Corpus Essonnien

Histoire et patrimoine du département de l'Essonne

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Un prince capétien illustre moine de Longpont

Chronique du Vieux Marcoussy –Marcoussis————— _——————————- Septembre 2008

C. Julien

Le clos du couvent de Longpont (carte postale de 1900). Le lecteur fera la correction pour Gui 1er de Montlhéry, mari d'Hodierne de Gometz au lieu de Guy Troussel, son petit-fils, et pour 1031 au lieu de 1061

Cette courte chronique relate l'histoire de Louis de France, comte d'Évreux qui, sur la fin de sa vie, prit le froc de moine bénédictin au prieuré Notre-Dame de Longpont (Essonne, cant. Montlhéry).

Le prince capétien

Un prince capétien naît le dimanche 3 mai 1276, c'est Louis, cinquième enfant et fils du roi Philippe III le Hardi, et de sa seconde femme Marie de Brabant et par conséquent, petit-fils de saint Louis. Le roi avait été marié en premières noces avec Isabelle d'Aragon, mère de Philippe IV le Bel et de Charles de Valois. Veuf au retour de la huitième croisade, le roi avait épousé la fille du duc de Brabant qui lui donna un garçon et deux filles : Marguerite, seconde femme du roi d'Angleterre Édouard 1er et Blanche, femme du duc d'Autriche Rodolphe III.

Élevé, avec ses deux demi-frères et ses deux sœurs, au château de Vincennes et au Louvre, Louis devient un « preux chevalier » vers 1293. Pour les historiens, Louis d'Évreux avait « en partage la douceur, l'affabilité, la discrétion, l'amour de la paix ». Il était instruit des droits de la couronne, et ne cessa de les défendre contre les entreprises de la cour de Rome. Sa maxime était qu'un seigneur du sang n'est véritablement « grand qu'à proportion qu'il est soumis à Dieu, au souverain et aux lois ».

Le fils cadet de Philippe III était un prince paisible, attaché à la paix. De ce point de vue, il était bien différent de ses demi-frères Philippe, le roi de fer , et Charles, le roi au chapeau . Toutefois, en tant que prince du sang, il participa à la politique mouvementée du royaume. Les historiens mentionnent qu'il « défendit avec fermeté le droit de l'Etat contre celui de l'Eglise ». Un des actes importants du règne de Philippe IV le Bel fut la canonisation de son grand-père par le pape Boniface VIII. Le roi Louis IX devient Saint Louis le 11 août 1297. Le prince Louis d'Evreux fit avancer la cause de la canonisation qui hissait les Capétiens au premier rang de la Chrétienté « Beatus Ludovicus, quondam rex Francorum illustris, paterm habuit christianissimum regem nomine Ludovicum ».

En tant que chevalier et prince du sang, Louis d'Évreux était tenu de participer à l'ost royal et prit part en 1297 à la guerre de Flandre qui ruina le royaume de France. De nouveau en 1304, il fut de ceux qui commandaient l'armée royale en Flandre et se distingua à la bataille de Mons-en-Puelle. En 1314, le roi lui donna le comté de Longueville qui venait d'être confisqué à Enguerrand de Marigny.

