Corpus Essonnien

Histoire et patrimoine du département de l'Essonne

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La métairie de la Grange de la Madeleine ou Ferme des Prés

Mai 2008

Chronique du vieux Marcoussy

JP. Dagnot

C. Julien

Cette chronique relate l'histoire de la métairie de la Grange de la Madeleine ou ferme des Prés à Marcoussis (arr. Palaiseau, Essonne). Les bâtiments de la « métaierie » sont situés au centre du bourg de Marcoussis, proche l'église Sainte-Madeleine, sur la rive droite de la Sallemouille. Cette ferme a été étendue, sans doute, sur les terres de l'Etang Neuf détruit au début du XVIe siècle (1).

La ferme des Prés au XVIe siècle

Le premier document nous donnant l'existence de la métairie est la prisée et le partage des biens de la succession de Loys de Graville datée du 19 octobre 1518 « la métairie de la Madeleine située près l'église parochiale, dite à présent la ferme des Prez, dudit lieu de Marcoussis consistant en un petit corps d'hotel et autres bâtiments cour jardin sans cloture contenant 2 arpents 50 perches, 13 arpens de terre tenant aux terres des Célestins à la voie Chartreuse et aux vignes Moquets, …, 41 arpens tenant aux terres de la métairie de Chenanville , d'autre aux terres de la métairie de la Grange » (2).

Le 7 avril 1545, les petits-fils de l'amiral, Guillaume et Thomas de Balsac se partagent enfin la terre et seigneurie de Marcoussis « à eux échues par le décès de dame Jehanne de Graville » à savoir à Guillaume, la ferme de la Madeleine , 100 muyds de grain. Item la mestairye assise près de l'église de la Madeleine où de présent est demeurant Jehan Guenon, contenant un corps d'hostel couvert de thuille, granche, bergerie, court et jardin le tout contenant 2 arpents et demi, estimé à la somme de 500 livres » (3).

En juillet 1570, un huissier royal réclame, de la part du principal de la communauté des pauvres escolliers du collège de Montagu fondé en l'université de Paris, une somme de 5.100 livres à François de Balsac. Dans son rapport l'homme de loi mentionne « me suis transporté sur les terres & fermes de la Granche size à Chenanville prez Marcoussis et de la ferme de Pilandry size à Nozay prez Marcoussis et encore une autre ferme size à Nozay prez l'église, quatre fermes appartenant au seigneur d'Entragues, saysies en la main du Roy ». Dans son rapport, l'huissier nomme les commissaires, tous fermiers, pour faire la prisée des biens du seigneur de Marcoussis : - Symon Quelin à la ferme de la Granche , fermier dudit lieu, - Loys Gourby et Blaise de la Chaize , fermiers à la ferme de Chenanville, - Jehan Petit, fermier à Nozay prez de l'église, - Marin Lemoyne, fermier de la ferme de Pillandry.

Le 10 octobre 1570, le principal du collège expose que messire François de Balsac, seigneur de Marcoussis, doit 5.100 livres tournois et qu'il a été condamné par l'arrêt du 1er juillet « sur les fermes terre et seigneurie de la Granche , Chenanville size près ledit Maroussis et la ferme de Pilandry size à Nozet près ledit Marcoussis, et sur une aultre ferme size audit lieu de Nozet près l'église dudit lieu ». Considérant que le débiteur est un mauvais payeur, il est décidé que les fermiers devront payer ladite somme par leurs baux.

Dans son aveu du 20 février 1574, François de Balsac déclare « une autre mestairye assise au bourg de Marcoussis appelée la Granche qui se consiste en maison, …, et 80 arpents de terre que tient de présent Martin Trottier, affermé à troys muids neuf septiers de grain ». On peut estimer le bail à 450 livres en tenant compte que le muid comprend 12 setiers de 12 boisseaux au prix commun de 10 livres le setier selon les mercuriales de Montlhéry.

