S.-et-O.). JEANCOURT-GALIGNANI, Maire d'Etiolles, par Corbeil, et à Paris, 82, rue du faubourg St-Honoré (VIIIe). JARRY (Henri), Membre du Conseil départemental d'hygiène, à Corbeil. JOANNE (Edmond), Hôtel de Nesmond, 55 et 57, quai de la Tournelle, à Paris (Vº). JOUBERT, 25, rue d'Hauteville, Paris (Xe). JOZON (Maurice), Notaire à Corbeil. LA BAUME-PLUVINEL (Mlle de), au Château de Marcoussis, et à Paris, 9, rue de la Baume (VIIIe). LABOURET (Camille), Conseiller d'Ambassade, 2, rue du Cirque, à Paris (VIII), et à Champrosay, par Draveil (S.-et-O.). LACOMBE (Paul), Trésorier de la Société de l'histoire de Paris, 5, rue de Moscou, à Paris (VIII®). LADMIRAL (le D¹), à Étiolles, par Corbeil. LAROCHE (Mme Jules), rue Saint-Spire, à Corbeil. LASNIER (E.), Receveur des Finances, en non activité, 28, rue de Champlouis, à Corbeil. LAUDERAUT (l'Abbé), Curé de St-Martin, à Étampes. LAURISTON (de), Propriétaire au Coudray-Montceaux, par le Plessis-Chenet (S.-et-O.). LAVALLÉE (Pierre), Conservateur des Collections de l'Ecole Nationale des Beaux-Arts, au Château de Segrez, par Boissysous-St-Yon, et à Paris, 49, rue de Naples (VIIIe). LAVOLLAY (Maurice), Quai de la Pêcherie, à Corbeil. LEBRET, ancien Garde des Sceaux, Avocat à la Cour, 11, rue Michelet, Paris (VIº). LE GAL (l'Abbé), Curé de Brunoy (S.-et-O.). * LEGRAND (Maxime), Avocat, 98, rue Saint-Jacques, à Étampes. *LEHIDEUX (Roger), à la Brégallière, à Brunoy, et à Paris, 3, rue Drouot (IX).
MM. LEPROUST (l'Abbé), Curé de St-Gilles, à Étampes. LELONG, Notaire à Corbeil. LEMAIRE (A.), Adjoint au Maire à Corbeil. LEMAY (l'Abbé), 3, rue Alexandre Dumas, à Marly-le-Roi (S.-et-O.). LE MICHEL, Propriétaire à Saintry, par Corbeil. LESCUYER, Notaire, à Etampes. LE PAIRE (Jacques-Amédée), à Lagny (S.-et-M.). LIOUVILLE, au Chalet de Rochefort, à St-Germain, par Corbeil.. LOISEL (Albert), rue du 14 Juillet, 21 bis, à Corbeil. LORIN, Avoué, Secrétaire-général de la Société historique de Rambouillet, à Rambouillet. MAILLE ST-PRIX, au Château de la Grange, par Évry-PetitBourg, et à Paris, 11, Square de Messine (VIII®). MAINFROY (Maurice), à Saint-Jean-en-l'Isle, à Corbeil. MALLET, père, Banquier, à Corbeil. MALLET fils (Louis), Banquier, à Corbeil. MAREUSE (Edgar), Secrétaire du Comité des Inscriptions parisiennes, 81, boulevard Haussmann, à Paris (VIII®). MARION (Mme), 39, rue Saint Jacques, à Étampes. MARIEZ, Directeur de l'Usine à Gaz de Nancy (M.-et-M.). MARQUIS (Mme Léon), 3, rue du Flacon, à Etampes. MARTELLIÈRE, ancien Magistrat, 59, rue Claude-Bernard, Paris (Ve). MARTELLIÈRE fils, Architecte, 59, rue Claude-Bernard, Paris (Vº). MARTIN, Entrepreneur de travaux, à Corbeil. MASSON, Directeur des Ateliers de Chantemerle, à Essonnes (S.-et-O.). MASSUCHETTI (l'Abbé), Chanoine, 2, place de la Cathédrale, à Versailles. +MAUBAN (Georges), à Soisy-sous-Etiolles. MÉLINGE (l'Abbé), 34, quai d'Orléans, Paris (IV). MONCANY (le Dr), à Corbeil. MONTGERMONT (le comte G. de), 62, rue Pierre Charron, à Paris (VIII), et au château de Montgermont, par Ponthierry (S.-et-M.). MOTTHEAU fils, à la Métairie de Madame, par Méry-ès-Bois (Cher). ANNÉE 1913. - Ir LIV. B.
OUDIOU (Mme), 12, avenue Darblay, à Corbeil. PAILLARD, Huissier, à Brie-Comte-Robert (S.-et-M.). PAISANT, Président honoraire du Tribunal de Versailles, 47 rue Neuve à Versailles. MM. PALLAIN, Gouverneur de la Banque de France, Hôtel de la Banque, à Paris (Ier). PAPIN, Agent des Assurances générales, à Corbeil. PARET (Georges), 6, rue Weber, Paris (XVIe) et au Château de Rottenbourg, à Montgeron (S.-et-O.). PASQUET (Alfred-Marc), Architecte à Corbeil. PASTRÉ (Aymé), au Château de Beauvoir, par Evry-Petit-Bourg, et à Paris, 14, rue François Ier (VIII®). PAULIN (M¹¹le), Institutrice à St-Germain, par Corbeil. PELLERIN, à Saintry, par Corbeil. PÉRIN (Louis), à Ris-Orangis, et à Paris, 8, rue des Écoles (Ve). PÉRIN (Félix), à Morsang-sur-Orge, par Savigny-sur-Orge (S.-et-O.). PETIT (Mme Félix), Propriétaire, rue St-Spire, à Corbeil. * PIERREDON, 150, avenue des Champs-Elysées, Paris (VIII). PILLAS (Albert), ancien Trésorier-payeur-général, 20, rue de Mouchy, à Versailles. PILLAULT (l'abbé), Curé de Saint-Cyr-la-Rivière, par Saclas (S.-et-O.). PINARD (André), au Château de Champcueil, par Mennecy, et à Paris, 54, quai Debilly (XVIº). PINTEAUX, 52, rue de Turbigo, Paris (IIIe). PLANCOUARD (Léon), Correspondant du Ministère de l'Instruction publique, à Arthies, par Magny-en-Vexin (S.-et-O.). POPOT père, Caissier central honoraire de la Caisse d'épargne de l'arrondissement de Corbeil, à Corbeil. PORLIER, 34, rue Charles Jozon, à Corbeil. Prestat, 40, rue des Écoles, à Paris (Vº). RABOURDIN (Charles), Maire de Paray, 43, rue de Rennes, à Paris (VI). RADOT (Émile), ancien Président du tribunal de Commerce de Corbeil, à Essonnes (S.-et-O.) RAVAUT (Paul), 114, avenue des Champs-Elysées, Paris (VIII*).
MM. RESVE, Chef d'institution à Montlhéry (S.-et-O.). RICHEMOND, Boulevard Malesherbes, 88, à Paris (VIII). RICHERAND (le Baron), Maire de Villecresnes, et à Paris, 13, rue Paul-Louis Courrier (VII). RILLY (le Comte de), au Château d'Oyzonville, par Sainville (Eure-et-Loir). RISCH, Instituteur à Saulx-les-Chartreux, par Longjumeau (S.-et-O.). ROBIN fils, Marbrier, à Corbeil. ROUSSEL, Docteur de l'Université de Paris, Chimiste-Expert au Tribunal civil de la Seine, 71, rue de Grenelle, Paris (VII®). ROUSSELIN (l'Abbé), Curé du Mesnil-Aubry (S.-et-O.). ROUSSEAUX, ancien Avoué à Corbeil. SABROU (Charles), rue St-Spire, à Corbeil. SAINTIN (Alfred), Maire de Montlhéry (S.-et-O.). SAINT-PERIER (le Cte de), au Château de Morigny, par Étampes et à Paris, 24, rue Bac (VII). * SAY (Mme), à Paris, 79, avenue Malakoff (XVI®). SIMON (Paul), Architecte, à Villeneuve-St-Georges (S.-et-O.). SIMON (André), Conseiller général de Seine-et-Oise, Maire de Bruyères-le-Châtel (S.-et-O.). SIMON (l'Abbé), Curé de Livry (S.-et-O.). SUBERCAZE (le Dr), à La Ferté-Alais (S.-et-O.). TANON (M. L.), Président de Chambre à la Cour de Cassation, 46, rue Jacob, à Paris (VIº). TARRIDE, Maire de Boissy-St-Léger (S.-et-O.). TAVERNIER, Architecte, 19, rue Soufflot, à Paris (Vº). TERQUEM, à New-York (États-Unis). TETON (Gabriel), Instituteur à Épinay-sous-Senart, par Brunoy (S.-et-O.). THIRROUIN (Achille), à Lisses, par Essonnes (S.-et-O.). THOMAS, Architecte de la ville, à Corbeil. THOMAS (Henri), 25, rue St-Jacques, à Etampes. TOURNEUX (Maurice), à Morsang-sur-Orge, clos de la Guérinière, et à Paris, 34, quai de Béthune (IV).
MM. *TREUILLE (Raoul), 156, rue de Rivoli, à Paris (Ier). TREILHARD (le Comte), au Château de Marolles-en-Hurepoix, et 10, avenue de Messine, à Paris (VIII). VALLET (l'Abbé), Curé de Ste-Escobille, par Authon-la-Plaine (S.-et-O.). VAUFRELAND (le Baron de), Maire de Morsang-sur-Seine, au château des Roches, commune de Morsang-sur-Seine, et à Paris, 38, avenue Gabriel (VIII). VAVASSEUR (l'Abbé), Vicaire-général du diocèse de Versailles, 16, rue des Rossignols, à Versailles. VIGNAT, Greffier de la Justice de Paix à Corbeil. VERLEY (Gaston), Architecte, à Corbeil. VERNHOLES, Architecte et Professeur de dessin, à Dourdan. VIAN (Paul), Notaire honoraire, 9, rue Boissy-d'Anglas, à Paris (VIIIe). VILLENEUVE-SAINT-GEORGES (la Commune de) (S.-et-O.). VOLLANT (Louis), Ingénieur civil, 7, rue de Villersexel, Paris (VII). WARIN, Directeur des Papeteries d'Essonnes, à Soisy-sousEtiolles (S.-et-O). WALTER (Henri), au Mesnil-Longpont, par Montlhéry, et 217, rue Saint-Honoré, à Paris (Ier).
MEMBRES HONORAIRES CORRESPONDANTS MM. COÜARD (Emile), Archiviste de Seine-et-Oise, en retraite, à Versailles. DUTILLEUX (A.), Chef de division honoraire à la Préfecture de Seine-et-Oise ; à Versailles, 19, avenue de Picardie. LEFEVRE (Eugène), Conservateur à la Bibliothèque d'art et d'archéologie, 36 bis, rue Jouffroy, Paris (XVII). PHARISIER, Rédacteur en chef de l'Abeille de Seine-et-Oise, à Corbeil. STEIN (Henri), Archiviste aux Archives nationales, 38, rue Gay-Lussac, à Paris (Ve). BONNIN (l'Abbé), Curé d'Ablon (S.-et-O).
LISTE DES MEMBRES DU CONSEIL D'ADMINISTRATION MM. BRICARD, propriétaire à Corbeil. COURCEL (le Bon A. de), d'AthisMons. COURCEL (V. de), d'Athis-Mons. CREUZET, de Corbeil. CROS (Louis), notaire à Corbeil. DAMERON, à Corbeil. DEPOIN (Joseph), de Paris. DUFOUR (M. A.), de Corbeil. DUTILLEUX (A.), de Versailles. MM. JARRY (H.), de Corbeil. LASNIER (E.), de Corbeil. LEGRAND (Maxime), d'Étampes. LELONG (M.), notaire à Corbeil. MAREUSE (Edgar), de Paris. MARTELLIÈRE (Paul), de Paris. POPOT père, de Corbeil. ROUSSEAUX, de Corbeil. TOURNEUX (Maurice), à Paris. VOLLANT, à Paris. HUTTEAU (L.), d'Etampes. BUREAU DE LA SOCIÉTÉ Présidents d'honneur: M. le Sous-Préfet de Corbeil. M. le Sous-Préfet d'Étampes. Président : Vice-Présidents : Secrétaire-Général : Trésorier: M. le Baron de COURCEL, Sénateur, membre de l'Institut. M. V. de COURCEL, d'Athis-Mons. M. CROS (Louis), notaire à Corbeil. M. M. LEGRAND, d'Etampes. M. DUFOUR, Conservateur du Musée Saint Jean. M. POPOT père, caissier central honoraire de la Caisse d'Épargne de Corbeil. Secrétaire-Rédacteur: M. M. LELONG, notaire à Corbeil. COMITÉ DE PUBLICATION MM. V. de COURCEL, d'Athis-Mons, vice-Président. CROS (Louis), vice-Président. Max. LEGRAND, d'Étampes, vice-Président. A. DUFOUR, Secrétaire général.