Le prince Louis avait épousé, l'an 1301, Marguerite, fille de Philippe d'Artois, seigneur de Conches, et de Blanche de Bretagne. Née vers 1285, Marguerite est morte le 24 avril 1311, à l'âge de 25 ans, après avoir donné naissance à cinq enfants: • Marie , née en 1303, épouse en 1314 de Jean III duc de Brabant (1300-1355), morte en 1335. • Charles , né en 1305, mort le 5 septembre 1336. Il reçut le comté d'Etampes que le roi Charles IV le Bel érigea en comté-pairie en 1327 (1). Il épousa en 1335 Marie de la Cerda (v. 1319-1379), fille de l'infant Fernand de Castille, petite-fille d'Alphonse X de Castille, dont il eut : Louis d'Évreux (1336-1400), comte d'Étampes, sans descendance et Jean d'Évreux, né en 1336, mort à Rome après 1373. • Philippe , né en 1306, comte d'Évreux, et roi de Navarre en 1318 par son mariage. L'union avec sa cousine germaine Jeanne II, fille unique du roi Louis X avait était célébrée avec dispense du pape Jean XXII. Il mourut en 1343. À la mort de son beau-frère Charles IV le Bel, une crise successorale éclata alors. Philippe d'Évreux se retrouva de fait sur la sellette, mais les barons décidèrent néanmoins de le dédommager. Ayant épousé Jeanne II, la fille de Louis X et de Marguerite de Bourgogne, il reçut alors la Navarre , qui fut détachée du royaume de France. Les barons décidèrent alors de choisir son cousin germain Philippe VI de Valois , fils de Charles de Valois (neveu de Louis d'Évreux). Ce choix fut lourd de conséquences, mettant fin à la dynastie des Capétiens, et annonçant le début de la terrible guerre de Cent ans. • Marguerite , née en 1307, mariée en 1325 à Guillaume XII, comte d'Auvergne et de Boulogne (1300-1332). • Jeanne , née en 1310, mariée au roi Charles IV le Bel (1295-1328) dont elle fut la troisième femme et lui donna trois filles. Elle mourut à Brie-Comte-Robert en 1371. Jeanne d'Évreux est associée au mécénat du XIVe siècle qui s'est manifesté dans les domaines de l'enluminure, de la sculpture, de l'orfèvrerie, de l'architecture. Lorsque Charles IV mourut, en février 1328, il ne laissait pas d'héritiers mâles derrière lui. Son épouse Jeanne d'Évreux était alors enceinte, mais, en avril 1328, elle accoucha finalement d'une fille, Blanche.

Le comte d'Évreux

Le prince Louis de France ne devint comte d'Evreux « comiti Eboracensi » que tardivement, en avril 1307 à l'âge de 31 ans. C'est, sans doute, à la suite de difficultés financières que son demi-frère se décida à lui attribuer des seigneuries remplaçant la rente fondée par leur père.

Après avoir été possédé par les ducs de Normandie, le comté d'Évreux passe dans les mains des Montfort au XIe siècle et revient à la Couronne en mai 1200 quand Amaury III d'Évreux abandonna le comté au roi Philippe Auguste. Quatre ans après, le roi de France compléta sa possession en achetant la vicomté d'Évreux à Roger de Meulan.

Le roi Philippe III le Hardi, par son testament, ayant apanagé son fils cadet d'une pension annuelle et perpétuelle de 15.000 livres , assignée sur des terres nobles, Philippe le Bel, son successeur, donna à Louis, l'an 1298, la seigneurie de Beaumont-le-Roger et le 7 octobre en fit faire l'estimation. L'an 1307, le roi apanagea de nouveau son demi-frère, par ses lettres datées de Poissy au mois d'avril, le comté d'Évreux avec les seigneuries d'Etampes, de Meulent, de Gien, d'Aubigny, et d'autres, pour lui tenir lieu de cette pension.

Les armoiries de comte capétien d'Évreux étaient « d'azur semé de fleurs de lys d'or à la bande componée d'argent et de gueules ». Ce prince devient la tige de la branche capétienne d'Évreux ; il est l'aïeul paternel du roi de Navarre, Charles le Mauvais, et bisaïeul de Charles le Noble, aussi roi de Navarre qui, par traité du 9 juin 1404, rétrocède le comté d'Évreux au roi Charles VI en échange d'une rente de 12 livres à tenir en duché-pairie avec le titre de Nemours.