Les fermiers du XVIIe siècle

Dans l'aveu de 1648, nous notons que la ferme appelée la Grange est rattachée à celle de Chenanville. Nous apprenons que les terres de la ferme ont été prises sur l'étang asséché où « ont esté joint partyes des terres de la ferme appelée Chenanville, se consistant en 120 arpents de terres dix de prés, compris la chaussée de l'estang appelé l'Estang Neuf, lesquels prez & aulnoyes faisoient antiennement ledit estang » . Et pour le surplus de la ferme appelée Chenanville qui fut jadis un fief séparé, maintenant incorporé à Marcoussis « il en a esté baillé 50 arpents avec 25 sols de cens par arpent pour faire vigne ». Bien évidemment, les terres à faire vigne sont chargées du droit de pressurage et le preneur doit « aller au pressoir bannal dudit Marcoussy lequel pressoir dans le village tenant à l'auditoire du lieu où se tient la justice avec une maison proche la porte du Grand Parc ». La maison jadis avec quatre arpents de prés en deux pièces qui faisoient partie dudit Chenanville est presque ladite maison en ruine et décadence.

Le 21 août 1652, une décharge du bail de la ferme de la Grange est faite à Pierre Crest par Romaine Lanoullier, veuve de Pierre Poullier. Pierre Cret , laboureur demeurant à la ferme des Prés, promet à Léon de Balsac, par Romaine Lanoullier, veufve Pierre Poullier, de remettre la ferme appelée ferme de la Grange pour en disposer ledit seigneur et décharger ledit Cret et vider les lieux, le laissant seulement héberger et paître ses bestiaux. Ce même jour, c'est Jean Prudhomme, marchand, qui prend à bail à ladite ferme consistant en « une maison manable, granches, etables, bergeryes & escuryes, cour, jardin prés pastures aulnoyes moyennant 500 livres , une demi douzaine de chappons et une douzaine de poullets » (4). L'abandon de la ferme par l'ancien fermier pourrait être la conséquence de la Fronde puisque les troupes et les reîtres de Condé ravagèrent la région de Montlhéry. On se souvient que les Frondeurs avaient été défaits par l'armée royale le 16 février 1649 à Montlhéry.

En 1657, François Chevrier baille « à tiltre de ferme et prix d'argent », pour le temps de neuf années, à honorable femme Romaine Lanoullier, …., André Josse & François Leroyer, preneurs, le revenu des terre et seigneurie de Marcoussis, Nozay, Ville-du-Bois et Fretay. Parmi les articles, nous notons les fermes de la Grange et Chenanville avec les terres en dépendant, la maison et l'enclos de Chenanville que le seigneur à dessein de bailler à rente pour « sa descharge ».

La dame Romaine Lanoullier est receveuse de la terre et seigneurie de Marcoussis. Fondée de procuration de Messire Léon de Balsac, elle confesse avoir baillé et délaissé à titre de loyer et prix d'argent jusqu'à neuf années, à François Pinoteau , marchand demeurant à Marcoussis, « c'est à sçavoir la ferme mestairye appelée la ferme de la Grange size au dessous de l'église Sainte- Magdelaine consistant en maison manable, grange, estable, bergerye, cour, jardin, terres labourables, prez, pastures et aulnoyes, ledit preneur a dit bien les cognoistre, l'entretenir selon la coustume de Paris, en outre moyennant la somme de 600 livres tournois…la veuve Poullier se réservant le droict de faire pasturer six vaches et trois porcs dans le grand parc de Marcoussis, présent Léon Poullier fils de la bailleresse ».

En 1671, Léon de Balsac passe un marché avec Pierre Legendre, maistre masson couvreur, qui s'oblige d'entretenir toutes les couvertures du château de Marcoussis « que de la basse-cour d'iceluy, que celles des fermes de Pillandry, Villiers à Nozay, la Ronce , et celle des Prés à Marcoussis pour le temps & espasse de neuf années les matériaux non fournis, également les bresches des murs de clôture du Petit Parc moyennant 45 livres pour les toitures et 15 livres pour les réparations du mur ». Au prix de ces prestations, nous pouvons imaginer le faible salaire de l'ouvrier maçon.

