Table des matières

Bernard Gineste

Redécouverte de la Légende de Rigomer et Ténestine par les Modernes

Vitrail de Vauhallan, peint par Jacques Rouvière-Delon (1859)

1. Mention par un clerc anonyme de Lübeck en addition au Martyrologe d'Usuard (1475)

2. Mention par Lorenzo Bellini de Padoue en addition au Martyrologe d'Usuard (1498)

3. Mention par Hermann Greven, chartreux de Cologne, en addition au Martyrologe d'Usuard (1515)

4. Mention par François Rabelais, secrétaire de l'évêque de Maillezais (1548)

5. Mention par Jean Molan, de Louvain (1568)

6. Mention par Saint Pierre Canisius (1573)

7. Mention par Filippo Ferrario, d'Orveglio près Alessandria (1609)

8. Mention par André du Saussay, évêque de Toul (1637)

9. Récit d'Antoine Le Corvaisier, lieutenant criminel au bailliage du Mans (1648)

10. Note de Symphorien Guyon sur une relique de sainte Ténestine (1650)

11. Récit de Jean Bondonnet, Grand cellérier à Saint-Vincent du Mans (1651)

12. Récit de Simon Martin (1652)

13. Édition par Philippe Labbé du récit de la translation des reliques de Rigomer (1657)

14. Récit de Charles Le Cointe (1665)

15. Remarque de Jean Mabillon (1672)

16. Vie des saints par François Giry (1685)

17. Erreur de Claude Chastelain (1705)

18. Répertoire des additions au martyrologe d'Usuard par du Sollier (1714)

19. La Vie des saints par Claude Proust (1724)

20. Premières recherches de Jean Lebeuf (1739)


21. Recherches du bollandiste Jean Pien (1739)

§ II. Vitæ scriptores, exemplaria, translatio S. Rigomeri.

Vita, auctore ignoti nominis, ex codice membranaceo antiquo Ms. + 47.

Historia translationis, auctore Petro monacho Malleacensis

De S. Tenestina virgine apud Cenomanos in Gallia, Sylloge historica.

Cultus, elogium, monasterium, translatio corporis, reliquiæ.

22. Extraits de la Vie de Rigomer annotés par dom Martin Bouquet (1741)

23. Notice sur Pierre de Maillezais par Antoine Rivet de la Grange (1746)

24. Notice de Louis-Etienne Arcere (1756)

25. Nouvelles recherches de Jean Lebeuf (1757)

26. Réédition annotée de la donation d'Hargier par Bréquigny et Du Theil (1791)

27. Réédition annotée de la précaire de Ténestine par Bréquigny et Du Theil (1791)

28. Récit de la destruction des reliques de saint Rigomer (1793)

29. Notice anonyme sur Ténestine (1822)

30. Notice sur Palaiseau d'Alexandre du Sommerard (1838)

31. Notice sur Souligné-sous-Vallon de Julien-Rémy Pesche (1842)

32. Traduction d'Ambroise Gallois, ancien curé du Mans (1843)

33. Édition de la donation d'Hargier et de la précaire de Ténestine par Pardessus (1843)