SOCIÉTÉS CORRESPONDANTES Société de l'histoire de Paris et de l'Ile de France. Société historique et archéologique de Pontoise et du Vexin. Société archéologique de Rambouillet. Société historique et archéologique du Gâtinais. Société archéologique de Sens, à Sens (Yonne). Société des sciences morales, des lettres et des arts de Seineet-Oise, à Versailles. Commission des antiquités et des arts de Seine-et-Oise, à Versailles. La Bibliothèque de l'Académie Royale des belles-lettres, d'histoire et des antiquités à Stockholm (Suède). Société des Amis des monuments et des arts, Hôtel de Sully, 62, rue St-Antoine, Paris (IV). Société française d'archéologie, 8, rue Chateaubriand, Paris (XVIIe). M. Louis Serbat, secrétaire général. Société archéologique d'Eure-et-Loir, à Chartres (Eure-et-Loir). Société historique et archéologique de Brie-Comte - Robert (Seine-et-Marne). Société des Bollandistes, 22, Boulevard St-Michel, à Bruxelles (Belgique). Bulletin historique du diocèse de Lyon, place Fourvière, Lyon (Rhône). Société Dunoise, à Châteaudun (Eure-et-Loir). Société archéologique de Château-Thierry. Société archéologique, scientifique et littéraire du Vendômois, à Vendôme (Loir-et-Cher). La Bibliothèque de la Ville de Paris, à l'Hôtel Saint-Fargeau, 29, rue de Sévigné, à Paris. La Société archéologique et historique de Clermont (Oise). La Société des Sciences historiques et naturelles de Semur (Côte-d'Or). La Société d'archéologie, sciences, lettres et arts du département de Seine-et-Marne, à Melun (Seine-et-Marne). La Société historique et archéologique de Noyon (Oise).
SOCIÉTÉ HISTORIQUE & ARCHÉOLOGIQUE DE CORBEIL, D'ÉTAMPES ET DU HUREPOIX COMPTE-RENDU DES SÉANCES SÉANCE DU CONSEIL D'ADMINISTRATION Tenue le 15 Mai 1913 à l'Hôtel de Ville de Corbeil. Présidence de M. Louis CROS, Vice-président. Etaient présents: MM. Bricard, Creuzet, Cros, Dameron, Dufour, Jarry, Lasnier, Mareuse et Tourneux. Sont excusés: M. le baron de Courcel, MM. Valentin de Courcel, Popot, Depoin, Hutteau, Max Legrand, Lelong et Rousseaux. Le procès-verbal de la dernière séance (20 Mai 1912) est lu et adopté sans observations. M. le Président invite ensuite le Secrétaire général à faire connaître les changements survenus dans la Société depuis la dernière réunion du Conseil, décès, démissions et entrées de membres nouveaux. Le Secrétaire général, se rendant à cette invitation, annonce que trois décès se sont produits en 1912. Ce sont ceux de : Madame Lecacheur, 19 Mai 1912; M. Mottheau, de Brunoy, 12 Décembre 1912, et M. Forteau, 1er Octobre 1912. 1913. - I. I
M. le Président dit que ces trois décès constituent pour la Société une perte cruelle, qu'en particulier M. Mottheau, par sa belle histoire de Brunoy, avait contribué à donner à nos publications l'éclat et le relief qui les font tant apprécier par nos sociétaires et par beaucoup de chercheurs et de savants. Nous avons dû enregistrer aussi les six démissions suivantes : M. Royer, à Dourdan. M. l'Abbé Glimpier, ancien Curé de Saint-Sulpice de Favières. M. Ducastel, Architecte à Juvisy. M. Auscher, Ingénieur à Versailles. M. Georges Petit, à Corbeil. M. Thibaut, de Saintry. Pour combler ces vides, le Secrétaire annonce l'entrée dans la Société, en 1912, de quatorze membres nouveaux, dont voici les noms : M. François Darblay, au Château de Saint-Germain. M. Mariez, Directeur de l'usine à gaz de Corbeil, aujourd'hui, en la même qualité, à l'usine de Nancy (M.-et-M.). M. Tarride, Maire de Boissy-St-Léger. M. Lavollay (Maurice), à Corbeil. M. Gautier, Entrepreneur à Corbeil. M. Cuginaud, Conservateur des Hypothèques à Corbeil. M. Chatelin, Avoué à Corbeil. M. le Comte de Saint-Périer, à Morigny, par Etampes, et à Paris, 24, rue du Bac. M. Gustave Cahen, Maire d'Itteville et à Paris, 244, rue de Rivoli. M. le Dr Subercage, à la Ferté-Alais. M. Roger d'Avrecourt, Homme de Lettres à St-Pierre du Perray. M. Liouville, à St-Germain-lès-Corbeil. M. l'Abbé Pillault, Curé de St-Cyr-la-Rivière. M. Rodolphe Darblay, au Château de St-Germain, inscrit comme fondateur. Le Comité se félicite de ces adhésions nouvelles. Le Secrétaire général annonce ensuite que les bulletins de 1912 ont pu paraître en temps normal. Il invite le Conseil à délibérer sur la demande de souscription au tome II de l'album des objets mobiliers classés de S.-et-O. qui doit paraître en 1914. Cet album comprendra nombre d'objets des arrondissements de Corbeil et d'Etampes, et le prix de souscription ne
sera peut être pas supérieur à celui du premier volume déjà paru : 2 fr. 10. Le Conseil décide à l'unanimité de souscrire 250 exemplaires de cette intéressante publication, dont le premier volume a été accueilli par les membres de la Société avec un vif intérêt. Il est donné ensuite au Conseil un exposé sommaire de la situation financière de la Société au 31 Décembre 1912. Cette situation est jugée satisfaisante, le détail en sera donné à la très prochaine Assemblée Générale. Le Secrétaire général annonce que le musée Saint-Jean vient de s'augmenter d'un don d'une vingtaine de deniers Carolingiens trouvés aux environs de Pontoise, et offerts à la Société, pour son musée, par M. le Comte de Beauchamp. Le Conseil vote des remerciements au généreux donateur, auquel un extrait du présent procèsverbal sera adressé par les soins du bureau. Le Conseil, pour procéder au remplacement de M. Mottheau, décédé, proposera à l'Assemblée générale la nomination de M. Gatinot, inspecteur primaire honoraire, demeurant à Montgeron. L'échange des publications avec la Société historique de Noyon est autorisé. Le Conseil décide ensuite que l'Assemblée Générale aura lieu à Corbeil le Lundi 2 Juin 1913, à 3 heures 1/2 précises, au lieu ordinaire des séances. Cette assemblée désignera le but et la date de l'excursion de 1913. Le Conseil approuve le projet de son vice-président, qui propose la visite de la ville de Sens (Yonne) et la date du 23 Juin. Le Conseil s'entretient ensuite des excursions à faire au cours des années suivantes; on parle successivement des buts d'excursion ciaprès : Paris (Le Marais), Meaux, Montfort L'Amaury, Saint-Denis, etc. Et l'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 5 h. 1/2.
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE Tenue le lundi 2 Juin 1913 à l'Hôtel de Ville de Corbeil. Sous la présidence de M. L. CROS, Vice-Président. La séance est ouverte à 3 heures 1/2. Etaient présents: MM. Cros, Général Durand, Jarry, Lasnier, Popot, Robert Dubois, Humbert, Rousseaux, Dufour, Bricard, Collomp, Lelong, Gatinot, Dameron, Creuzet, Périn de Morsang-sur-Orge, Delaunay de Saintry. Se sont excusés : MM. Hemmer Schmidt, maire de Villeneuve-Saint-Georges; L.-E. Lefèvre, de Paris; Maurice Tourneux, de Paris; le Baron de Courcel; Hutteau, d'Etampes; Paul Simon, de Villeneuve-St-Georges; V. de Courcel, André, avoué à Corbeil; Marc-Pasquet, l'Abbé Lemay, de Marly; M. Max Legrand, d'Etampes. M. le Président donne la parole à M. le Secrétaire général pour la lecture de son rapport sur la situation et les travaux de la Société pendant l'année 1912. Celui-ci s'exprime en ces termes : Rapport du Secrétaire Général MESSIEURS ET Chers COLLÈGUES, Conformément à l'usage et à nos statuts, je viens vous rendre compte de la marche et des travaux de notre Société pendant l'année 1912. Mais avant de commencer, je dois vous parler des Collègues que la mort nous a enlevés au cours de l'année 1912, et ce n'est pas sans regrets que j'aborde le détail de cette liste funèbre. En 1911, nous avions perdu dix membres de notre Société. Dans notre rap-
port, aussi bien que par nos notices nécrologiques, nous leur avons rendu les honneurs qu'ils méritaient, justifiant ainsi les regrets que leur perte nous inspirait. L'année 1912 a été plus favorable pour nous, puisque je n'ai à signaler pour cette année que trois décès, ceux de Madame Lecacheur (19 mai 1912), de M. Mottheau, de Brunoy (12 décembre 1912), et de M. Forteau, d'Etampes, dont le décès est survenu le 1er Octobre 1912. Nous nous sommes associés au deuil de la famille de Madame Lecacheur par un article inséré dans le bulletin nécrologique de 1912. Quant aux deux éminents collaborateurs que furent pour nous MM. Mottheau, de Brunoy et Ch. Forteau, d'Etampes, nous leur avons consacré des notices spéciales qui ont été insérées dans le 2e Bulletin de 1912, au chapitre réservé à la nécrologie. Nous n'avons donc que trois décès à déplorer en 1912, mais, pour mémoire seulement, je puis indiquer deux décès arrivés en 1913. M. Mallet père, décédé à Hyères le 25 mars 1913 et M. Durandet, curé de Ris-Orangis, mort le 4 janvier 1913. Ces deux regrettés Collègues ouvriront la liste funèbre dans le compte-rendu de l'année 1913. Aux trois décès que nous avons eu à déplorer en 1912, nous devons ajouter les démissions suivantes qui se sont produites au cours de la même année. Ces démissions sont au nombre de six : M. Royer, de Dourdan, par lettre. M. l'Abbé Glimpier, ancien Curé de Saint-Sulpice de Favières, qui nous a avisé, par lettre, de son désir de se retirer. M. Thibaut, de Saintry, actuellement à Versailles, par refus de quittance. M. Ducastel, architecte à Juvisy, par lettre. M. Georges Petit, agent d'assurances à Corbeil, par lettre. M. Auscher, de Versailles, Ingénieur, qui nous avait avisé un an d'avance, verbalement et par écrit, de son intention de se retirer. Trois décès et six démissions nous ont donc causé neuf vides que nous vous proposons de combler par les admissions suivantes qui ont été inscrites au cours de l'année 1912. Ces nouveaux membres sont au nombre de 14, voici leurs noms : M. Gustave Cahen, Maire d'Itteville et 244, rue de Rivoli, Paris. M. le Dr Subereaze, de la Ferté-Alais. M. Roger d'Avrecourt, Homme de Lettres à Saint-Pierre du Perray. M. Liouville à Saint Germain-lès-Corbeil. M. l'Abbé Pillault, Curé de Saint-Cyr-la-rivière. M. Rodolphe Darblay, au Château de Saint-Germain, qui s'est fait inscrire comme membre fondateur. M. Darblay François, au Château de Saint-Germain.