Philippe V le Long érigea le comté d'Évreux en pairie en faveur de son oncle, par lettres datées de Reims au mois de janvier 1316. Après avoir marié son fils aîné, Philippe III le Bon (il épouse Jeanne de Navarre évincée du trône de France à la mort de son père Louis X le Hutin), le comte d'Évreux fit le partage de ses biens à ses enfants en forme d'addition à son testament, par acte daté de Paris le 7 juin 1318, confirmé par lettres du roi datées de Corbeil le 11 du même mois. Louis d'Évreux donna à son fils Charles (1305-1336) le comté d'Etampes que le roi Charles IV son cousin érige en comté-pairie en 1327. Sous l'autorité des premiers comtes apanagés, la ville d'Évreux jouit d'un calme profond. Mais il en fut autrement à l'avènement de Charles le Mauvais, roi de Navarre. Par les traités de Mantes (22 février 1354) et de Valognes (1355) vinrent s'adjoindre au comté d'Évreux érigé en duché-pairie, le comté de Beaumont-le-Roger, auquel avaient été rattachées la vicomté d'Orbec, la vicomté de Pont-Audemer, la châtellenie de Conches et la châtellenie de Breteuil.

Philippe le Bel et Longpont

Dès le XIVe siècle et même avant, les rois et les princes veulent limiter la pénétration pontificale en France. Et, ce fut bien l'action principale de Philippe IV le Bel qui, d'abord en conflit avec Boniface VIII à propos de la défense des biens ecclésiastiques et la fameuse bulle Unam Sanctam prônant la supériorité des papes sur les rois. Puis, suite aux troubles de la cour pontificale, Clément V installa sa résidence à Avignon et fut contraint à condamner les Templiers.

Ce n'est pas un hasard si le culte de saint Louis fut si important à cette époque. Les descendants d'Hugues Capet essayaient de prouver qu'ils étaient aussi bons, aussi pieux et autant élus par Dieu que le furent ceux de Charlemagne. Ce qui avait été refusé à Philippe Auguste fut accordé à Louis IX et les Capétiens étaient assis sur le trône « par la grâce de Dieu ».

Gouvernant avec l'aide des juristes, Philippe le Bel s'appuie sur le clergé régulier, et intervient comme protecteur des établissements clunisiens du nord de la Loire. Le roi devient bienfaiteur de Cluny et parait avoir eu de la sympathie pour les moines de Longpont. En août 1301, des lettres d'amortissement sont données par Philippe le Bel, roi de France, « aux vénérables religieux de Longpont pour des acquisitions qu'ils avoient faite dans leur censive ».

Il semble que le prieur Guillaume de Chamarets ait été un intime du roi venu visiter Longpont en décembre 1304, comme le prouvent des lettres datées de ce lieu. Et, selon l'abbé Lebeuf, Philippe le Bel y vient de nouveau prier la Vierge le 24 septembre 1308 ainsi qu'il est marqué sur les tables de cire où sont inscrits les voyages qu'il fit cette année-là. La construction de l'église de Longpont s'était terminée, vers 1230 environ, avec celle du portail occidental dédié à l' Assomption de Marie . La fin du XIIIe siècle est l'époque où Longpont devient un sanctuaire marial et lieu de passage sur la route de Compostelle.

En septembre 1312, le roi Philippe le Bel fonde une rente au profit du prieuré Sainte-Marie et des religieux de Longpont pour l'entretien de la lampe de l'autel Notre-Dame « pro anima sua, & antecessorum suorum & uxoris sue, Johanna », pour son salut, celui de ses ancêtres et de sa femme Jeanne de Bourgogne . Cette rente sera l'objet d'une chicane entre le prieur et le sacristain. Le dimanche de la Passion 1321, un accord fut passé entre le prieur de Longpont d'une part et le sacristain dudit Longpont d'autre part, où il est dit qu'il fournira le luminaire nécessaire aux évêques et légats qui viendront à Longpont et à celui qui aura la clef du pain et du vin. Et que tous les linges apportés sur les corps morts enterrés dans l'église appartiendront au prieur et les étoffes de soie or et argent au sacristain.

Les lettres d'amortissement accordées par Philippe IV le Bel sont renouvelées en mars 1334 « à Messieurs les Religieux de Longpont par lesquelles en remerciement d'une messe que les dits religieux avaient fondé pour lui et la reine son épouse, il leur accorde la permission d'acheter et posséder par donation jusqu'à concurrence de 20 livres de rente sans payer finance ».

