L'église de la Nativité de la Très-Sainte-Vierge (Saintry-sur-Seine)

Cette église paroissiale se dresse sur le territoire de la commune de Saintry-sur-Seine.

Notule

Église du XVIIIe siècle.
Bâtie en 1779-1780 pour remplacer l'église précédente qui menaçait ruine, sur un nouveau site cédé par Gaspard de Clermont Tonnerre¹⁾, bénie le 12 septembre 1780.
L'église orientée au nord, à plan longitudinal, avec transept saillant et chevet à abside semi-circulaire, divisée en un seul vaisseau de cinq travées.
Bâtiment annexe à l'ouest du chevet servant de sacristie.
Façade à un seul niveau d'élévation, percée d'un portail inscrit dans un arc en plein cintre étiré.
Tour-clocher au fronton percé d'un petit oculus à l'aplomb de la façade, percée sur chaque côté d'une baie en plein cintre à abat-sons ouvrant sur la chambre des cloches, surmontée d'une croix de faîtage.
Tour-clocher, nef et bras du transept couverts en bâtière. Toiture de l'abside en croupe arrondie.
Façades latérales percées de baies en plein cintre, sauf première travée percée d'oculi.
Nef et le chœur avec un seul niveau d'élévation, fenêtres en plein cintre surmontant un soubassement.
Chœur surélevé de deux marches.
Abside voûtée en cul de four.

Dalles funéraires du XVIe siècle, l'une d'un enfant dont le nom est perdu, l'autre de Pierre Bernard seigneur de Saintry, en date de 1538.
Cloche datée de 1734 (classée le 27 juillet 1944 au titre des objets).
Saint François d'Assise, huile sur toile du XVIIe siècle (selon l'inventaire de 1905).
Christ (selon l'inventaire de 1905).
Saint Vincent (selon l'inventaire de 1905).
L'Assomption de la Verge, huile sur toile de Johann Michael Baader datée de 1782, restaurée en 2006, où les apôtres empruntent les traits de personnages contemporains (classée au titre objet).
Diverses toiles du XIXe siècle: Présentation de Marie au Temple, Adoration des berger, Vierge, Saint Pierre (1854), Sainte, Saint martyr.
La Sainte Enfance, bannière (selon l'inventaire de 1905).

Poudou99 (contributeur à Wikipédia), "L'église de la Nativité-de-la-Très-Sainte-Vierge" (cliché du 23 août 2009), Wikipédia, en ligne en 2023.

Guilhermy, Inscriptions de la France, du Ve siècle au XVIIIe, tome III, recueillies et publiées par F. de Guilhermy, Paris, Imprimerie Nationale, 1877, p.

La Croix (journal), “Le sacrilège de Saintry” (série d'articles), La Croix 21/5222 (24 avril 1900) 3, 21/5223 (54 avril 1900) 1-2, 21/5225 (27 avril 1900) 1-2, 21/5227 (29-30 avril 1900) 3, 21/5228 (1er mai 1900) 3, 21/5236 (10 mai 1900) 1.

Claudette Toulmonde et Laurent Villeret, “Église Notre-Dame de la Nativité”, in Jean-Luc Flohic (dir.), Le patrimoine des communes de l'Essonne (2 volumes, 25 cm, 1053 p., illustrations, bibliographie pp. 1026-1053, index, ISBN 2-84234-126-0), Paris, Flohic, 2001, tome 2, p. 918.

Collectif d'internautes, “Église Saint-Julien d'Abbéville-la-Rivière”, Wikipédia, depuis 2017, en ligne en 2022.

Observatoire du Patrimoine Religieux, Église de la Nativité-de-la-Très-Sainte-Vierge, en ligne en 2023.

¹⁾

Mais non pas sur le site de l'ancienne chapelle du château seigneurial, comme on a pu le dire.