Baugin (rue) — Cette rue, rendue sombre par les grands murs noirs de l'ancien Hôpital, est désignée comme “rue de la Feusterie” au 18e siècle, “rue de l'Hospice” ou “rue de l'Hôtel-Dieu” jusqu'en 1877. Pierre-François Baugin est l'un des bienfaiteurs de l'hospice. Il est l'auteur d'un legs en 1829 qui permit, entre autres, la construction de l'hospice des vieillards c'est-à-dire “le bâtiment blanc” de l'ancien Hôtel-Dieu.

Un pont couvert enjambe la petite rue, il relie les deux parties de l'ancien Hôtel-Dieu. Cette galerie date du 19e siècle, mais un premier pont fut établi ici dès 1757.

Au n°12, maison ancienne avec porte de pierre en arc de cercle, au profil élégant.

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Feusterie (rue de la) L'orthographe de ce nom de rue a particulièrement évolué au cours du temps. On trouve les formes suivantes: “rue de la Feutrie” en 1515 (ADE H dépôt 1B), rue de “la Fusterie” en 1605 (Archives diocésaines de l'Essonne 1), rue de “la Futerye” en 1644 (Archives diocésaines de l'Essonne 3), rue de “Frusterie” en 1773 (Archives Municipales 1), rue de “la Fruterie” en 1790 (Archives Municipales 1G/2). Ce nom devait venir de la présence en ce lieu d'un atelier où l'on travaillait le feutre.

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Hospice (rue de l') — Ancien nom de l'actuelle rue Baugin. Elle longe l'Hôtel-Dieu et particulièrement l'aile de l'ancien hospice de vieillards.