À partir de janvier 1672, c'est Léon Poullier, bourgeois de Paris, demeurant rue de la Cerisaye , qui devient receveur de la seigneurie. Il baille, pour le temps de neuf années, la ferme de la Grange à Pierre Ponnin , laboureur. Comme dans la plupart des actes le preneur est « disant bien cognoistre pour en jouir ». En 1680, Guillaume Bassonnet, fermier de la ferme des Prés, baptise son fils Nicolas, le parrain est Nicolas Molé, capitaine concierge du château de Marcoussy, la marraine est une parente du curé Bourguignon. L'année suivante, ce Guillaume Bassonnet est dit marchand laboureur à Viviers paroisse d'Orsay quand il renouvelle le bail de « la ferme & mestairie de la Grange au dessous de l'église avecq une pièce de pré dit le Clos Aulnay », moyennant 550 livres . Le preneur pourra faire paître ses vaches dans les bois âgés de plus de cinq ans.

Evolution du bail de la ferme des Prés à Marcoussis et du prix du setier de froment sur le marché de Montlhéry.

En 1688, Charles Desprez , demeurant à Louans (5), baille jusqu'à neuf ans à Guillaume Bassonnet, marchand laboureur demeurant à Marcoussis, la ferme de la Grange au dessous de l'église, ledit preneur disant bien connaître, pour en jouir depuis 1681, et aussi des terres, prés existant de la dépendance de Chevanville, le présent bail fait moyennant 650 livres les trois premières années, puis 700 livres . On notera la montée des prix d'affermage depuis 1672. Deux ans plus tard, les rôles sont inversés puisque le sieur Desprez devient receveur de la terre & seigneurie de Marcoussis. C'est Jean François Feuilleret , laboureur d'Egly, qui prend la « ferme & métairye » appelée la ferme de la Grange succédant à Guillaume Bassonnet par le bail de 1688 fait par Leroy, et aussi « le dit preneur jouira des terres prez & de toutes les deppendances de la ferme de Chouanville qu'il dit aussi bien savoir & congnoistre ». Le preneur pourra faire pasturer ses vaches, pendant les mois de mai, juin, juillet dans les bois qui ont atteint l'âge de cinq ans.

On observe en cette fin de XVIIe siècle, une grande rotation des fermiers de la Grange comme pour les receveurs de la seigneurie. En 1697, Denis Chartier baille la ferme à Jean Feuilleret, moyennant 700 livres . Deux ans plus tard, c'est Jean Bruière qui baille à titre de ferme à Yon Feuilleret moyennant 750 livres de loyer. Le droit de pâture des vaches est toujours accordé dans les bois du seigneur. Cette fois, une obligation d'effectuer les menues réparations est ajoutée. Plusieurs facteurs peuvent expliquer le mouvement des fermiers dont les mauvaises récoltes mais aussi le mauvais état de la ferme. Dans le rapport d'expertise des réparations à faire, nous trouvons en 1698 « nous avons trouvé la couverture de la grange en comble ruinée en partie, notamment au droit du fait & des égouts, et il est nécessaire de refaire d'en refaire à neuf vingt thoises à neuf et rechercher le surplus et fournir les tuiles, le lattis, aussi neuf, refaire les plastres ce que nous estimons à 220 livres . Plus nous avons remarqué qu'il est nécessaire de refaire une bonne partye du mur de pignon vers les prez ….serrurerie. Au bastiment où est le logement du fermier et où sont les escuries et estables, il est nécessaire de refaire la couverture de thuille, laquelle est ruinée en plusieurs endroits soit dix thoises d'ouvrages 120 livres ». Il y a également de la maçonnerie et des menues réparations. L'ensemble représente 600 livres soit pratiquement les revenus de l'année.