M. Mariez, Directeur de l'Usine à gaz de Corbeil, aujourd'hui en la même qualité, à l'usine de Nancy. M. Tarride, Maire de Boissy-Saint-Léger. M. Lavollay Maurice, de Corbeil. M. Gautier, Entrepreneur de travaux à Corbeil. M. Cuginaud, Conservateur des Hypothèques, à Corbeil. M. Châtelin, Avoué à Corbeil. M. le Comte de Saint-Perrier, à Morigny-par-Etampes, et à Paris, 24, rue du Bac. En outre de ces quatorze nouveaux Collègues, je puis vous annoncer l'adhésion de trois nouveaux membres de notre Société, inscrits en cette année 1913 et qui devront figurer sur la liste de cette même année. Les neuf vides produits en 1912 sont donc plus que comblés et nous devons nous féliciter de notre situation actuelle. Je dois maintenant vous parler de nos travaux et de ce que nous avons fait en 1912; Les deux bulletins de cette année ont paru, sans trop de retard, et le 1er de 1913, en voie d'exécution, est déjà fort avancé. Le 1er bulletin de 1912 contient la suite de l'importante monographie de SaintMartin d'Etampes, due à notre regretté collègue M. Forteau; ce travail est très apprécié à Etampes, où deux de nos Collègues se sont engagés à payer les frais du tirage à part que l'auteur avait demandé, et ont vivement insisté auprès de nous pour que nous ne laissions point inachevé ce travail si important pour l'histoire d'Etampes. C'est un devoir pieux auquel nous ne manquerons pas, et comme nous avons le manuscrit entier de cette œuvre, nous avons promis d'en poursuivre jusqu'au bout la publication qui est d'ailleurs fort avancée déjà. Ce mème bulletin contient encore une notice intéressante de notre excellent Confrère, M. Gatinot, de Montgeron, sur une arrestation à Montgeron en 1794. C'est une curieuse contribution à l'histoire de la révolution dans cette commune et qui offre un vif intérêt par les noms connus qui y sont cités, Condorcet, Grouchy, Loménie de Brienne, etc. A la suite se trouve l'histoire des communications, à travers les âges, entre Paris et Corbeil, avec les divers modes de voyager selon les époques, depuis l'antique Coche d'eau appelé le Corbillard, jusqu'au chemin de fer actuel, en passant par les diligences et les bâteaux à vapeur. Pour compléter ce travail, nous avons inséré à la suite, un article inédit de l'Abbé Guiot, daté de 1795 et intitulé : Recherches historiques sur le coche de Corbeil. L'Abbé Guiot l'a bien connu, ce fameux coche, car, à l'époque où il écrivait cet article, le coche de Corbeil était l'unique moyen de communication de notre ville avec Paris. Ce double article sur les moyens dont usaient nos ancêtres pour voyager, est un retour en arrière qui ne manque pas d'intérêt. A la suite, se trouve une notice sur le Martyre de Sainte Julienne, d'après une
peinture murale de l'église Notre-Dame d'Etampes, due à notre collègue et collaborateur M. Louis Eugène Lefèvre, Conservateur à la Bibliothèque d'art et d'Archéologie, fondée à Paris par M. Jacques Doucet. Cette notice est agrémentée d'une grande et belle gravure hors texte, montrant la peinture de Notre-Dame d'Etampes telle qu'elle existe aujourd'hui. Les recherches faites par M. L. E. Lefèvre, pour retrouver les origines de cette peinture, augmentent encore l'intérêt que mérite sa belle notice. Monsieur Maxime Legrand, l'érudit historien de la ville d'Etampes, nous a donné un article qu'il intitule modestement: Notes pour servir à l'histoire de l'Eglise Collégiale Sainte-Croix d'Etampes. M. M. Legrand s'est beaucoup occupé de cette église Sainte-Croix, disparue aujourd'hui ; il lui a consacré des travaux importants et de longue haleine; il a donc toute l'autorité voulue pour en parler; la notice qu'il nous donne aujourd'hui est une simple contribution à l'histoire de cette église, à propos de ses cloches, fondues en 1791-92. Ce Bulletin se termine par une histoire de la forêt de Séquigny, connue dans nos environs sous le nom de forêt de Sainte-Geneviève-des-bois; cette histoire, inspirée par des documents anciens retrouvés dans un vieux château de cette région, nous apprend ce que fut cette forêt au moyen âge et nous initie à tous les démêlés et procès dont sa possession fut le prétexte jusqu'aux temps modernes. On a joint à cette histoire la reproduction d'un curieux plan de 1768 qui en est le corollaire utile; ce plan, de grande dimension, que nous avons dû réduire à notre format, porte le titre suivant : Plan général des Seigneuries de Sainte-Geneviève, Morsan, Villemoisson et le Perray, par Julien, 1768. Le second Bulletin de 1912 commence avec une suite de la monographie de Saint-Martin d'Etampes, par M. Forteau, dont nous avons parlé plus haut; elle occupe les pages 68 à 94 de ce Bulletin. Nous trouvons ensuite un nouvel article de M. Maxime Legrand, qu'il a intitulé : La plus ancienne vue d'Etampes, XV1° siècle. C'est une étude fort curieuse de l'iconographie ancienne de la ville d'Etampes. Après avoir étudié toutes les gravures du temps passé qui représentent cette ville, M. Legrand les compare avec celle qu'il a retrouvée et qu'il croit appartenir à une édition allemande de Sébastien Munster; il en juge ainsi après l'avoir comparée avec celles des autres auteurs du XVIe siècle. M. Legrand a enrichi cette notice d'une belle reproduction hors texte de la gravure qu'il étudie, avec son long texte allemand, dont il donne plus loin la traduction, due à l'obligeance de notre ami commun, le regretté M. Forteau. Nous trouvons ensuite, dans ce Bulletin, le compte-rendu de la promenade archéologique de la Société à Provins. Ceux de nos Collègues qui ont pris part à cette intéressante excursion, en liront avec plaisir le récit écrit avec humour par l'aimable journaliste qui avait bien voulu se joindre à nous; les autres, s'ils le lisent, éprouveront le regret d'avoir manqué cette belle excursion. En tournant les pages de notre Bulletin, nous trouvons ensuite la reproduction de quatre lettres de Jacques Bourgoin, de Corbeil, notre célèbre compatriote. Ces
lettres, dont trois sont autographes, sont datées de Juillet et Août 1652, époque où Bourgoin était gouverneur de Corbeil. On était alors en pleine Fronde; Bourgoin, déjà âgé, fit montre d'une grande énergie et se tint à la hauteur des circonstances. Pendant ces jours difficiles, il se tenait en rapport avec Le Tellier, ministre d'Etat de la guerre, qui lui envoyait les ordres du Roi et recevait ses rapports. Grâce à d'aimables relations, nous avons eu la bonne fortune de découvrir aux archives du Ministère de la Guerre les quatre lettres de Bourgoin que nous avons publiées et qui furent adressées au ministre Le Tellier en 1652. Ces lettres sont une heureuse contribution, non seulement à la biographie de Jacques Bourgoin, mais encore à l'histoire générale de Corbeil, si éprouvée pendant ces troubles de la Fronde. Après cet article, vient la bibliographie annuelle qui occupe 8 pages de notre Bulletin, comme celle de 1911; puis la Chronique qui note les faits dignes de remarque qui se sont passés dans notre contrée au cours de 1912, et ce second Bulletin se termine par la Nécrologie, qui est la reproduction de ce que nous avons dit sur les membres de notre Société que nous avons perdus au cours de l'année 1912. Voici, Messieurs et chers Collègues, ce que nous avons fait en 1912; permettezmoi d'ajouter que les deux Bulletins de cette même année, que je viens d'analyser, forment déjà, avec les précédents, 18 volumes annuels, et en y ajoutant les 10 volumes de mémoires et documents déjà parus, cela fait à notre actif 28 volumes qui représentent l'ensemble de nos travaux depuis la fondation de notre Société en 1895. Quant à l'avenir, je puis vous dire que le 1er Bulletin de 1913 est déjà fort avancé et que très probablement, il paraîtra en juillet prochain. Quant à nos mémoires, nous avons déjà des préparations qui nous permettent d'espérer la mise au jour, plus ou moins prochaine, de plusieurs volumes de cette catégorie. Il me reste à vous parler du musée Saint Jean qui est toujours apprécié et visité par les habitants de Corbeil, d'Essonnes et des environs, sans parler des archéologues et des étrangers qui viennent admirer la belle église, connue au loin, des Chevaliers de Saint Jean de Jérusalem. Comme nouveauté, je n'ai à vous annoncer, en dehors de quelques dons modestes, que l'arrivée et la mise en place du grand portrait d'Eugène Delacroix, grandeur nature, qui nous a été offert par un membre de la famille Haro, et dont je vous avais déjà entretenu l'an passé. Delacroix a habité pendant plusieurs années nos environs de Corbeil, à Champrosay; c'est pourquoi il était intéressant pour nous de posséder son portrait. J'aurai tout dit quand je vous aurai appris que j'ai pu acquérir quelques cadres pour des tableaux qui en étaient privés, et qui font bien meilleure figure maintenant qu'ils sont décorés de cet ornement indispensable. J'ai fini, Messieurs; pardonnez-moi d'avoir si longtemps retenu votre attention
et permettez-moi d'espérer que vous voudrez bien accorder à ce rapport l'approbation que je sollicite de votre bienveillance. A. D. A la suite de cette lecture, la parole est donnée à M. le Trésorier pour donner connaissance à la Société de son rapport financier sur l'exercice 1912, arrêté au 31 Décembre de cette même année 1912. Voici les chiffres de ce rapport. COMPTE-RENDU DE L'EXERCICE 1912 ET SITUATION FINANCIÈRE DE LA SOCIÉTÉ AU 31 DÉCEMBRE 1912 Recettes Solde de l'exercice 1911. Cotisations 1912. Prix de vente de bulletins de la Société Subvention du Conseil Général. • id. de Madame Aymé Darblay. Intérêts des fonds placés. • · Rachat de cotisations par M. Rodolphe Darblay. 3.360-17 2.025 37 100 100 90-41 100 Total des recettes. 2.452-41 2.452-41 Ensemble 5.812-58 Dépenses 1° CONCERNANT LE MUSÉE Traitement du gardien et entretien du jardin (¹). Prix d'achat de 3 tableaux. 3 Prix d'achat de 2 cadres. 556-80 • 217 51 834-80 Gratification aux ouvriers qui ont trouvé la bombarde de 1417. 10 A reporter. 834-80 (1) M. Filliau, gardien. Entretien du jardin. Chauffage du Musée. 504-25 40-35 12-20 556-80
Report. 834-80 Frais d'impression. Savoir: 2º CONCERNANT LA SOCIÉTÉ 2º Semestre du bulletin de 1911. Ier Semestre du bulletin de 1912. Solde du volume Brunoy. Circulaires, enveloppes, menus de l'excursion à Provins. 1.435-15 438-95 472-50 496-70 • 27 Prix d'achat de 20 exemplaires de l'album de Seine-et-Oise. Frais de recouvrement des cotisations. Note de clichés. Frais d'envoi du bulletin de la Société, de correspondance et déboursés divers. 1.653-50 26-60 62 42-40 • 87-35 2.488-30 Total général des dépenses. Recettes. Dépenses. Récapitulation Reste. 5.812-58 2.488-30 3.324-28 Formant l'Avoir de la Société au 31 Décembre 1912. Cette somme est représentée par : 1º En compte courant chez MM. Mallet, banquiers. 2.236 2º A la Caisse d'épargne de Corbeil. 921-08 3º Espèces en caisse aux mains du trésorier. 167-20 Total égal. 3.324-28 Répartition des fonds Fonds libres. 624-28 Fonds réservés comme provenant du rachat de leurs cotisations par 27 membres fondateurs. • 2.700 Ces deux rapports sont approuvés à l'unanimité par l'Assemblée qui s'associe aux remercîments que M. le Président exprime à MM. Dufour et Popot pour leur dévoûment à la Société et la haute
compétence et le zèle qu'ils apportent à l'accomplissement de leurs fonctions. L'ordre du jour appelle ensuite les élections qui doivent se faire, conformément aux statuts, chaque année à l'Assemblée générale. En conséquence, M. le Président donne lecture de l'article VII des statuts qui est ainsi conçu : La Société est administrée par un Conseil composé de vingt et un membres, élus pour trois ans en assemblée générale. Le Conseil se renouvelle chaque année par tiers. Les membres sortants sont rééligibles. Le tiers du Conseil sortant en 1913 se compose des sept membres suivants: MM. Bricard, V. de Courcel, Dameron, Dutilleux, Jarry, Max. Legrand et Rousseaux. M. le Président invite donc l'Assemblée à procéder à la nomination de sept membres du Conseil. A l'unanimité, sont renommés membres du Conseil pour trois ans, MM. Bricard, V. de Courcel, Dameron, Dutilleux, Jarry, Max. Legrand et Rousseaux. M. le Président dit encore que pour remplacer M. Mottheau, dont le décès a été annoncé plus haut, il y a lieu de nommer un nouveau membre du Conseil, et que M. Gatinot, de Montgeron, inspecteur primaire honoraire et ancien ami de M. Mottheau, ayant été présenté à une séance précédente du Conseil, cette candidature a été accueillie avec faveur et la nomination de M. Gatinot, décidée sous la réserve de l'approbation de l'Assemblée générale. M. le Président invite donc l'Assemblée à accepter et ratifier la nomination de M. Gatinot comme membre du Conseil d'administration de la Société de Corbeil-Etampes et Hurepoix en remplacement de M. Mottheau, décédé. L'Assemblée se rendant à cette invitation, nomme M. Gatinot, membre du Conseil d'administration de la Société de CorbeilEtampes, en remplacement de M. Mottheau, décédé. M. le Président rappelle ensuite que, pour obéir aux articles II et XIV du règlement, l'Assemblée générale doit nommer, chaque année, les membres du bureau. Se rendant à cette invitation, l'Assemblée renouvelle, par acclamation, pour une année, les pouvoirs du bureau, à l'exception de ceux du Secrétaire-rédacteur, dont la démission a été acceptée, et au remplacement duquel il sera pourvu par les soins du bureau, sauf ratification par une prochaine Assemblée générale.