DIPLOMATA CHILDEBERTI I.DIPLÔMES DE CHILDEBERT I.
DIPLOMATA SPURIA.DIPLÔMES FAUX.
Diplomata duo supposititia quæ sub Childeberti nomine obtruduntur, ideo videntur fabricata, ut faverent episcopo Cenomanensi , jura plura repetenti ; nec alibi exstant, nisi inter Acta Cenomanensium episcoporum, à Mabillonio, Analect. pag. 114 et seqq., et Baluzio, Miscell. t . III, pag. 150 et 248, vulgata. In his actis inserta sunt plura Merovingica et Carlovingica instrumenta, quorum magna pars solemni judicio de falso damnata est, ut infra narrabimus, pag. xx.Deux diplômes supposés, sous le nom de Childebert, ont tous deux pour objet de favoriser les prétentions que formaient les évêques du Mans, et qui ne sont connues que par les actes de ces évêques, publiés par Mabillon et par Baluze. On a inséré dans ces actes quantité de chartes mérovingiennes et carlovingiennes, pour la plupart condamnées comme fausses par des jugements solennels, ainsi que nous le dirons dans un moment, p . 21 .
1. Ex his duobus diplomatibus primum, n. XIV [CXVII], in hunc scopum videtur conflatum, ut jus episcopo Cenomanensi assereretur in monasteriolum Sanctæ Mariæ, quod tunc construendum dicebatur juxta muros civitatis Cenomanensis, in ipsa Cenomanensis ecclesiæ area, consentiente Innocentio episcopo, et ex dono Haregarii, Trudæ uxoris ejus, ac Tenestinæ filiæ. Harum donationum instrumenta infra inter privatas chartas spurias recensebimus. Monasteriolum Sanctæ Mariæ conditum fuit, ubi nunc exstat, in civitate Cenomanensi, ecclesia parochialis sanctæ Mariæ dicata.1. Le but du premier de nos deux diplômes, n. XIV [CXVII], est d'appuyer le droit prétendu des évêques du Mans sur le petit monastère de Sainte-Marie, qu'on devait construire près des murs de la ville, dans un endroit dépendant de l'église du Mans, du consentement de l'évêque, et en vertu des donations d'Harégaire, de Truda, sa femme, et de leur fille Ténestine: donations supposées, et dont nous parlerons à l'article des fausses chartes des particuliers. Le petit monastère dont il s'agit fut bâti où est aujourd'hui située, dans la ville du Mans , l'église paroissiale de Notre-Dame.
Diploma de quo agimus commentitium esse liquet ex ipsis Actis Cenomanensium episcoporum, inter quæ etiam insertum est diploma anno 836, Baluz. Miscell. t. III, pag. 35, à Ludovico Pio prolatum, quo monasteriolum Sanctæ Mariæ transfert de suo jure in jus et potestatem ecclesiæ Cenomanensis. Ergo, seculis duobus post emissum Childeberti diploma, monasteriolum hoc adhuc erat juris regii.La fausseté du diplôme de Childebert qui concerne ce monastère, et qui le soumet aux évêques du Mans, se prouve par les actes mêmes de ces évêques, où on a aussi inséré un diplôme de Louis le Débonnaire, par lequel ce prince cède à l'église du Mans ses droits sur ce monastère même. Il était donc encore soumis au roi deux siècles après Childebert.
2. Supposititium alterum Childeberti diploma, n. XX [CXXXV], confictum fuit ut episcopis Cenomanensibus jus adstrueretur in Anisolense monasterium. Duo recensuimus Childeberti sincera diplomata, n. XII et XXVI [CXI et CXLIV], quibus docemur monasterium ab omni jugo liberum à Childeberto factum, et sub regia protectione susceptum fuisse. Nihil in utroque deprehenditur quod falsi suspicionem moveat; nihil quod cum veteri sancti Siviardi vita non concordet. Nono autem seculo, Baluz. Miscell. t. III, pag. 114 et seqq., Aldricus, Cenomanensis episcopus, Anisolense monasterium sibi subdere molitus est, et, Sigismundo abbate in jus vocato, anno 838, plura instrumenta protulit, quibus jus suum in Anisolenses assereret. Cùm summâ gratiâ apud regem valeret Aldricus, Sigismundo tutius visum est certamen declinare; et, ipso non comparente , vicit Aldricus in synodo Carisiaca. Sed, post Aldrici et Sigismundi obitum, Ingelgerius abbas litem renovavit, et prolata fuerunt iterum ab episcopo Roberto instrumenta; sed probata sunt inutilia et falsa, id fatente ipso episcopalis causæ patrono, in conventu Vermeriensi, coram Carolo Calvo rege, ac aboleri jussa ne lis aliquando refricaretur. Rem omnem aliàs, infra, pag. XXV, et part. III, Append. Misc. annot. 