La situation économique en cette fin de XVIIe siècle peut être comprise en comparant les tarifs des baux à Marcoussis et le prix du setier de blé sur le marché de Montlhéry comme le montre le graphique. Outre la montée des prix lors de la guerre civile de la Fronde, on observe une lente dégradation des prix agricoles. De ce fait, les fermiers n'y trouvent plus leur compte. Dans son Traité des blés, Boisguillebert écrit : « le blé étant sur le pied de neuf à dix livres le setier, mesure de Paris, comme il est à présent, et même moins, il est impossible à la plupart des fermiers de rien payer à leurs maîtres, ce qui ruine également les uns et les autres, pour montrer invinciblement que tous les ouvriers perdent les trois quarts de leur revenu, s'ils ne sont pas entièrement réduits à la mendicité, ainsi qu'on en voit tous les jours » (6).

Les mutations au XVIIIe siècle

La crise économique qui sévit au cours du XVIIe siècle forçe le gouvernement à prendre des ordonnances pour le contrôle du marché des grains (cf. chronique “Le marché de Montlhéry”). L'hiver rigoureux de 1659-1660 et les récoltes de trois années médiocres seront les prémices de la famine de 1661. Dans les campagnes, des paysans ne peuvent plus consommer du pain dans les régions les plus touchées. Le prix des denrées s'envole. En 1694, l'hiver exceptionnel fait près de 2 millions de victimes estime-t-on. Il fait suite à deux années de disette, Paris n'étant plus qu'irrégulièrement alimenté en farine de blé. Puis, on retrouve le fameux hiver rigoureux de 1709. Le bétail ne peut plus se nourrir. On estime que la totalité de la récolte du blé est perdu. Le prix du pain est multiplié par cinq à Paris (7).

À la demande des créanciers, Alexandre, fils aîné de Léon de Balsac, est obligé de faire procéder à la réparation des bâtiments de la seigneurie, y compris le château. Une adjudication au rabais est passée en 1701. La ferme des Prez est concernée : « la couverture du logis du fermier, celle de l'escurie et celle de la vacherie devront estre remaniés avec 1.800 thuilles et dix-huit sacqs de lastre. La couverture à la grange emploiera 9.000 thuilles ». Il faudra refaire à neuf les marches d'escaliers,…, la porte de la grange de 9 par10 pieds à l'identique ; à la bergerie refaire en partie la couverture de chaulme ; dans la salle du fermier refaire une porte; changer un battant à la porte d'entrée de la ferme.

Les réparations effectuées, Alexandre de Balsac baille cinq ans après, à prix d'argent pour neuf années, à Pierre Debriis, laboureur, la ferme de la Grange moyennant 650 livres « ledit preneur se dit content, et doit refaire la porte de la grange, également la porte d'entrée, le preneur pourra faire pasturer ses bêtes dans les bois âgés de plus de trois ans ». Le bail de la seigneurie de Marcoussis de 1715 mentionne la ferme de la Grange « size audessous de l'église de Marcoussy avec ses appartenances aux environs de 100 arpents, des terres & prés dépendant de la ferme de Chenanville size près Bellejamme ». Pierre Lucas, receveur de la terre et seigneurie de Marcoussis et procureur fiscal de ce baillage, baille « pour le temps de sept années à Pierre Briis, laboureur y demeurant, la ferme & maitairie de la Grange dite des Prez ».