Les membres du Comité de publication sont maintenus, à l'unanimité, en fonctions pour la même période d'une année. L'ordre du jour appelle ensuite l'Assemblée à désigner le lieu et la date de l'excursion archéologique annuelle pour la présente année 1913. Dans une précédente séance du Conseil, il avait été décidé de proposer à l'Assemblée générale la date du 23 Juin prochain et le but de l'excursion, à la ville de Sens (Yonne), si riche par ses souvenirs antiques et ses beaux monuments. M. le Président soumet ces propositions à l'Assemblée générale qui les accepte, après discussion. L'Excursion de 1913 est donc fixée au 23 Juin et aura Sens but. pour M. le Président exprime le désir de voir le plus grand nombre possible de Sociétaires prendre part à la visite de Sens, l'ancienne capitale du Sénonais, l'Agendicum des Romains, célèbre par ses monuments, ses souvenirs, ses musées, et surtout par sa belle Cathédrale et son riche trésor. On sait que l'Archevêque de Sens portait le titre de Primat des Gaules et que deux archevêques de Sens étaient de Corbeil, dont ils portaient le nom; c'est d'abord Michel de Corbeil, célèbre théologien du xire siècle, qui mourut Archevêque de Sens en 1199, et le célèbre Pierre de Corbeil, dont on possède des manuscrits. Il vivait sous Philippe-Auguste et était archevêque de Sens quand il mourut en 1222. Enfin et pour terminer, M. le Président donne lecture d'une courte notice qu'il a préparée à l'occasion d'une trouvaille historique qu'il a faite récemment. Cette lecture est accueillie avec grand plaisir, et des remercîments sont adressés à l'aimable lecteur, dont la notice sera insérée dans un prochain bulletin. M. Creuzet donne ensuite lecture d'une lettre qu'il a trouvée dans une étude de notaire; cette lettre, signée du roi Henri IV, a rapport à des démêlés qui eurent lieu entre les Chanoines de Saint-Spire et l'abbé Mathis. Des remerciements sont adressés à M. Creuzet pour son intéressante lecture. Puis M. le Président annonce que le Musée Saint-Jean est ouvert exceptionnellement à l'occasion de l'Assemblée générale pour les membres de la Société qui désireraient le visiter. Et l'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 5 heures 1/2.
cette voie venant en ligne directe de Condate (Montereau), Meteglo (Melun), la Pyramide (forêt de Sénart), ne suivait plus la route nationale nº 5 dans la traverse de cette commune; elle devait gagner le moulin de Senlis, traverser l'Yerres par un gué qui existe encore en partie, monter à Crosne dans la propriété de M. Baille Lemaire, où l'on en a retrouvé des vestiges. Or, en admettant que son tracé fût à peu près rectiligne, si on relie sur une carte ces deux points extrêmes, on en déterminera la direction approximative. O surprise! elle passe près du fort ou dans le fort lui-même ! C'est pourquoi, sans s'égarer dans le vaste champ des hypothèses, il est permis d'affirmer que les Romains, séduits par l'agrément du site et la présence de sources abondantes, avaient établi sur la colline un «< castrum » et creusé le chemin de « la Vieille montagne » pour accéder à la Seine. Témoin les nombreux blocs de ciment rencontrés en divers endroits, qui provenaient d'anciennes constructions romaines. En outre, comment expliquer, sinon par l'occupation prolongée d'une agglomération d'individus, les nombreuses médailles et pièces de monnaies romaines (plusieurs centaines) recueillies à Villeneuve et à Crosne et jusque dans l'Yerres, par notre vieil ami Riéger, enfant de cette dernière commune ? II Les siècles s'écoulent ; et, au vrº, Gaulois, Romains et Franks ne forment plus qu'un seul peuple, converti au Christianisme. Faisant abstraction de l'examen de ce qui se passe dans cette région, dépendante de l'Abbaye de Saint-Germain-des-Prés, nous nous bornerons à la recherche de ce qui concerne le culte des morts. L'Eglise, en souvenir des catacombes, ordonnait de les inhumer non loin de l'autel dans des sarcophages, (littéralement mangeurs de chair) en plâtre, chaux, ciment, pierre, suivant la personnalité du défunt, et de les réunir dans ce qu'on appelle de nos jours un cimetière mérovingien. En existait-il un à Villeneuve-Saint-Georges? Voici, d'abord, ce que nous lisons dans une brochure de FrancisMartin (1867), le premier historiographe de Villeneuve. « Le chevalier Rey, co-propriétaire du château de Beauregard, est décédé en 1815 à l'âge de 75 ans ; célibataire, il voulut être inhumé en dehors du cimetière communal, donnant pour raison qu'ayant
été seul pendant sa vie il voulait être seul après sa mort. Il se trompa, car il repose au milieu d'un ancien cimetière frank. Lors des travaux de plantation des arbres près de son tombeau, on trouva des squelettes entourés de fragments d'armures oxydées et quantité d'objets de cette époque…; on retrouverait encore les mêmes objets dans une partie du parc de M. Grandmange, depuis Lorimey ». Cette dernière prédiction vient de se vérifier. Le parc de la splendide propriété en question, sur le flanc de la colline, dont la maison d'habitation se mire dans les eaux de l'Yerres et dont la partie supérieure confine au cimetière actuel et à celui de Rey, a été divisé et vendu par lots selon la manière moderne. Trois allées parallèles au mur du cimetière y ont été tracées et des villas s'y élèvent. Dans l'allée médiane, à proximité du Chemin de la Vieille Montagne, en creusant une cave, les terrassiers ont mis à jour, sous des arbres, à deux mètres de profondeur, un sarcophage en ciment, de forme trapézoïdale. Il contenait un squelette avec un crâne énorme, qui fut emporté par une personne du voisinage. Le sarcophage, brisé, orné d'une étoile à six pans, subit le même sort. Informé de ce fait par notre ami, M. Michaux, l'agent-voyer cantonal si distingué, nous nous y rendîmes au moment où, dans un lot de la troisième allée, le propriétaire venait de rencontrer à la profondeur d'un fer de bêche un squelette et un sarcophage en ciment renfermant deux enfants et un jouet brisé. Le tout venait d'être enfoui de nouveau, et les parois du sarcophage employées à border les plates-bandes du jardinet. Le reste de la trouvaille avait été enfoui assez profondément en vue de l'ensemencement du terrain. Nous appelâmes l'attention du propriétaire voisin, de M. HemmerSchmitt, maire de la Commune, et de plusieurs de nos anciens élèves de l'école primaire, sur l'intérêt historique que présentaient ces découvertes; et quelques jours s'étaient à peine écoulés que, sous le fer de bêche apparaissait un nouveau sarcophage sur la position duquel le propriétaire, après ensemencement, avait conservé des indications précises. Par notre intermédiaire, notre parent, M. Paul Chalon, entrepreneur de maçonnerie et amateur intelligent de ces sortes d'objets, entra en pourparlers avec le propriétaire. Ils tombèrent d'accord; et, après indemnité, le lendemain, le sarcophage, brisé en plusieurs morceaux, était apporté à Montgeron. Il contenait cinq crânes, dé-
posés actuellement à l'école communale des garçons de Villeneuve. Les ouvriers ont eu grand'peine à l'extraire; deux autres lui étaient contigus. La cavité fut de nouveau comblée. De nouvelles découvertes ne sauraient tarder à se produire ¹. Pour brocher sur le tout, un souterrain inexploré paraît circuler dans la région, soit vers le fort, soit vers l'église. On prétend qu'il a dû servir à l'adduction des eaux du plateau supérieur. En terminant cet exposé succinct, voici quelques réflexions auxquelles nous essayerons de répondre : Pourquoi ce peu de profondeur d'inhumation dans la partie supérieure du sol ? Parce qu'il offre une déclivité considérable et que les eaux de pluie, pendant des siècles, entraînaient la couche superficielle dans les parties basses. Pourquoi plusieurs crânes sont-ils réunis dans un seul sarcophage ? Il faut admettre que les couvercles de ces monuments funéraires ayant été enlevés, l'on réunissait les crânes conservés dans un nombre plus restreint de sarcophages. A noter, enfin, que la famille Walckenaër, dont l'un des membres est l'auteur de la Géographie historique et comparée des Gaules, habita cette propriété au XIXe siècle. Ch. GATINOT. 1. Comme nous corrigions les épreuves de ce texte, M. Marcel Baille, de Crosne, archéologue érudit, nous fait savoir qu'on vient de mettre à jour une extrémité de sarcophage sur laquelle sont dessinés trois cercles concentriques avec une sorte de rose à chaque angle. Ch. G.