11, § 1, de Anisol, monast., fusiùs enarrabimus, et fraudem singulari artificio conceptam persequemur. Hic dixisse satis est Childeberti diploma de quo agimus unum fuisse ex spuriis instrumentis aboleri, quæ proinde minime mirum est non alibi exstare, nisi in Actis Cenomanensium episcoporum apud Mabill. Analect. pag. 248, in quibus transcripta credi possunt ante Vermeriensem conventum.2. Le dernier diplôme faussement attribué à Childebert, n. XX [CXXXV], a pour objet de fonder un droit également prétendu par l'évêque du Mans sur l'abbaye d'Anisole. Nous avons parlé ci-dessus de deux diplômes, n. XII et XXVI [CXI et CXLIV], par lesquels ce prince accorde toute indépendance à cette abbaye, qu'il prend sous sa protection. Ils ne contiennent rien qui puisse les rendre suspects, rien qui ne s'accorde avec l'ancienne vie que nous avons de S. Siviard. Cependant Aldric, évêque du Mans dans le IXe siècle, entreprit de soumettre à son église l'abbaye dont il est question, et, ayant cité en justice, l'année 838, l'abbé Sigismond, produisit plusieurs titres pour justifier sa prétention. Aldric avait un grand crédit auprès de Louis le Débonnaire, qui régnait alors. L'abbé crut qu'il était prudent de se laisser condamner par défaut à l'assemblée de Quierzy. Mais , après sa mort et celle d'Aldric, à l'assemblée de Verberie, et en présence de Charles le Chauve, Ingelger, devenu abbé d'Anisole, reprit le procès. Robert, alors évêque du Mans, produisit de nouveau les titres qui appuyaient ses prétentions; ils furent jugés insuffisants et faux, de l'aveu même de son défenseur, et il fut ordonné qu'ils seraient détruits, pour qu'ils ne fussent plus la source de nouvelles chicanes. Nous développerons ailleurs toute cette affaire, et nous suivrons le fil de la fraude. Il nous suffit de dire ici que le diplôme de Childebert dont il est question fut un des faux titres produits, et condamnés à être détruits. Ces titres n'ont été conservés que dans les actes des évêques du Mans, où il est assez probable qu'ils avaient été insérés avant l'assemblée de Verberie.
CHARTÆ PRIVATORUM.CHARTES DES PARTICULIERS.
CHARTE SPURIÆ.CHARTES FAUSSES.
Spuriæ privatorum chartæ jam recensendæ sunt, quæ ad regna filiorum Chlodovei pertinent.Il faut maintenant faire connaître les fausses chartes des particuliers, sous les règnes de Childebert et de Clotaire.
1. Quinque omnino sunt, quarum una est exemplum prolixius testamenti sancti Remigii, n. XVI [XXIX] de quo supra.1. Il y en a cinq. Nous avons déjà parlé de la première: c'est l'exemplaire interpolé du testament de S. Remi, n. XVI [CXIX].
2. Ex reliquis quatuor, duæ tuentur jura episcoporum Cenomanensium in Sanctæ Mariæ monasteriolum juxta muros urbis Cenomanicæ, quæ supr , pag. XVIII, vidimus spurio Childeberti diplomate, n. XIV [CXVII], confirmata.2. Des quatre autres, deux ont pour but d'appuyer les droits prétendus par les évêques du Mans sur le petit monastère de Sainte-Marie, proche les murs de la ville du Mans. Nous avons vu ci-devant, page 19, le faux diplôme, n. XIV [CXVII], fabriqué sous le nom de Childebert pour confirmer ces deux chartes.
Harum prior est Haregarii charta, n. XII [CVIII], quâ cum uxore sua Truda, et filia Tenestina, recognoscit se ab Innocentio, Cenomanensi episcopo, impetrasse ut construeret monasterium de rebus ecclesiæ Cenomanensis. Huic verò monasterio Haregarius dotem assignat, et bona sua post decessum suum legat, ac monasterium ipsum ecclesiæ Cenomanensi tradit, ut sub jure, potestate et dominatione ejus in perpetuum consistat.Par la première, n. XI, [CVIII], Harégaire, avec Trude, sa femme, et Ténestine, leur fille, reconnaissent avoir construit un monastère au moyen des concessions qu'ils avaient obtenues d'Innocent, évêque du Mans: Harégaire, par cet acte, assigne une dot à ce monastère, auquel il lègue ses biens après sa mort, et donne le monastère même à l'église du Mans, pour qu'elle le tienne à perpétuité sous sa dépendance.