A cette époque les affaires d'Alexandre de Balsac semblent proche de la banqueroute puisque le seigneur de Marcoussis, se portant fort pour son épouse Louise Philberte de Xaintrailles, vend la ferme de la Grange sous forme de bail à rente à Louis Gaudron. Il semble que des terres ont été détachées de la ferme. L'acte détaillé précise qu'un arpentage sera fait incessamment. Le nouveau propriétaire, sieur de la Boissière , est maître de poste à Linois (Linas). Le 15 juin 1722, un conflit éclate entre Nicolas Gaudron, propriétaire de la ferme des Prés et Pierre Debriis, cy devant fermier de ladite ferme, et à présent à Saint-Yon. La requête « intentée et indécise du sieur Gaudron » a pour objet des “bleds mal sciés” de la récolte, que « pour raison des menues réparations & dégradations prétendues, envers ledit Debriis, soit nulle comme chose non advenue le sieur Gaudron s'engage à paier les frais ». Nicolas Gaudron passe un bail à Estienne Crosson pour six ans pour « un grand corps de logis et deux petits bastimens, à l'exception de l'écurie que le sieur se réserve pour ses chevaux, moyennant 60 livres et deux chappons ». En 1742, lors de la succession Gaudron dont le total se monte à 189.487 livres , la ferme passe à la veuve Anne Challine pour 30.000 livres .

Le 17 février 1746, le partage des biens de la succession d'Anne Chaligne comprend la ferme de la Grange avec 67 arpents de terres, 32 arpents de prés, le tout estimé à 34.640 livres . Furent présents François Gaudron, Médéric Gaudron et Louis Gaudron, écuyer, sieur Desromont, conseiller du Roy, président et trésorier de France et général de ses finances en la généralité de Limoges, demeurant à Montlhéry, héritier pour moitié de sa mère Anne Challine. Le partage mentionne la poste à Linas.

Le 9 juillet 1776, Charles de Bullion, colonel en second au régiment d'Auvergne, seigneur de Bellejamme, acquiert de Louis Gaudron Desromont, escuier, conseiller du Roy, la dite ferme sous forme d'un bail à rente. La rente annuelle et perpétuelle s'élève à 6.000 livres . La ferme consiste en une maison ayant son entrée par une porte cochère dans une grande cour, à droite une écurie, cinq chambres basses dont trois à cheminée et deux greniers au dessus, et à gauche, en un poulailler, une vacherie, un toit à porcs, en appenty où tiennent une bergerie et une petite grange, au fond de la cour en une grange de quatre grands espaces. Les terres approchent les 120 arpents, 34 en prés de part et d'autre de la Salmouille et diverses autres pièces sises à Chouanville, le Houssaye, Champ de l'Épine et Étang Neuf.

à suivre …

Notes

(1) À Marcoussis, il y avait au Moyen Âge des étangs qui profitaient de l'eau de la Sallemouille mais aussi de nombreuses sources. Jean de Montagu possédait trois étangs : l'étang de Craon aménagé en 1400, l'étang de Roucy et l'étang de Vaularon (8 arpents). L'étang Neuf fut aménagé plus tard au XVe siècle.

(2) Chenanville est Chouanville . Au Moyen Âge on avait Cavanvilla (latin) puis Chavanvilla et Chevanville .

(3) Rappelons que Jehanne de Graville était la fille aînée de l'amiral et tante de Guillaume et Thomas de Balsac, les fils d'Anne de Graville et Pierre de Balsac.

(4) La coutume voulait que les redevances des baux à ferme mais aussi les baux à cens et rente consistaient en partie en produit en nature (volailles, grains, etc.). Ce mode de paiement permettait d'éviter les inconvénients de l'inflation et des manipulations numéraires.

(5) Ancien nom de Morangis.

(6) En 1658, les mercuriales de Montlhéry donnent les prix de quelques produits : la douzaine d'œufs 3 sols, la livre de beurre frais 14 sols, le chapon 10 sols.

(7) Le pain est un produit sensible, base de l'alimentation, dont le prix a toujours été sous haute surveillance. Depuis le XVIe siècle, un mécanisme surprenant a été observé : lorsque le prix du blé augmente, le poids du pain diminue et son prix ne change pas « A trente solz le boisseau le pain de dixhuict denyers doibt poiser vingt huict onces trois quartz et doibuent rendre vingt pains ».

dagnot/chronique14.02.txt · Dernière modification: 2020/11/11 20:40 de bg