Dans son excellent ouvrage sur les Rues d'Etampes, M. Léon Marquis a rappelé le souvenir des nombreuses hôtelleries qui s'offraient jadis aux voyageurs dans la ville. Quelques-unes cependant, plus ou moins anciennes, dont les registres paroissiaux et municipaux nous révèlent l'existence, ont échappé aux investigations de notre regretté confrère. Ainsi il y avait, dans le faubourg Saint-Martin : La Croix blanche. En mai 1669, le Sr Girard, maître de la Croix blanche, est maltraité par des chevau-légers logés chez lui; l'un d'eux lui donne des coups de plat d'épée. En 1735, Jean de la Roche, ancien hôtelier à la Croix blanche, époux de Jeanne Robillard. Le 3 Mai 1749, vente par les héritiers Lehoux à Jean Laroche, marchand hôtellier à la Croix blanche, paroisse Saint-Martin, d'une grange sise sur les remparts, proche la porte Saint-Martin, moyennant 500 livres. L'Enfer. - Des travaux de pavage sont exécutés, en 1783, depuis les bâtiments de l'ancienne auberge de l'Enfer jusqu'au presbytère de Saint-Martin. Le Liard. - 1665, André Jacques David, « qui demeure au Liard. » La Palette. 28 Décembre 1652, inhumation de Pierre Venard, hostellier, demeurant à la Palette, au haut Pavé. 1913. - I. -
Cette auberge était tenue, en 1670, par François Baudet. La Pie. -30 Mai 1685, inhumé dans l'église honeste dame Jeanne de Gouy, femme de M. Joseph Guérin, vivant bourgeois de SaintLoup en Poitou, morte dans la maison de la veuve Blaise Grelet, hostellière, où pend pour enseigne la Pie. La Pucelle. 14 Octobre 1652, enterrement de l'hôtellier à l'enseigne de la Pucelle, dont les noms sont restés en blanc dans l'acte. Les Trois Empereurs. — 1707, mention d'André Thibault, hôtellier aux Trois Empereurs. Les auberges qui suivent figurent dans l'ouvrage que nous venons de citer; leur situation y est indiquée, ce que nous ne pouvons faire pour celles qui précèdent. La première que nous rencontrons dans l'ordre des dates est : La Chasse. - 15 Mai 1605, baptême de Marie, fille de Samson du Val, hostellier de l'hostellerie de la Chasse, au haut Pavé, et de Cantienne Pinson 1721. - Maison et hôtellerie de la Chasse, chez Françoise Dufresne. - 1741. Le Sr Baron, de la Chasse, lieutenant de la milice bourgeoise. L'Etoile. Il y eut, à Etampes, plusieurs établissements de ce nom; l'un d'eux subsiste encore dans la rue du Perray. L'Etoile de Saint-Martin était située presqu'en face de l'hôpital Saint-Jean. D'après des actes de Saint-Basile et de Saint-Gilles, Claude Davoust, époux de Barbe Duverger, était « hostellier à l'Etoile, paroisse Saint-Martin en 1676-1696 ». Ses descendants tinrent cette auberge jusqu'à la fin du xvIIIe siècle. ― 1700. 5 Juillet, inhumé au cimetière de la Porte Saint-Martin, un homme trouvé mort à la porte de l'hôtellerie de l'Etoile, au haut Pavé, que l'on nous a dit s'appeler . ¹, et être de la paroisse de Toury, et avoir pour femme . grande nécessité. • • · I ; tous deux dans une 1703. 10 Décembre, Claude Breton, laboureur à Semperavi (Saint-Péravy), est décédé à l'Etoile, chez Davoust. 1719. 29 Novembre, inhumé au cimetière Claude Davoust, âgé de 60 ans, md aubergiste à l'Etoile, en présence de messire Jacques Davoust, prêtre chanoine de Sainte-Croix, son fils, de Pierre et de Jean Davoust, ses enfans (sic). 1. En blanc dans l'acte,
1742-1747-1763. - Pierre Davoust, aubergiste. 1746. 14 Mars, baptême, fait par le curé de Guillerval, de Pierre, fils de Pierre Davoust et de Jeanne Courtois ; parrain, ledit curé Pierre Courtois; marraine, Barbe Duverger. ; 1754.22 Septembre, inhumation de Françoise Davoust, veuve de Charles Boivin, âgée de 55 ans, en présence de Charles Boivin, prêtre, son fils. 1760 (acte de Saint-Gilles). Transporté au cimetière de la porte Saint-Martin, le corps de Françoise Davoust, âgée de 3 ans, fille de Pierre, marchand obergiste à l'Etoille, paroisse Saint-Martin, et de Jeanne Courtois. 1773. — 3 Juin, inhumation de Jeanne Courtois, 51 ans, veuve de Pierre Davoust. - L'Image Saint-Nicolas. 1738, 24 Mai, mort de Joseph Dubois, voiturier par terre, demeurant à Artenay, tombé malade chez M. Charpentier, à l'Image Saint-Nicolas. Le 15 Septembre 1760, baptême de Marguerite-Thérèse, fille de Simon Jolletrain, domestique à Saint-Nicolas, et de Marguerite Loiseau. Parrain, Paul Guettard, fils du Sr Paul Guettard; marraine, damoiselle Thérèse Cabeuil, fille du Sr Benoist Cabeuil, conseiller du Roi, expéditionnaire en Cour de Rome, pour laquelle a répondu dame Catherine de la Chapelle, femme de défunt Louis Briet, vivant marchand. Le 27 Novembre 1762, inhumation d'Etienne Charpentier, aubergiste, 58 ans, en présence de Charles Boivin, curé de Notre-Dame, son neveu. En 1774, ainsi que nous l'avons vu plus haut, le prieur de SaintMartin, loue au Sr Charpentier, hôtelier de Saint-Nicolas, 60 arpents de terre pour 900 livres et 6 poulets par an. Mtre Charpentier est encore cité en 1784. - Bel Air. 1789, Antoine Chauvet, aubergiste à Bel Air de cette paroisse, époux de Marie Françoise Raveton. Le 10 Xbre, décédé à Bel Air, Jean Couté, âgé de 25 à 30 ans, voiturier de Meung. Le permis d'inhumation est signé « Gabaille, procureur du Roi ». La Bénédiction de Jacob. - 1761, Jean François Chevallier, aubergiste à la Bénédiction de Jacob. De même que pour les hôtelleries, et afin de ne pas sortir du cadre que nous nous sommes imposé, nous ne parlerons que des
moulins, au faubourg Saint-Martin, qui sont mentionnés dans les registres paroissiaux ou municipaux, le sujet ayant été traité autrement, et avec plus de compétence, par M. L. Marquis. 1591.6 Janvier, baptême de Guillaume, fils de Jean Houllier, demeurant au moulin de la Trinité, et de Marie Roullier; parrains, religieuse personne Frère Séraphin de Bourgoin, ministre de la Sainte-Trinité, au faubourg d'Estampes, et vénérable et discrette personne messire Guillaume Chassecuiller, prestre et curé de l'église paroissiale de Saint-Basile, chanoine de Notre-Dame; marraine, Jehanne Charpentier, femme de Can Gyrondon, laboureur audit Saint-Martin. 1654. – Sébastien Riou, meunier au moulin de la Trinité. 1661. 12 Novembre, inhumation dans l'église de Pierre Firon, meusnier, frère de la femme de René Fourneron, meusnier de la Trinité. 1668. Toussaint Sainsard, meunier. - 1674. Jacques Le Villain, papetier au moulin de la Trinité. Alexis Boucher, meunier; mort le 26 mars 1688. 1681. 1690. - Barthélemy Pezant, meunier de la Trinité, époux de Simone Meusnier. 1694. – Jean Folly, meunier, époux de Magdelaine Ladmirault. En 1737, d'après un acte de Notre-Dame, François Tournemine. Ce moulin qui, comme on le sait, appartenait aux Mathurins, vendu comme bien national en 1791, fut acheté par Joseph Doucet, qui le faisait valoir à l'époque. Le moulin Braban. En 1610, est cité Cantien Piot, meunier, époux de Justine Brabant. Il est tout probable que cet établissement tirait son nom de la famille de cette dernière. Le Moulin de l'Hôtel-Dieu, dont nous avons parlé longuement dans notre brochure « Les Restes de l'Hôtel-Dieu d'Etampes en 1665¹ », est cité à Saint-Gilles en 1637, sous le nom du meunier Cantien Conty, époux de Catherine Fourmenteau, dont un fils, Pierre, est baptisé en l'église Saint-Martin, le 20 mai 1641. 1649. ― 16 Juin, baptême de Catherine, fille de Jean Conty et de Marie Petit; parrain, Cantien Conty, meunier; marraine, Louise Potier. 1. Etampes, 1904, in-8°. (Extrait du Bulletin de la Société de Corbeil-Etampes).
1650. - Jehan Conty, meunier du moulin de l'Hôtel-Dieu (acte de Notre-Dame). 1655. - 19 Mai, baptême (à Saint-Martin) de Jean, fils de Jean Conty, meunier et de Marie Petit. Le 13 novembre 1659, après publications et enchères, le moulin est adjugé, pour quelques années, à Philibert Cholet, ou Challet, moyennant 2 muids et 2 setiers de méteil et un porc gras valant 15 livres. 1665. - Cantien Yau, meunier. Le 23 avril 1661, bail du moulin de l'Hôtel-Dieu à Cantien Yau, moyennant 10 muids de blé méteil et 40 livres. 1668. Noël Jousse. Il est inhumé en l'église de Saint-Martin, en 1669 ¹. 1681. – Jean Conty. 1687. Le 26 décembre, inhumation au cimetière de Jeanne Courtois, femme de Cyr Villemère, dit l'Epine, meunier de l'HôtelDieu. 1700. Louis Herbron, mort à l'âge de 40 ans, le 27 octobre 1709. En 1668, nous retrouvons Jean Conty, md meunier aux « moulins du Roi », époux de Marie Petit. 1682. Germain Riou, meunier du domaine. ― Ces moulins étaient ceux de Branleux d'en-bas et de Branleux d'en-haut, ou des ponts. 1722 (acte de Notre-Dame). François Tournemine, époux de Michelle Conti, meunier du moulin des ponts, paroisse Saint-Martin. 1762. - Louis Gérôme, meunier au moulin Branleux d'en-haut, remplacé par Barthélemy Conti en 1779. 1780. - Jeudy 13 Janvier, délibération qui ordonne le rétablissement du pont des moulins Branleux d'en-haut et d'en-bas, près l'Ecce homo, et des parapets « entièrement endommagés et écroulés par la quantité de voitures qui traversent le pont ». 1785. — Sinadot, paveur, fait poser cinq bornes sur les ponts des moulins Branleux, les anciennes ayant été brisées et renversées par les voitures. 1. Le moulin de l'hospice est mentionné au lieudit « Bressault », dont nous voyons le nom dans les registres à la date du 23 août 1668 : « Baptême de Claudine Louise, fille de Nicolas Roullier, vigneron, demeurant à Bressault, et de Claudine Coyiard; parrain, Louis Jousse, fils de Noël, demeurant au moulin, marraine Louise Roullier, fille de Nicolas et de deffunte Louise Lesage ».
Le moulin à tan est cité en 1739: « Pierre Charpentier, meunier à tan, époux de Marguerite Gazon » et en 1759 : « Pierre Charpentier, ouvrier du moulin à tan ». Nous avons publié dans l'Annuaire d'Etampes de 1906, une notice sur ce moulin qui est fort ancien. Le moulin de Chauffour. Chauffour (et 1691). 1737 (acte de Notre-Dame). époux de Madeleine Lehoux. 1680, François Herbron, meunier de Antoine Philippeau, meunier, 1739.- Gérôme Rousseau, meunier du moulin de Chauffour, époux en secondes noces de Madeleine Lehoux. Mort en 1740, il fut inhumé dans l'église de Saint-Martin, âgé de 34 ans. Le moulin à chamois n'est cité qu'une seule fois en 1780: « Joseph Dupuis, garde moulinier du moulin à chamois ». Le moulin de la Pirouette fut longtemps une fabrique de papier. Le 3 mars 1661, inhumation de Toussaint Chevrier, demeurant proche le pont qui est proche le moulin à papier. Certains actes citent Jérôme Ollivier, papetier, et des compagnons papetiers, ainsi que Matide Bonnivet, md papetier; Jacques Rousseau, demeurant au moulin à papier; en 1668, Cantien Ollivier, md pape tier, demeurant au moulin de la Piroitte. 1673. Pierre Mazotte, md papetier. Il n'est mentionné qu'une seule fois dans les registres. 1730.6 Novembre, inhumation de Laurent Retourné, gardemoulin chez Henri Louis Charbonneau, écrasé par le moulinet, âgé de 32 ans. Le 20 octobre 1740, Pierre Nicolas Delaplace (?) et Gabriel Charbonneau, fabricants de papier à Etampes, présentent au corps municipal une requête à l'effet de faire enregistrer au greffe un arrêt du Conseil d'Etat du Roi portant règlement sur différentes sortes de papier, en date du 27 janvier 1739. Plus tard, le moulin de la Pirouette, redevenu moulin à farine, fut exploité par les Conty. M. Etienne Conty est cité en 1786 « M. Conty de la Pirouette ». Nous ajoutons à ce chapitre des renseignements qui nous parais sent avoir un certain intérêt en ce qui concerne la situation exacte des anciennes fortifications d'Etampes à la fin du xvIIe siècle, dans la paroisse de Saint-Martin, et qui compléteront ce qui précède. Ces renseignements sont tirés d'un document que nous a commu-
niqué M. Dujardin et qui est intitulé: «Etat des terrains faisant partie des remparts et fossés de la ville et faux bourgs d'Etampes, maintenant occupés par divers propriétaires en vertu des concessions du cy devant duc d'Orléans, seigneur apanagiste d'Etampes ». « Anciens fossés de la ville du côté de Charpeaux, depuis la rivière jusqu'à l'Arche Saint-Martin » : La dame Bourgeois, propriétaire de l'auberge, dite le Papillon, faubourg Saint-Martin, possède 144 toises de superficie de l'ancien fossé, derrière le jardin tenant à sa maison, depuis la rivière jusqu'au Sr Desmoret, dont elle fait une redevance de grains en culture (1789) 1. Claude André Desmoret possède, de ces anciens fossés, aussi derrière sa maison au faubourg Saint-Martin, 52 toises carrées dont il fait pareillement une redevance de grains en culture (1789). Claude Bluet, voiturier dans le susdit faubourg, possède 84 toises de ces anciens fossés, moyennant 3 livres de cens et 2 boisseaux de blé froment, mesure d'Etampes, de rente foncière en culture (20 septembre 1788). Ensuite, Madame de Bonnevaux et le Sr Baugin possèdent le surplus jusqu'à l'abreuvoir de l'Arche; on ignore à quel titre - resté en culture. De l'autre côté de la rivière entre icelle et la route : Le Sr Fricaud possède aussi, on croit que c'est par concession du Prince, toute la partie de l'ancien fossé qu'il a déclaré dans le jardin de sa maison, située à la barrière Saint-Martin. Il en faisait 102 mines de blé de redevance annuelle (1785-1786?) De l'autre côté de la grand'route d'Orléans et derrière les jardins de la rue Reverseleux, il y avait encore des fossés qui ont été pris ou concédés. Il en existe une petite portion derrière la maison du Sr Macille, que la ville loue, moyennant 6 livres au Sr Bluet. La dame Baron-Delisle possède 6 perches des anciens fossés derrière sa maison, rue Reverseleux, occupées par Simon Girault, entre son jardin et le chemin dit des Postes ; cette portion est maintenant enclavée dans son jardin (Décembre 1785). Les héritiers de Nicolas Hémard possèdent aussi 17 perches de terrain, autrefois en fossés de ville à la suite de celui ci-dessus, donnant pareillement derrière le jardin de leur maison (Décembre 1785). 1. Cette date, comme celles qui suivent, est la date de concession. 2. Parent du bourreau d'Etampes. Il demeurait rue de la Treille.