Ainsi, Philippe le Bel qui, pour Maurice Druon est le « roi de fer » alors que Jean Favier parle du « roi de marbre » s'était préoccupé, deux ans avant sa mort (1314), de son salut en faisant des donations pieuses à Longpont.

Nativité de la Vierge par Nicolas d'Ypres (v. 1495).

L'illustre moine du prieuré de Longpont

Ce n'est pas par pur hasard que le prince Louis d'Évreux avait choisi Longpont pour y finir ses jours. En se plaçant sous la protection de Sainte Marie, ce prince honorait la mère du Seigneur « Marie attire à Elle et conduit vers son Fils », mais également sa propre mère Marie de Brabant. Nous pouvons considérer que le prieuré de Longpont avait atteint l'apogée de son développement au début du XIVe siècle. Bien que moins richement doté que le prieuré clunisien de Saint-Martin-des-Champs, le prieuré Sainte-Marie de Longpont était connu pour ses reliques « immense cortège de tous les saints » que l'on venait vénérer lors des pèlerinages.

Le prieur Jean II détenait l'office claustral depuis 1303. Sous son priorat la population monacale de Longpont avait atteint son maximum avec 28 moines (2). À cette époque, le prieuré soumis à l'autorité de l'abbé de Cluny était placé sous l'autorité supérieure du pape. C'est la bulle de Grégoire IX de 1231 qui stipula que toutes les décisions nécessaires au bon fonctionnement de l'ordre revenaient au Chapitre général (3).

Depuis le roi Robert, Longpont était un des lieux où les Capétiens venaient demander la protection de la Vierge , Louis VI, Louis VII et Saint Louis y sont venus prier. La réputation du sanctuaire et les relations amicales avec le prieur Jean étaient à l'origine de la haute considération que le roi Philippe IV le Bel et son frère Louis d' Évreux avaient pour le prieuré. N'était-ce pas également une sorte de pèlerinage pour marcher dans les pas de leur illustre grand-père (4), le saint-roi ?

À la fin du XIIIe siècle et au début du siècle suivant les religieux de Cluny s'efforcèrent de multiplier leurs protecteurs. La garde royale était un moyen pour les moines de se protéger contre les oppressions. Par la charte royale de 1312, Philippe IV le Bel s'intéressa activement aux prieurés clunisiens. À partir de 1317, le roi de France est déclaré « défenseur et gardien de l'ordre ». Désormais, Longpont, veillant à ses privilèges, est placé sous la sauvegarde royale et fait souvent appel au Parlement de Paris pour les contentieux. En 1329, un arrêt du Parlement confirma une sentence du prévôt de Paris pour le procureur du roi contre le prieur de Longpont au sujet du droit de justice dans certaines terres du prieuré. Il s'agissait de l'arrestation et la détention de deux individus pour cause criminelle.

Sous l'abbatiat d'Henri 1er de Fautrières (1308-1319), Guillaume de Chamarets (ou Chamurets) fut nommé prieur de Longpont en 1315 et resta à ce poste jusqu'en 1320. Le nécrologe de Longpont mentionne l'écuyer de ce prélat faisant un obit de 100 sols tournois pour célébrer une messe anniversaire le 18 mai « Guillelmus de Jocone, armiger domni Guillermi de Camareto, prioris Beate Marie de Longuoponte, que dedit nobis pro sua sepultura 100 sols turniensis et pro suo anniversario ».

Devenu veuf le 24 avril 1311, le prince Louis d'Évreux pensa à consacrer le restant de sa vie à la prière et « à quitter le siècle » selon la formule consacrée « abrenuncians seculo & habitum monachi sumens ». Il semble, toutefois, qu'il ne prit l'habit de moine bien après 1316 puisque l'on trouve ce chevalier accompagnant encore le roi Louis X le Hutin, son neveu, dans son expédition de Flandre. Son autre neveu, le roi Philippe V le Long érigea le comté d'Évreux en pairie, par lettres datées de Rennes au mois de janvier 1316.

