La rue de l'Avaloir à Étampes

Dénomination

Léon Marquis, Les Rues d'Étampes et ses monuments, Étampes, Brières, 1881, pp. 187-189.
- Rue. — .

Frédéric Gatineau, Étampes en lieux et places, Étampes, À travers champs, 2003, p. .
- (rue) — .
Frédéric Gatineau, Étampes en lieux et places, Étampes, À travers champs, 2003, pp. 14-15.
- Avaloir (rue de l') — On trouve les formes suivantes: rue “de la Valloyere” en 1580 (AD E/3771), “de Lavalloy” sur le plan de 1648, “de Lavalouer” au 18e siècle. Cette voie est dénommée aussi comme “rue de l'Alun” sur un autre plan du Bourgneuf au 18e siècle, et “rue du Faubourg-du-Levant” pendant la Révolution. — Un avaloir est une pêcherie en vieux français mais la rue n'est bordée par aucune rivière. Ce mot désigne aussi la courroie qui passe sur les fesses du cheval (Claire Fondet, Dialectologie de l'Essonne, Paris, Champion, 1980). On appelait aussi “pierre d'avaloir” la pierre qui permettait de monter et descendre de cheval. Enfin, avaloir peut aussi signifier “descente”. Ce nom pourrait venir simplement de la déclivité de la rue vers le Port.
Dans cette rue était l'ancienne ferme du Prieuré Saint-Pierre.
Au n°18, ancien Auditoire cité au 18e siècle.
À l'angle de la rue de l'Alun, un plan du Bourgneuf (18e siècle) nous apprend qu'on y voyait les “restes des ruines d'un ancien presbytère compris dans le domaine”.