Plura autem in hoc instrumento deprehendimus falsi indicia. 1° Suspicionem movet quòd non exstat charta nisi inter Acta episcoporum Cenomanensium, Analect. Mabill. pag. 249, quæ falsis instrumentis referta sunt, et pugnat cum veteri vita sancti Rigomeri, apud Lebœuf, Dissert, ad hist. Eccl. Paris. spect. pag. 31, quæ conditum testatur monasterium temporibus Domnoli, episcopi Cenomanensis. 2° Innocentius, Domnoli decessor, infulas Cenomanenses non videtur assecutus ante annum 531, Mab. Annal. Ben. t. I , pag. 648 , Coll. script. rer. Fr. t. IV, pag. 619 , not. c, quod pugnat cum nota chronologica quam Haregarii charta exhibet, ab anno secundo regni Childeberti sumptam, qualemcumque adhibueris rationem hujus regni annos computandi. 3° Septem subscribunt episcopi, quos comprovinciales fuisse credendum est: nullum autem circa hæc tempora ex his nominibus exstat in indicibus episcoporum provinciæ Turonica. 4° Duobus elapsis seculis, monasterium Sanctæ Mariæ adhuc erat juris regii, et tunc fuit à Ludovico Pio de jure regio in jus ecclesiæ Cenomanensis translatum, ut supra monuimus, pag. XVIII, ad spurium Childeberti diploma, quo Haregarii charta confirmata fingitur.Nous avons remarqué dans cette charte bien des preuves de fausseté. 1° Il suffit, pour la rendre suspecte, de ce qu'elle se trouve uniquement dans les actes des évêques du Mans, si remplis de fausses chartes; et de ce qu'elle est démentie par une ancienne vie de S. Rigomer, qui place la fondation du monastère dont il s'agit sous l'épiscopat de Domnole, successeur d'Innocent. 2° Innocent, prédécesseur de Domnole, ne fut lui-même évêque du Mans qu'en 531; ce qui ne s'accorde pas avec la prétendue charte d'Harégaire, datée de la seconde année du règne de Childebert, à quelque époque que l'on puisse fixer le commencement de ce règne. 3° Les sept évêques dont on emploie les souscriptions auraient dû être les évêques de la province; or on ne trouve aucun de leurs noms dans les listes des évêques de ce temps. 4° Deux siècles après, nous voyons que ce monastère était encore dans la dépendance de la couronne; et ce fut alors que Louis le Débonnaire le céda à l'église du Mans, comme nous l'avons observé, page 19, en parlant de la fausse confirmation de cette charte par Childebert.
3. Altera in eumdem finem conficta charta, n. XVII [CXXVIII], Tenestinæ tribuitur , Haregarii filiæ , quæ Deo sacrata dicitur, et ab Innocentio, episcopo Cenomanensi, ad usumfructum recepisse monasterium Sanctæ Mariæ, sub certo censu. Consonat hæc charta cum charta Haregarii, in cujus subsidium videtur conflata; sed omnino pugnat cum sancti Rigomeri vita supra laudata. Frustra falsarius, ad majorem fidem conciliandam, viginti subscribentium testimonia adhibet; sed ipse insolitus testium numerus suspicionem parit. Adde eorumdem testium nomina sequente anno subscripta reperiri alteri chartæ, n. XIX [CXXXII], quam supposititiam mox monstrabimus; adde non aliâ auctoritate instrumentum defendi, nisi Actorum episcoporum Cenomanensium quæ instrumentis ibi insertis fidei adimendæ potius quàm conciliandæ inserviunt.3. L'autre charte, n. XVII [CXXXII], fabriquée pour le même but, est sous le nom de Ténestine, fille d'Harégaire, qu'on dit être consacrée à Dieu, et avoir obtenu d'Innocent, évêque du Mans, le monastère de Sainte-Marie, pour en jouir en usufruit et aux charges d'un cens. Cette charte s'accorde fort bien avec la charte d'Harégaire, et paraît faite pour l'appuyer; mais elle ne s'accorde point du tout avec l'ancienne vie de S. Rigomer, dont nous avons parlé ci-dessus. Le fabricateur a cru fortifier cet acte par vingt souscriptions, et ce grand nombre même le rend suspect. Ajoutez qu'elles sont exactement les mêmes dans une autre charte, n. XIX [CXXXII], datée postérieurement, dont nous montrerons aussi la fausseté. De plus, on ne la trouve que dans les actes des évêques du Mans, propres uniquement à décréditer les pièces qu'ils renferment.