Le prince capétien connaissait la réputation de Notre-Dame de Longpont au travers des relations de son frère le roi et des pèlerinages à la Vierge. Libéré des contraintes familiales et matrimoniales, il prit le froc bénédictin quelque temps avant de rendre son dernier soupir. Il semble que Louis d'Évreux rejoignit Longpont au début de l'été 1318 après avoir fait le partage de ses biens à ses enfants. Dès le mois de juin, il n'était plus en possession du comté d'Évreux qu'il venait de céder à son fils aîné. De ce fait, le petit-fils de Saint-Louis ne séjourna à Longpont qu'une dizaine de mois au plus.

Nous ignorons exactement les motifs pour lesquels Louis fut attiré par Longpont. Voulait-il expier les fautes de son frère Philippe ? Voulait-il vénérer la Vierge ? Était-il influencé par l'intérêt que porta Saint Louis à Longpont ? Les chroniqueurs ont écrit que le Saint-Roi aimait méditer dans le cloître de Longpont et partager le modeste repas avec les moines (5).

Louis d'Évreux est mort à Longpont à l'âge de 42 ans, le samedi 19 mai 1319, « à l'entrée de la nuit » précise l'abbé Lebeuf (6) . Il fut probablement enterré dans le cloître. Lorsqu'au XVIIe siècle, la tombe d'Hodierne de Gometz, fondatrice de Longpont, fut transférée devant le maître-autel, celle de Louis d'Évreux fut placée à proximité. Puis, elle disparut. Selon le chanoine Salmon (Pèlerinages des Environs de Paris), son épitaphe était rédigée en lettres d'or sur marbre noir.

La postérité de Louis d'Évreux joua un rôle primordial dans la conduite de la politique du royaume, puisqu'il pouvait revendiquer la succession au trône de France. Son fils aîné Philippe le Bon lui succéda au comté d'Évreux et par son mariage avec sa cousine Jeanne II, petite-fille de Philippe le Bel, devint roi de Navarre.

Notes

(1) La baronnie d'Etampes, possédée par le reine Blanche de Castille, mère de saint Louis, pour partie du remploi de sa dot, puis en douaire par Marguerite de Provence, veuve de ce roi, fut érigé en comté-pairie par lettres patentes données à Paris au mois de septembre 1327, en faveur de Charles d'Évreux, fils de Louis et de Marguerite d'Artois. Louis d'Évreux son fils, en fit donation entre vifs en novembre 1381 à Louis 1er duc d'Anjou, ne s'en réservant que l'usufruit.

(2) La bulle et privilège du pape du 23 juin 1320 est accordée à la congrégation de Cluny pour servir au prieur commendataire, par laquelle on voit que le prieuré de Longpont n'est pas électif.

(3) Le Chapitre général ou Diète, assemblée de Cluny se tient tous les ans. Elle s'ouvre le dimanche de Jubilate , troisième après Pâques et dure 4 ou 5 jours, exceptionnellement six.

(4) Saint Louis est venu plusieurs fois à Longpont. Une première fois, un peu contre son gré en 1227 quand, sous la régence de sa mère, il fut obligé de se réfugier à Montlhéry suite à la rébellion des barons. La seconde visite eut lieu à son retour de la septième croisade en 1254.

(5) Le pèlerinage de Longpont était célèbre au XIIIe siècle. Millin parle d'un habitant d'Athis perclus d'une jambe qui n'obtint pas sa guérison à Longpont et se rendit à Saint-Denis. On peut en déduire que des guérisons étaient signalées dès cette époque à Longpont puisqu'il s'y était rendu dans ce but.

(6) L'auteur de L'Art de Vérifier les Dates des Faits Historiques (tome XII) fait une erreur grossière en écrivant : « Le comte Louis mourut à Paris le 19 mai 1319, et fut inhumé aux Dominicains de cette ville ». Pour le père Anselme, Louis d'Évreux aurait été enterré aux Jacobins.

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