Les héritiers de la fille Hamouy possèdent une partie de ces mêmes fossés derrière leurs jardins. Le nommé Aubert, maçon, rue Reverseleux, en a une partie jusqu'au chemin qui prolonge la rue Reverseleux. On ignore à quel titre. Le Sr Etienne Conty, marchand mesureur, a enclavé dans son jardin le restant de ce fossé jusqu'à la rivière. Il en doit, comme les autres, une redevance en grains (Juin 1785). Suite des anciens fossés du faubourg allant à la Porte dite brûlée, depuis la rivière, à l'endroit où est bâti le moulin dit de la Pirouette, appartenant au Sr Conty, et traversant un chemin au champtier de Saint-Nicolas, situé entre le cimetière de Saint-Martin et le moulin dit de la Trinité: Concession, par les maire et échevins d'Etampes, audit St Etienne Conty, de huit pieds de terrain provenant desdits fossés qu'il a enclavés dans un jardin situé vis-à-vis son moulin, moyennant 12 £ de rente foncière payable le 1er Février (février 1775). La dame Bourgeois, cy-devant nommée, possède une portion des fossés contenant 11 perches et demie, tenant d'un bout au chemin qui va du cimetière Saint-Martin au moulin de la Trinité, d'autre bout à la Ve Nicolas Fontaine, à cause d'une autre portion des fossés, allant à une pièce de terre appartenant à ladite dame Bourgeois, moyennant deux boisseaux de blé froment de redevance annuelle. Le Sr Godin, journalier, demeurant grande rue du faubourg SaintMartin, comme étant au lieu de la veuve Nicolas Fontaine, possède 3 perches de terrain provenant de ces fossés, moyennant un boisseau de blé de redevance annuelle. Les héritiers de Philippe Bernard Delisle, apothicaire à Etampes, possèdent 7 perches de terrain, faisant suite à ceux cy-dessus désignés, qui sont entre une pièce de terre à eux appartenant et le Sr Ronceret, voiturier, moyennant aussi une redevance en grains. Les enfants de Joachim Auger de la Digue possèdent aussi 7 perches de terrain, faisant suite aux précédents, au bout d'une pièce à eux appartenant et tenant d'un bout à la rue de la Bretonnerie et d'autre bout au terrain concédé au Sr Delisle. En suite de cette rue de la Bretonnerie et de l'autre côté du pavé de la grande rue, était un grand fossé, appelé le fossé de la Porte Brûlée, qui conduisait à la rivière. Portion de ce fossé a été concédée en juin 1785, au Sr Ruelle, qui l'a enclavée dans ses cours et jardin.
Fossés du moulin de Chauffour, depuis les moulins dits Branleux, la Porte brûlée, jusqu'à l'Ouche Saint-Martin: Il existait sur les bords de la rivière de Chalouette (sic), des deux côtés, depuis le moulin Branleux, dit d'en haut, jusqu'au moulin de Chaufour, et de là jusqu'au moulin à tan, des passages ou fossés de la ville qui ont été envahis sans titres quelconques, 1. derrière le jardin des Mathurins, le Sr Paillard a bouché le passage ; il a même bouché l'issue d'une ruelle qui conduit de la grande rue à la rivière. Ensuite les Srs Choppin ont prolongé leurs jardins jusqu'à la rivière; derrière le Sr Ruelle, la Ve Hardy, le S Ravet et autres jusqu'au moulin de Chaufour, ces propriétaires ont planté et cultivé les fossés sans aucun droit. Le Sr Lepais a bâti son moulin sur l'ancien fossé de la ville; il y a toujours eu un passage qui allait du pont de Chaufour à l'ancien fossé qui est en côté de l'Ouche, que la ville a fait planter en peupliers. Terrains concédés, ou envahis, dans l'intérieur de la ville: Un terrain faisant partie de l'ancien emplacement de la Porte Saint-Martin, concédé à Claude Angevin (1769). Ce terrain est maintenant enclavé dans la maison qu'occupe le Sr Vanault, chapelier. Portion de la rue appelée ruelle Saint-Jean, où le Sr Gallier (Jn Bte) a fait édifier deux ou trois petites échoppes (1770). Le St Germain Inger père a aussi obtenu une concession d'un terrain situé vis à vis sa maison, grande rue du faubourg SaintMartin, près la rue de Saclas, où il y avait autrefois l'Ecce Homo ; il y avait 4 grands ormes qu'il a abattus et vendus (8 novembre 1786). XII. LES HAMEAUX - Les hameaux, fermes ou écarts de la paroisse de Saint-Martin étaient plus nombreux jadis qu'aujourd'hui ; certains ont complètement disparu, ne laissant le souvenir de leur existence que par des noms de champtiers, comme Cerceaux, la Croix de Champdoux ou la Folie, où il y avait autrefois un cabaret et où se trouve actuellement une cabane de cantonnier, dite la Maison à Pierrot; le petit Chicheny, Saint-Rémy, les Roches, etc. D'autres font mainte-
mant partie de la ville: tels sont les Belles-Croix, Bressault, Charpeaux, l'Ardoise, le Moulin à Tan, le Haut-Pavé et le Pont Martine. Tous les lieux dits ne sont pas mentionnés dans les registres paroissiaux ; on n'y voit figurer ni le Four blanc, ni le Temple, ni Vauroux. La plupart relevaient immédiatement, pour la justice, de la prévôté d'Etampes. Bois Renault, Pierrefitte, Villesauvage appartenaient aux Célestins de Marcoussis; Champdoux était au Chapitre de Notre-Dame; Saint-Remy au Chapitre de Sainte-Croix; Chesnay aux Templiers, puis aux commandeurs de Chalou-la-Reine. Il y avait, en outre, des seigneurs particuliers, ainsi que Lhumery, le Petit-SaintMard et Valnay. 1 BOIS-RENAULT Bois-Renault s'écrivait anciennement Bois-Regnault. Un acte de Saint-Basile cite, en 1589, Pierre Guilhain, laboureur à Bois-Regnault, et un autre, de Notre-Dame, « messire François de Chastillon, chevalier, seigneur de Bois-Regnault (4 novembre 1625). Des laboureurs qui habitaient cette ferme sont mentionnés dans les registres : Sébastien Boivin, en 1669; Eugène Boivin, en 1679; Pierre Fillion, en 1709; Cantien Argant, en 1724; François Laure, en 1760; Etienne Médard Servant, en 1778; François Laure, en 1783 et en 1789; Marcille, en 1793. 2 CHAMPDOUX Ferme dont le nom provient peut-être de celui d'une très ancienne famille d'Etampes dont on trouve des traces jusqu'au xve siècle ¹. Jehan Silvin, fermier en 1654; Pierre Rossignol, fermier de la terre et seigneurie en 1664; Nicolas Rossignol, laboureur en 1674. Le 6 mai 1754, inhumation dans le cimetière de Saint-Martin, du corps de Simon Herbilon, ci-devant laboureur à Champdoux. Jean Charpentier, laboureur, 1779-1793. 1. Ce nom est sans doute plus ancien. Une vieille chartre du Chapitre de N.-D. d'Etampes cite ce lieudit sous le vocable de Canisculus. Dans un autre document moins ancien l'endroit est dit: Chiendoux ou Chiandoux. Il serait donc plus vraisemblable que la famille ait pris le nom du lieu. Nous avons en effet trouvé cité Jehan Chandou avant le xve siècle (Note de l'éditeur).
3 CHESNAY ་ Chesnay ou le Chesnay, l'ancien Quercetum des Templiers, a appartenu en partie au comte d'Etampes, Louis d'Evreux, qui, en 1374, céda au grand prieur de France tout ce qu'il y possédait, pour se libérer d'une rente annuelle et perpétuelle de dix muids de froment qui lui était due à cause de sa commanderie d'Etampes ¹. Ce hameau avait pour seigneurs de fiefs au xvre siècle, les de Veillard. En 1544, lors de l'appel du ban et de l'arrière-ban du bailliage d'Estampes, Jean de Veillard, Sr de Chesnay, paie la taxe pour les frais de la guerre, au lieu de servir en personne, rapporte M. Stein 2. En 1556, Pierre de Veillard est appelé à la rédaction des Coutumes de Montfort l'Amaury et Jacques de Veillard, écuyer, S' de la Chesne, est convoqué, la même année, à celle du bailliage d'Etampes. Il s'y fit représenter par le procureur Pasquier qui « l'a exoni de maladie » Jacques de Veillard avait épousé damoiselle Guillemette de Salazar, qui est marraine à Sr Basile, le 27 Février 1566. Leur fille, Jehanne de Veillard est aussi marraine dans la même église, le 15 Juin 1568. Plus tard, nous trouvons, à Chesnay, Michel de Veillard, Sr de la Chesne et des Murs-neufs, bailli et gouverneur d'Etampes, qui avait épousé Yolande, fille de l'ancien bailli, Nicolas Petau, qui fut tué dans les troubles de 1589, et de Catherine Lhuillier. Michel de Veillard et Yolande Petau eurent plusieurs enfants baptisés en l'église de Saint-Martin : 1586. Dimanche 27 Juillet, Suzanne; parrain, Nicolas Petau, lieutenant-général d'Etampes (son grand-père); marraines, damoiselle Suzanne de la Brière, femme de Philippe de l'Isle, escuyer, Sr du Roussay et damoiselle Suzanne de Lisle, femme de messire Pierre de Paviot, escuyer, Sr de Boissy-le-Sec. 1595.4 Mars, Jacques; le parrain, lequel a tenu et nommé ledit enfant, noble homme messire Jacques Petau, son oncle, lieutenantgénéral du bailliage d'Estampes, de la psse Saint-Basile, et noble homme 1. M. Max LEGRAND, « Etampes pittoresque, l'arrond' », p. 52. Louis d'Evreux avait donné en 1368 au Chapitre de Notre-Dame, un hébergement d'un demi-arpent, sis à Chesnay, qu'il reprit quelque temps après. 2. Annales du Gâtinais, 1894.