4 et 5. Duas chartas non melioris notæ edimus, n. XVIII et XIX [CXXXI et CXXXII], quæ tuentur jura episcoporum Cenomanensium in monasterium Anisolense. Duo Childeberti diplomata omni fide digna, n. XII et XIV [CXI et CXVII], recensuimus, quibus ab omni jugo liberum hoc monasterium constitutum fuit. Cùm autem, pluribus seculis elapsis, Aldricus Cenomanensi Ecclesiæ præesset, illud sibi subdere voluit, ut jam diximus pag. XX; et anno 838 finxit se plurima vetera instrumenta invenisse in armario quodam ecclesiæ suæ, è quibus erant chartæ duæ quæ jus suum in Anisolenses asserebant. Has, lite motâ, in judicium audacter protulit; nec contradicere ausus est Sigismundus, abbas Anisolensis. Is enim nobilissima progenie natus, à pueritia in palatio nutritus, in maxima gratia erat apud Ludovicum regem. Ergo, causâ ab abbate desertâ, vicit episcopus. Sed, post Aldrici et Sigismundi mortem, ipso Ludovico rege è vivis sublato, lis renovata est, vid . Collect. script. rer. Franc. t. VII , pag. 297; et inter alia instrumenta numero plus quàm viginti prolatæ sunt chartæ duæ, quarum prima, Carilepho adscripta, fabulas aniles recitat de origine monasterii Anisolensis; tum illud ex donis et concessionibus Childeberti regis, et Innocentii episcopi conditum eâ lege testatur, ut in jure ecclesiæ Cenomanensis consisteret. Alterâ chartâ idem Carilephus recognoscit se, sub usufructuario ordine et censu annuo ecclesiæ Cenomanicæ solvendo, tenere Anisolense monasterium potestati et dominationi hujus ecclesiæ subjectum. Utraque charta, et aliæ in subsidium adjunctæ, judicio solemni in conventu Vermeriensi lato, falsi damnatæ fuerunt, anno 863, et iterum epistolâ decretoriâ Nicolai papæ I, inter Concil. Hard. t. V, pag. 298. Hæc spuria instrumenta in actis episcoporum Cenomanensium ab Aldrico episcopo inserta, buc usque servata sunt, nec alibi exstant, judicio regis aboleri jussa. Sæpiùs mentio recurret de aliis eâdem sententiâ damnatis chartis; et sententiam ipsam cum cæteris ad hanc litem pertinentibus in sequenti volumine exhibebimus. Non aliis sane opus est argumentis ut chartas duas Carilepho adscriptas commentitiis annumeremus. In utraque tamen varia falsi indicia notæ nostræ retegunt, quibus retractandis non immorabimur.4. et 5. On ne peut porter un jugement plus avantageux des deux autres chartes, n. XVII et XIX [CXXXI et CXXXII], qui appuient les prétentions des évêques du Mans sur le monastère d'Anisole. Nous avons parlé de deux diplômes de Childebert, n. XIII et XIV [CXI et CXVII], qui sont au-dessus du soupçon, par lesquels ce prince déclare que ce monastère est libre de tout joug. Plusieurs siècles après, l'évêque du Mans, Aldric, voulut le mettre sous sa dépendance, comme nous l'avons déjà dit p. 21. Pour y parvenir, il annonça, en 828, qu'il avait trouvé dans une vieille armoire de son église plusieurs anciens titres, du nombre desquels étaient deux chartes qui justifaient son droit sur ce monastère; et, ayant intenté un procès à Sigismond, qui en était alors abbé, il les produisit hardiment en justice. L'abbé n'osa soutenir le procès, parce que l'évêque, homme de haute naissance, et élevé dès l'enfance auprès du roi, jouissait du plus grand crédit. Aldric gagna donc sa cause par défaut; mais, après la mort de l'évêque, de l'abbé et du roi même, le procès recommença. Le nouvel évêque produisit de nouveau ses titres, au nombre de plus de vingt, parmi lesquels étaient les deux chartes dont nous avons à parler; la première est sous le nom de Carilephus. Il y raconte des fables misérables sur l'origine du monastère d'Anisole; il dit ensuite que ce monastère fut fondé en conséquence des concessions qui furent faites par roi Childebert à l'évêque Innocent, aux conditions qu'il demeurerait dans la dépendance de l'évêque du Mans. Par une seconde charte, le même Carilephus reconnaît qu'il ne possède ce monastère qu'en usufruit, sous la dépendance de l'église du Mans, et aux charges de lui payer un cens tous les ans. Les deux chartes, et toutes celles qu'on avait produites à leur appui, furent jugées fausses par un jugement solennel dans l'assemblée de Verberie en 863, et, depuis, par une décrétale du pape Nicolas I. On a recueilli ces faux titres dans les actes des évêques du Mans, et ce n'est que par là qu'ils se sont conservés; car le jugement du roi avait ordonné qu'ils seraient détruits, pour qu'ils ne servissent plus de fondement à de nouveaux procès. Il sera plus d'une fois mention des autres actes pareillement condamnés, et nous rapporterons le jugement même dans le volume suivant. Nous n'avons pas besoin d'alléguer d'autres preuves de fausseté. Nous en avons cependant indiqué plusieurs dans les notes, auxquelles nous renvoyons.

