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* **Chapitre V. — Aveline (1226-1244)** | * **Chapitre V. — Aveline (1226-1244)** | ||
- | * //Dix religieuses nommées Aveline. — L’abbaye à son apogée sous tous les rapports. — Périmètre de ses biens. — Les reliques. — L’humble abbesse. — Affaires diverses. — Guillaume d’Auvergne. — Les arbitres. — L’Official. — Les délégués du Pape. — Donation de livres. — Mort d’ Aveline.// | + | * //Dix religieuses nommées Aveline. — L'abbaye à son apogée sous tous les rapports. — Périmètre de ses biens. — Les reliques. — L'humble abbesse. — Affaires diverses. — Guillaume d'Auvergne. — Les arbitres. — L'Official. — Les délégués du Pape. — Donation de livres. — Mort d' |
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+ | * Pour recueillir la succession d' | ||
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+ | * Elle était belle et bien réglée cette communauté dont la vie offrait à tous un sujet d' | ||
+ | * Pieuses et dévotes, les sœurs d' | ||
+ | * Mais au début de l' | ||
+ | * Comme sous les abbatiats précédents, | ||
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+ | * Plus difficiles furent les reconnaissances d' | ||
+ | * Au milieu de ces embarras, l' | ||
+ | * Au mois d' | ||
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+ | * Jean, seigneur d' | ||
+ | * Quand l' | ||
+ | * L' | ||
+ | * Comme la maison d' | ||
+ | * Le gouvernement d' | ||
+ | * Les annales d' | ||
+ | * C'est le dernier acte connu de l' | ||
- | * Pour recueillir la succession d’Eustachie Dulers, les religieuses firent choix de l’une d’entre elles, appelée // | ||
- | complètement oublié: la nouvelle titulaire se contenta de demander à l’évêque de Paris de la bénir. |**55** | ||
- | * Au moment où Aveline prit la crosse, l’abbaye était à son apogée sous tous les rapports: le nombre de ses religieuses était toujours considérable; | ||
- | notre monastère prélevait des droits de toute nature, pour alimenter sa caisse et subvenir aux besoins de la communauté. | ||
- | * Elle était belle et bien réglée cette communauté dont la vie offrait à tous un sujet d’édification. Le culte y était célébré avec pompe et magnificence; | ||
- | * Pieuses et dévotes, les sœurs d’Aveline avaient aussi une vie très austère et gardaient une observance régulière parfaite. Celle-ci cependant commençait à fléchir et l’austérité à s’adoucir un peu. Les dernières donations, ayant pour but la célébration des services anniversaires à l’abbaye, portent presque toutes qu’un certain prélèvement sera fait, sur les revenus légués, afin d’offrir aux religieuses un repas un peu plus somptueux après la fatigue de l’Office des morts. Comme ces anniversaires se multiplièrent rapidement, on eut bientôt de ces petites fêtes tous les jours; car les ressources de la communauté augmentant sans cesse, les moniales elles-mêmes votèrent, sur leurs revenus, de semblables prélèvements, | ||
- | * Mais au début de l’abbatiat d’Aveline, | ||
- | * Comme sous les abbatiats précédents, | ||
- | * Cependant l’abbesse n’eut pas qu’à recevoir des libéralités et des aumônes pour lesquelles on est toujours d’accord; elle connut les épines et les difficultés inhérentes au gouvernement d’un vaste domaine territorial. Acquérir de nouveaux droits et de nouvelles propriétés était bien; mais il importait aussi de conserver avec soin les possessions anciennes. Or, un certain nombre de titres commençaient à vieillir, et les changements apportés par un siècle, dans les choses humaines; sont nombreux. L’abbesse Aveline eut la première, ce semble, l’idée ou du moins la charge de faire passer des //titres nouvels//. Elle en réclama surtout des descendants d’anciens bienfaiteurs. Hugues Loup, IIIe du nom, lui en fit quelques-uns. Elle en demanda également aux Briard , et Guy Briard, dès 1227, fit avec empressement droit à sa demande. |**59** | ||
- | * Plus difficiles furent les reconnaissances d’autres droits modifiés par le temps. La première moitié du XIIIe siècle vit de nombreux défrichements dans le voisinage de Paris. Ces terres, mises en valeur, durent payer certaines dîmes qu’on n’avait pu imposer à des terrains incultes. Ces dîmes furent appelées // | ||
- | * Au milieu de ces embarras, l’abbaye trouva un puissant protecteur et un habile conseiller en la personne de Guillaume d’Auvergne, | ||
- | * Au mois d’août 1228, Guillaume nomma trois chanoines de Paris pour conclure un arbitrage entre Aveline et le curé de Drancy. Dans cette paroisse, l’abbaye possédait l’un de ses plus anciens domaines. Il s’étendait jusqu’à la forêt de Groslay, qui fut défrichée dans ce temps-là. Le curé, nommé Nicolas, prétendait avoir la dîme des novales que l’abbesse lui contestait. Il produisit au débat un titre, passé près de quarante ans auparavant, entre le couvent et l’un de ses prédécesseurs, | ||
- | * Ce n’était pas seulement auprès des prêtres de paroisse, placés directement dans sa sphère d’action, que Guillaume d’Auvergne exerçait son influence, pour augmenter la prospérité du couvent, il agissait aussi près des laïques ses diocésains. Sous son contrôle bienveillant, | ||
- | * Jean, seigneur d’Yerres ((**Note d' | ||
- | * Quand l’évêque n’agissait pas en personne, il était suppléé par un clerc de sa chancellerie, | ||
- | * L’intervention pacifique de l’évêque de Paris ou de son official ne suffisait pas toujours àh régler les difficultés de jour en jour plus, nombreuses créées à l’abbaye; il fallut, à maintes reprises, recourir à la justice du roi. En 1233, deux baillis royaux, Nicolas de Hautvilliers et Galeran de Crosnes durent intervenir pour régler le différend, survenu entre l’abbesse Aveline et les quatre frères: Guy, Milon, Giles et Robert de Linas, au sujet de 20 sols de rente, que ces chevaliers refusaient de payer aux moniales. Un accord fut conclu, et douze ans plus tard, en 1245, Guy de Linas étant mort, son fils Philippe reconnut qu’il devait, pour sa part, 10 sols de rente à l’abbaye. — Pour régler un certain nombre de ces difficultés et afin d’éviter des déplacements trop fréquents, l’abbesse n’intervenait pas toujours elle-même, elle se faisait remplacer par un procureur, comme il arriva en 1240, lors d’un grand procès au sujet de la ferme de Brie-Comte-Robert. Dans ce procès, la communauté se trouva forcée de plaider contre les curés et le seigneur de Brie, le monastère de Saint-Victor de Paris, et le prieur de Marolles. Pour ces litiges, un frère convers de Saint-Nicolas était presque toujours chargé de représenter les intérêts de l’abbaye. Une fois cependant, nous voyons ces fonctions remplies par un certain Garnier, dit le diacre, lequel ne vivait pas dans les murs du monastère. | ||
- | * Comme la maison d’Yerres avait été placée sous la protection | ||
- | * Le gouvernement d’Aveline se poursuivit et se termina au milieu d’une prospérité croissante. En 1241, l’abbesse, | ||
- | * Les annales d’Yerres nous montrent encore Aveline recevant de Simon, curé des Portes, des volumes intitulés // | ||
- | * C’est le dernier acte connu de l’administration d’Aveline, | ||
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