Gédéon des Mazis, escuyer, Sr de Challau¹; marraine, Geneviève Bonart, femme de Mtre Simon Egal, procureur du Roy dudit Estampes, de la paroisse Saint-Basile. 1598.15 février, Geneviève; marraine, damoiselle Geneviève Le Verrier, femme de N. H. Jacques Petau; parrain, N. H. Nicolas Cousté, lieutenant civil dudit bailliage; et madame Hélène, fille de feu N. H. Nicolas Petau, luy vivant bailly et gouverneur d'Estampes. 1600.- Lundy 3 Janvier, Pierre; parrains, Pierre Desmazis, escuyer, Sr de Brières-les-Scellés et autres lieux, et Simon Egal, procureur du Roy; marraine, Catherine, fille de Nicolas Guillotin, vivant procureur du Roy. 1602.- Jeudy 5 Décembre, Charles; parrains, Charles de Paviot, esc., Sr de Boissy-le-Sec et vénérable et discrette personne Mre Guy de Verambroys, prêtre curé de cette paroisse, doyen de la chrétienté; marraine, damoiselle Charlotte de Sallenoe, femme de Pierre Desmazis, Sr de Brières-les Sallés. — 1607. Anne, marraine; damoiselle Anne de Tonzelle, veuve de François de Brizay; tesmoings, Pierre Musnier eslu, et Elisabeth de Paviot. Nous perdons dès lors la trace de Michel de Veillard qui avait été un adhérent de la Ligue en 1589 et qui avait été remplacé, en 1602, dans les fonctions de bailli et de gouverneur d'Etampes, par Jean Camus, Sr de Saint-Bonnet et de Gaudreville. La seigneurie de Chesnay avait été partagée, après sa mort, entre ses deux fils, Pierre et Charles, dont nous venons de rapporter les actes de baptême, le premier ayant les fiefs de la Chesne et des Murs-neufs, et le second celui de Chesnay. Pierre de Veillard est parrain en 1609 (14 Janvier), en 1617 (19 Août) et en 1631 (3 Juin), la marraine étant alors Marye de Hémery, fille de feu David, escuyer, Sr de la Roche. 1611. Marraine, Catherine de Veillard, qui paraît être une sœur de Michel. En 1626, d'après un acte de Saint-Basile, elle était veuve d'Antoine de Banges, Sr de la Motte. 1616. Michel. - 19 Février, marraine, Geneviève de Veillard, fille de Citation de Marie Vaillant, femme de Pierre Baron, docteur en médecine, Sr de L'humery, maire d'Etampes en 1629. 1. Chalo-Saint-Mard.
En la même année 1629, le registre de Saint-Basile mentionne Martin de Veillard, fils de feu Guillaume. – 1632. Lundy 23 Juin, marraine, damoiselle Elisabeth de La Tranchée, femme de N. H. François Hurault, Sr de Bonnes '. Charles de Veillard paraît s'être marié avant son frère aîné, Pierre ; il avait épousé Elisabeth Hurault, sœur de François ; il en eut, d'après les actes de baptême : 1633. - Le dimanche 2 Octobre, Marie; parrain, François de la Tranchée, Sr de Villeneuve (sur Auvers); marraine, Hélène Petau, femme de M. Musnier, conseiller du Roy en l'élection (en marge on lit : « délivré [extrait] à N. H. Jean d'Alègre, esc., Sr de Florac (?), mari de lad. Marie de Veillard, le 22 Juillet 1666 »). 1635. Le dernier jour d'Avril, Françoise; parrain, Gabriel de Coustellier, esc., Sr de Sainte-Colombe; marraine, damoiselle Diane Françoise Hurault. - 1638. Le dimanche 7 Novembre, Marguerite; parrain, Pierre de Veillard, esc., Sr de la Chesne; marraine, damoiselle Marguerite Hurault. 1642.- ― Le 5 Octobre, Marguerite (2º de ce prénom); parrain, N. H. Edmy Ramus, demeurant à Boissy-le-Sec; marraine, damoiselle Isabel (ou Elisabeth) de Veillard. - 1645. Le dimanche 30 Juillet, Magdelaine; parrain, Loys, son frère (dont nous n'avons pas vu l'acte de baptême; en 1649, il est dit Seigneur du Chesnay); marraine, Magdelaine de Veillard. Revenons à l'année 1636. - Le 27 Juin, est parrain, Frère Claude Perrot, chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, commandeur du Sozet (Saussaye). 1637. 29 Juin, un mariage entre gens du pays, est célébré dans la chapelle du Chesnay. Cette chapelle, qui est actuellement en grange, était dédiée à Saint-Crapais. Au xvIIIe siècle, un religieux cordelier d'Etampes venait dire la messe un jour par semaine aux dépens du commandeur. En 1495, le revenu de l'hôpital du Chesnay était de 20 livres en argent et huit muids de grains, moitié blé, moitié avoine, et le chapelain séculier qui desservait alors la chapelle, recevait chaque année pour ses gages et le luminaire, quinze livres. Pierre de Veillard, fils de Michel, avait épousé Antoinette de Saint-Pol. I Chamarande.
Il est cité, pour un aveu, dans l'inventaire des archives de Seineet-Oise (E. 3856) : « Pierre de Veillard, écuyer, Sr de la Chesné, des Murs-neufs et de la censive des Harengeois, tant pour lui que pour son frère et sa sœur, héritiers bénéficiaires de feu Michel Veillard, leur père, vivant écuyer, Sr de la dite Chesné, Murs-neufs et de ladite censive, avoue tenir en plein fief, foy et hommage, rachat, quint-denier, cheval de service, mors d'argent et autres droits et devoirs de fiefs, quand le cas s'y échet, suivant la coutume du bailliage d'Etampes où ledit fief est assis, d'Armand Jean Duplessis, cardinal de Richelieu, comte de Limours, abbé de Saint-Benoist-le-Fleury-sur-Loire, et seigneur châtelain du Plessis-Authon, membres dépendants de la dite abbaye, la somme de huit livres deux sous parisis de cens, appelé la censive des Harengeois, qui anciennement valait 8 livres 19 sols 6 deniers à prendre sur les détenteurs des maisons, terres et héritages dont les noms suivent ; deux corps de logis, rue du Carrefour Doré; maison grande rue Saint-Jacques et rue de la Plâtrerie; un jardin même rue; maison et jardin rue de la Damoye¹; plus un corps de logis sur rue, dans la paroisse Saint-Gilles, rue Lourcier 2, et une aulnaye dans l'île Gallardon 3 ». • Pierre de Veillard céda le fief des Harengeois le 23 février 1645, à Bénigne Le Ragois, seigneur du Bourgneuf, ainsi que nous l'avons dit dans la notice concernant la paroisse de Saint-Pierre d'Etampes. Pierre de Veillard, et Antoinette de Saint-Pol (qui est indiquée comme étant veuve en 1658), firent aussi baptiser leurs enfants dans l'église de Saint-Martin: 1640.25 Mars, Magdaleine ; parrain, noble homme Charles de Veillard, Sr du Chesnai; marraine, damoiselle Magdalaine de Galteau, dame de Boissy-le-Sec. 1641.23 Septembre, Elisabeth; parrain, noble homme Jean Saint-Paul, escuyer, seigneur de Vacheresses-les-haut; marraine, damoiselle Elisabeth de Hurault. 1643. - Mardy, 15 Juin, Marie; parrain, N. H. Michel de Bouttevillain, escuyer, Sr de la Couldraye, bailly de La Ferté-Aleps et lieutenant particulier au bailliage de la ville d'Estampes; marraine, 1. Rue Damoise. 2. Rue de Lourcine près du moulin Sablon aujourd'hui rue St Antoine. 3. Une des trois îles formées par la rivière dans le faubourg Saint-Pierre.
damoiselle Marie Des Mazis, fille de messire Pierre Des Mazis, Sr de Brières-les-Scellés. 1644. 4 novembre, Pierre ; parrain, Pierre Mortier, conseiller aumosnier du Roy, prieur du prieuré Saint-Thomas de la Rame; marraine, damoiselle Anne de Brizay. Le 15 Janvier 1654, le seigneur de Méréville acquit la métairie et les terres de Chesnay moyennant la somme de 1800 livres tournois, lisons-nous dans l'Histoire de Méréville et de ses Seigneurs, par M. l'abbé Bernois (p. 140). 1655.16 novembre, parrain, messire Pierre Mangin, esc. Sr de Villemont; marraine, Magdeleine Peschart, fille de Jean, esc. S' de Lespinay. 1658.5 Avril, parrain Henry du Rosnel, commandeur d'Etampes et autres lieux. 21 juillet, parrain, Valentin Peschart, Sr de Guinette; marraine, Elisabeth de Veillart 2, femme de N. H. Pierre Mangin, esc. Sr de Villemont (déjà cité comme parrain en 1655; nous ignorons s'il était déjà marié à cette époque). Sa femme, Elisabeth de Veillart, était fille de Charles et Elisabeth ; l'acte de son baptême nous manque comme celui de son frère Louis, ainsi que nous l'avons vu. 12 Octobre, parrain, noble homme Jacques Cisterne, chevalier, Sr de Jonteau, Blancheface et autres lieux; marraine, damoiselle Magdeleine de Veillart, fille d'Antoinette de Saint-Pol, veuve de N. H. Pierre de Veillard. Elisabeth de Veillard, fille des derniers, née en 1641, est marraine le 27 Juillet 1661 et meurt l'année suivante; elle est inhumée, le 12 mai devant l'autel de Notre-Dame de Pitié, en l'église SaintMartin. 1663.16 Février, Marie Guerrier meurt de froid chez Marguery à Chesnay. - 1664. 30 May, marraine Magdelaine de Veillard, fille de feu Charles de Veillard et d'Elisabeth Hurault. 1668.6 Octobre (acte de Saint-Basile), baptême d'Antoinette, fille de Jean d'Alègre, Sr de Florac et de Marie de Veillard; parrain, Simon Cousté, secrétaire de M. le Lieutenant civil; marraine, Eli1. Tué par son cheval en 1673, et inhumé dans l'église de Notre-Dame, le 1º Octobre. 2. De nouveau marraine le 15 Février 1667, en 1671, 1677, etc.
sabeth Hurault, veuve de Charles de Veillard, Sr du Chesnay grand'- mère. 7 Octobre, parrain, N. H. Pierre de Veillard, esc. Sr de la Chesne. (Fils de Pierre et d'Antoinette de Saint-Pol, né en 1644). ―― 1672. 11 Juillet, a esté baptisée, sous condition, Marie-Anne, âgée de 20 ans environ, et nous a déclaré qu'elle ne connaît ny son père, ny sa mère, attendu qu'ils l'ont abandonnée dès l'âge de deux ans. Parrain, N. H. Pierre de Mangin, esc. Sr de Villemont; marraine, Magdelaine de Veillard', fille de deffunt N. H. Charles, Sr du Chesnay, en marge est écrit : « depuis nous a déclaré que son père s'appelle François Christophe, et sa mère Renée Baugeron, le 22 Août de la prte année ». 1675. -25 Février, mariage entre messire Nicolas Souilliard, escuyer, Sr des Mazures, du Buisson et de Champigny, fils de deffunt Jean, en son vivant Sr des Mazures et de Challou, et de deffunte dame Marie de Hermeray, de la paroisse de Villeconin, et damoiselle Magdelaine de Veillard 2, fille de deffunt Pierre, vivant escuyer, Sr de la Chaisne des Murs-neufs et autres lieux, et de damoiselle Antoinette de Saint-Pol de cette psse. En présence de Michel de Souilliard, escuyer, Sr de Crouy; Michel de Millet, esc. Sr de la Chambre, Henry des Mazis, escuyer, Sr de Brières-les-Scellés. Du côté de la damoiselle, de Pierre de Veillard, esc. Sr de la Chesne (son frère); de Pierre de Mangin, Sr de Villemont; de René de Normandin, esc. St d'Orfin; de Jacques des Essarts, esc. Sr de Guerville; et de Mre Lesage, prieur de Villeconin. 9 Octobre, parrain, René de Normandin, Sr d'Orphin; marraine, Elisabeth de Veillard, fe de Pierre Mangin, esc. Sr de Villemont. Ce dernier mourut en 1676, il fut inhumé le 10 Février dans l'église de Saint-Martin; son âge n'est pas indiqué. • 1679.6 Mai, inhumation, dans l'église, de damoiselle Magdeleine de la Tranchée, âgée de 17 ans, fille de . . 3 de la Tranchée, escuyer sieur (sic). Laquelle était demeurante chez la damoiselle de Villemont du Chesnay. 1680. - 3 Septembre, marié Philippe de Sabrevoys, esc. Sr de Bleury, fils de deffunt Louis et de deff. Anne Chapuis de la paroisse de Garentières, et damoiselle Magdelaine de Veillard, fille de deff. 1. Née en 1645. 2. Née en 1640. 3. En blanc.