34. Dictionnaire hagiographique de L.-M. Pétin (1848)

35. Traduction de L. P. (1846)

36. Récit de dom Paul Piolin, bénédictin (1851)

37. Récit d'Auguste Voisin (1852)

38. Vitrail de Vauhallan, peint par Jacques Rouvière-Delon (1859)

39. Notice de l'abbé A. Geoffroy curé de Vauhallan (1860)

Origine de l'église de Vauhallan. Son premier patron, saint Rigomer. Son antique pèlerinage. (pp. 7-10)

40. Rapprochement avec un sermon de saint Avit de Vienne en date de 522, sur la consécration d'une église sur le site d'un ancien temple à Annemasse, par Albert Rilliet (1866)

41. Note de Paulin Paris, reprise de dom Rivet (1869)

42. Tableau de Vauhallan dans le journal l'Illustration par César Perruchot (1870)

43. Récit de l'abbé Leguicheux, curé de Souligné-sous-Vallon, pour les Petits Bollandistes (1876)

44. Notice dans le Pouillé de Versailles par Gauthier (1876)

45. Récit de l'abbé Laude, curé de Saint-Rigomer-des-Bois (1880)


46. Remarque du numismate Gustave de Ponton d'Amécourt (1882)

47. Édition par les Bollandistes du remaniement de la Vie de Rigomer par Pierre de Maillezais (1890)

Prologus in vita sancti Rigomeri presbyteri et confessoris.

Incipiunt capitula.

Incipit vita ejusdem.

48. Note d'Auguste Longnon refusant l'hypothèse de Lebeuf (1895)

Gitum dans le village actuel de Gif (Seine-et-Oise, arr. de Versailles, cant. de Palaiseau), situé sur la rive gauche de l'Yvette, à 8 kilom. à l'ouest du chef-lieu du fisc abbatial. L'église de Gif est dédiée à saint Remy de Reims (Lebeuf, t. VIII, p. 100).

49. Biobibliographie d'Ulysse Robert (1905)

50. Édition du Nécrologe du Mans par Gustave Busson et André Ledru (1906)

51. Notice sur Palaiseau par dom Pierre Anger (1907)

52. Almanach du Petit Journal (26 août 1951)

53. Note sur le vitrail de Vauhallan par Jacky Gélis (1996)


Vitrail de Vauhallan, peint par Jacques Rouvière-Delon (1859)