Charles, S' du Chesnay, et de damoiselle Elisabeth Hurault, de la paroisse Saint-Basile, en présence de René de Normandin, Sr d'Orphin, beau-frère¹ des espousez et de Pierre d'Alaigre, Sr du Temple?² (Ce dernier signe Dalegre). 1681.13 Avril, marraine, Marie de Veillard, fille de feu Pierre et d'Antoinette de Saint-Pol. - 1682. 8 Juillet, baptême de Jacques Philippe, fils de messire Philippe de Sabrevoys, Sr de Bleury et de damoiselle Magdeleine de Veillard, de cette paroisse ; parrain, messire Jean Jacques de Sabrevoys, Sr de Bouchemont; marraine, dame Elisabeth de Veillard, femme de feu messire Pierre de Mangin, esc. Sr de Villemont. 1683. - 27 Mai, marraine Magdelaine de Normandin, fille de René, Sr d'Orphin, et de Marguerite de Veillard. - 1684. 4 Mai, parrain, Louis de Normandin; marraine, Anne Bourdon, fille de M. le Président. 1685.10 Juin, inhumation dans l'église de damoiselle Elisabeth Hurault, veuve de feu messire Charles de Veillard, esc. Sr du Chesnay. 1688.1 Avril, inhumation dans l'église de damoiselle Antoinette de Saint-Pol, veuve de Pierre de Veillard, esc. Sr de la Chesne et des Murs-neufs. Io Mai, inhumation dans l'église de Madeleine de Veillard, femme de Nicolas de Souilliart, esc. Sr des Mazures et du Buisson. 1689. 26 Avril, marraine, Catherine de Veillard, fille de feu Pierre, Sr de la Chesne. – 28 Avril, inhumation dans l'église de damoiselle Elisabeth de Veillard, fille (sœur de la précédente, née en 1641). 1689. 19 Novembre (acte de Saint-Gilles), parrain, Thomas Migault, esc. Sr de Beaurepère, capitaine, premier exempt des Suisses de Monsieur; marraine, damoiselle Magdeleine de Normandin, fille de N. H. René de Normandin, Sr d'Orphin. 1690. 27 Novembre, mariage en la chapelle de Chesnay, célébré par le vicaire René Le Frère, en présence de M. de Sabrevois, de Mlle de Villemont, de MM. de Fleurac (ou Florac) et de Normandin d'Orphin. 1691. - 22 Novembre, parrain, Jacques Philippe, fils de Philippe de Sabrevois, esc. Sr de Sabrevois, et de dame Magdelaine de Veil1. Ayant épousé Marguerite de Veillard, née en 1638. 2. Est-ce du Temple ? - 1913. — I. 3
lard; marraine, Magdelaine de Normandin, fille de René et de Marguerite de Veillard. 1694.25 Janvier, mariage à la chapelle de Chesnay entre messire Pierre de Fiètes, chler, Sr de Chantonville, lieutenant au régiment de cavalerie de la Tournelle, fils de messire Gédéon de Fiètes, chler, Sr de Chantonville, capitaine de cavalerie au régiment de Rabelyère, lieutenant-genéral de la Louveterie de France, et de feue dame Catherine Delpuesche; et damoiselle Madeleine de Normandin, fille de René, esc. Sr d'Orphin, et de damoiselle Marguerite de Veillard. En présence de mesire Jules Lelyeure, chler, Sr de Payers et autres lieux, beau-frère à cause de dame Catherine de Fiètes ; de René de Normandin père, de Philippe de Sabrevois, oncle, de Jacques Philippe de Sabrevois, cousin germain; et de Louis de Poilloüe, Sr de Bonnevaux, ami des parties. 1699. -21 février, parrain, Philippe de Sabrevois, esc. Sr de Bleury; marraine, Elisabeth de Veillard, veuve de Pierre de Mangin, escuyer Sr de Villemont. 24 Avril. - Enterrement au cimetière d'un mendiant décédé au Chesnay en la maison de Mlle de la Chesne. 1703. 23 Janvier, mariage dans la chapelle de Chesnay, située dans la paroisse Saint-Martin, entre Jacques Buisson, laboureur à Brières, et Marie Allerin. - 1705. — 25 Juin, inhumation en l'église, du corps de dame Elisabeth de Veillard, veuve de Pierre de Mangin de Villemont, 73 ans. 1707. - 2 Avril, inhumation, dans l'église, de messire Philippe de Sabrevois, esc. S¹ de Bleury, âgé de 50 ans et 3 mois ; en présence de Jean Jacques de Sabrevois, Sr de Villiers, son fils (?); de René de Normandin, son beau-frère, et de Landrin, religieux de la SainteTrinité. 1718. - 19 Janvier, inhumation en l'église de Saint-Basile, dans la chapelle de M. Petau, de Magdeleine de Veillard, veuve de messire Philippe de Sabrevois, 73 ans. Rappelons que la décédée descendait en ligne directe de Mtre Nicolas Petau dont la fille Yolande avait épousé Michel de Veillard. Le hameau de Chesnay n'est plus mentionné dans les registres qu'en 1750 par le nom de Louis Portehault, laboureur.
4 LHUMERY Lhumery, dévasté et incendié par les Anglais du Prince Noir, est, comme Chesnay, un village très ancien, dont le seigneur en partie était au xv° siècle, Jehan de Godainville, dit Pavyot, qui, par acte à Montlhéry, du 24 octobre 1499, vendit ce qu'il possédait à Marie de Balzac, femme de l'amiral Louis de Graville, Seigneur de Milly, « savoir le Pavillon sis à Lhumery, paroisse de Saint-Martin d'Etampes, la moitié d'un autre fief nommé le petit Bouville, assis près dudit Lhumery, en la paroisse de Chalo Saint-Mard; un autre fief nommé Frasville, assis audit lieu de Lhumery, et d'un autre fief nommé le Rouaige de Saint-Martin d'Etampes 2 ». En 1556, le domaine est entre les mains de Jacques des Fourneaulx, contre lequel il est donné défaut, n'ayant pas comparu à la rédaction des coutumes quoique appelé. Antoine des Fourneaulx, époux de Jeanne de Prunelé, paraît lui avoir succédé. Il est dit, dans un acte de Guillerval, Sr de la Cochery et de Lumeray (Lhumery); après lui, les registres paroissiaux de Saint-Martin nous indiquent, en la même qualité, Charles des Fourneaulx, son fils probablement, qui est parrain en 1612 et en 1618. à La seigneurie était divisée en deux fiefs, car dès l'année 1620, Pierre Baron, docteur en médecine à Estampes, est aussi qualifié, Saint-Basile, de seigneur de Lhumery. 1631.- Jeudy 22 Mai, baptême de Charles, fils de Paul de Marolles, escuier, Sr d'Outrouville, et de damoiselle Jehanne des Fourneaulx. Parrain, Pierre de Marolles, esc., Sr d'Outrouville, de la psse d'Allaines, au diocèse d'Orléans; marraine, dame Jehanne de Prunelé, veuve d'Antoine des Fourneaulx, esc., Sr de la Cocherie. Cette dernière remplit les mêmes fonctions à Saint-Basile le 10 mai 1633. 1634.3 Février, marraine, Jeanne des Fourneaulx, femme de Paul de Marolles (aussi le 23 août 1639). 1635. - 4 Juin, baptême de Louise, fille des précédents; parrain, 1. 18 Frimaire an II, Geoffroy Dumortous a remis sur le bureau (de la municipalité) une liasse contenant déclaration et reconnaissance de cens, au nombre de 15 pièces concernant une censive de Lhumery; papiers à lui envoyés par le citoyen Baron, adjudicataire de la ferme nationale du Pavillon à Lhumery. A 2. Annales du Gâtinais, 1889, p. 20. « Les Relations de l'Amiral de Graville avec le Gâtinais », par M. Michel PERRET; voir aussi « Etampes pittoresque », II, 35.
René de Villezan, Sr de Guillerval; marraine, damoiselle Louise Poisloup (de Poilloue). 1637.20 Septembre, Paul de Marolles est parrain à Saint-Basile d'un enfant de Hugues Gaultier, receveur des Célestins. Il agit en la même qualité à Saint-Martin, le 21 juillet 1739. En 1641, il est qualifié Sr de l'Emery ¹. 1643. Lundy 2 Mars, parrain, N. H. Paul de Marolles, esc., Sr d'Outrouville; marraine, damoiselle Marguerite d'Aussy. 1645. Lundy 29 Octobre, marraine damoiselle Marie de Marolles. 1657.10 Février, parrain, François de Briet, Sr de la RocheBourgonne et de Pontichons. 1661. - 20 Février, mariage entre Thomas Alliard, homme veuf, de la psse de Chalou la Reine, et Noelle Roullier, fille de deff. Cantien, vivant laboureur, demeurant à Lhumery, paroisse de Saint-Martin, et d'Anne Boivin, célébré par messire Nicolas Guillemain, curé de Chalou la Reine, en présence de François Gaultier, receveur de la Commanderie, et de Gabriel Limet, laboureur à Saint-Rémy. 20 Novembre, mariage entre Louis Harmant, homme veuf de la psse de Chalo Saint-Mard, et Marguerite Pillas, fille de feu Nicolas et de Toinette Vallet, demeurant chez M. de Briet à Lhumery. Présents M. de Briet, M. de Gueurville, son frère (ou son fils ?), M. Laurens, curé de Moulineux, M. des Essarts, etc. 1663. Charles Dujat, laboureur à Lhumery, marguiller de SaintMartin. 1664. - Mariage célébré dans la chapelle de Lhumery. 1666.30 Novembre, mariage de Etienne Dutartu et Marie Roullier, veuve de Marin Barbier, en présence de M. de Briet et de M. de Sinaly. 1672.12 Octobre, parrain, messire Charles Dupuis, fils de N. H. Charles Dupuis, Sr d'Estournelles; marraine, Geneviève Ruzé, fille de maistre Jean Ruzé, bailly de Monnerville, Charles Dupuis (ou Dupuy), Sr d'Angest 2 et d'Estournelles, originaire de Picardie, avait épousé Claude Baron, deuxième fille de Pierre, mort en 1661, et, de ce chef, avait pris le titre de seigneur de Lhumery. Il fut maintenu en șa noblesse le 14 juin 1700. Ses armes étaient : 1. Ce nom est resté jusqu'à nos jours où les paysans Beaucerons le répètent pour désigner ce petit hameau. 2. Hangest (Somme).
d'azur à deux épées d'argent garnies d'or passées en sautoir, accompagnées en chef et en fasce de 3 mollettes d'éperon d'argent et en pointe d'un croissant de même ¹. Il mourut en 1678 et fut enterré dans l'église de Saint-Gilles le 5 mars. 1681. Ier May, inhumé au cimetière le corps d'un pauvre passant sur le chemin de Lhumery (sic), en présence d'habitants de cette paroisse, après l'avoir gardé deux jours entiers dans l'église et exposé pour être reconnu. Il est fait un baptême dans la chapelle Saint-Jacques de Lhumery le 5 Février 1685; et des mariages y sont célébrés le 11 février 1686 et le 10 janvier 1695. 1700.12 Octobre, parrain, messire Pierre Hémard, S' de Danjouan, lieutenant particulier au bailliage; marraine, dame Anne Thérèse Van Acker, épouse de messire Jacques Dupuis, esc. Sr de Lhumery. Tous deux sont de nouveau parrain, marraine le 15 novbre 1712. Pierre Hémard de Danjouan était fils de René Hémard, aussi lieutenant particulier, l'un des maires les plus remarquables d'Etampes, et de Marie Baron, fille aînée de Pierre Baron. ― 1702. 30 Janvier, mariage, dans la chapelle, entre Etienne Thomas, de Saint-Hilaire, et Cantienne Roullier, de Lhumery. 1713. – 23 mars, parrain, M. Jacques Dupuis, Sr de Lhumery; marraine, Marie Dubois, veuve de Pierre Adrien, Conseiller du Roy. Le registre de Saint-Basile de l'année 1714 rapporte l'inhumation dans le chœur de l'église, le 26 Avril, du corps de dame Claude Baron, veuve de messire Charles Dupuy, Sr d'Estournelles, Fesnières, Lhumery et autres lieux, âgée de 87 ans. 1738. - 27 Janvier, mariage entre le fils de Jacques Marais, laboureur au Tronchet, et la fille de feu Louis Charpentier, laboureur à Lhumery, célébré par le R. P. Piret, procureur de la maison de Marcoussis. En 1759, sans que nous sachions comment, la seigneurie de Lhumery et fiefs en dépendant, appartenait à Mre Gabriel Paul Anquetin de la Chapelle. Cela résulte de l'acte de vente d'une maison tenue en censive de ce domaine, sise rue du Puits de la Chaîne, tenant à 1. Renseignements dus à l'obligeance de M. Paul Pinson. 2. Rue du Puits de La Chesne paroisse Notre-Dame, à cause du fief de La Chesne paroisse de Morigny-Champigny.
NOTRE-DAME DE VISITATIONS PETIT GROUPE EN BOIS DANS L'ÉGLISE NOTRE-DAME, A ÉTAMPES (Photo de la Biblioth. d'Art et d'Archéologie)