54. Recherches iconographiques de Gérard Troupeau (2003)

55. Récit de Frédéric Gatineau, hagiographe de l'Essonne (2007)

56. Récit de Pierre Wallez (2012)

57. Version journalistique du Palaiseau mag' 206 (2016)

58. Bibliographie

1)
On suit ici le texte de l'édition de la Pléiade par Jacques Boulanger, 1955, pp. 641-642. — Note de B.G.
2)
Rigomer. — Note de Le Cointe.
3)
Le Sonnois. — Note de Le Cointe.
4)
Souligné sous Vallon. — Note de Le Cointe.
5)
Le Maine. — Note de Le Cointe.
6)
Sæc. III Bened. parte I. p. 228. — Note de Lebeuf.
7)
Sæc. III. Bened. parte I. p. 228. — Note de Lebeuf.
8)
Bibl. nov. Mss. T. 2. p. 222 et Chron. S. Marentii ibid. — Note de Lebeuf.
9)
Dans le Breviaire du Mans on avance, que ce Saint étoit de sang Royal: ce que la Légende ne dit pas. Son corps est aujourd'hui dans la paroisse de Saint Nicolas de Maillezais. On l'appelle en ce pays-là Saint Rigomier. — Note de Lebeuf.
10)
Analec. Mabill. T. 3. — Note de Lebeuf.
11)
Voyez l'explication de ce monument, donnée par M. Baudelot au deuxiéme ou quatriéme des Mémoires de l'Académie des Inscriptions. Et dans le Mercure de 1728. Il faut observer qu'il y avoit encore alors bien du Paganisme dans les Provinces de Tours,de Rouen, et de Reims. Les Francs répandus dans les Gaules, y conserverent long-tems des restes d'idolâtrie, Baudonivie Religieuse de Poitiers, dit dans la vie de Sainte Radegonde, dont elle étoit contemporaine, que cette Sainte Reine avoit fait mettre le feu un Temple des Francs proche Soissons. — Note de Lebeuf.
12)
Pag. 73. — Note de Lebeuf.
13)
De hac voce ut significante Filias Regum vide plura exempla apud Cangium. — Note de Lebeuf.
14)
De Verno in cod. S. Genovefæ.
15)
Inde fortè colligas antiquitatem hujusce narrationis. — Note de Lebeuf.
16)
Vocatur Trudana in Gestis S. Innocentii Ep. Cenom. apud Bolland. — Note de Lebeuf.
17)
Per hanc vocem intellige quod hodie dicimus, fiancé, promis. — Note de Lebeuf.
18)
Fortè legendum indagari. — Note de Lebeuf.
19)
Cod. S. Genov. supra scriptæ villæ. — Note de Lebeuf.
20)
Ex hac repetitione et tinc liquet præcedentem periodum similiter incipientem à quodam fuisse insertam. — Note de Lebeuf.
21)
Epistola pro Litteris seu Charta legitur etiam in vita S. Consortiæ Virg. — Note de Lebeuf.
22)
Note de Gineste — Un prieuré bénédictin dépendant de l'abbaye de Josaphat et dédié à sainte Madeleine est édifié vers 1117-1130 par Nivard de Poissy à Davron, Yvelines. Il possédait un des rares exemplaire du célèbre Martyrologe d'Usuard, connu sous le nom de codex de Davron ou davéronien (Daveronensis), rédigé par Usuard, moine bénédictin de l'Abbaye de Saint-Germain-des-Prés à la fin IXe siècle.
23)
Childebertus, Clodovei Magni regis filius, patri successit in partem regni anno Christi 511, ut videsis apud Cointium ad eumdem annum num. 56 : obiit autem anno 558; quo idem auctor num. 65 varia colligit ad mortem ejus ac virtutes spectantia.
24)
Vultrogodis reginæ pietatem ac peregrinationem ad tumulum S. Martini laudat S. Gregorius Turonensis De miraculis ejusdem Sancti lib. I , cap. 12, columnâ 1015 editionis Ruinartianæ: ubi in notis sunt ista: Mss. fere omnes Ultrogotho. Sic quoque dicitur apud Fortunat., et in can. 15 concilii V Aurelian. Bec. Ultrogodis. Hæc fuit Childeberti I uxor; de qua et duabus ejus filiabus Greg. lib. 4 Hist. cap. 20, et Fortunatus lib. 6 Carm. 8. Sepulta est in sancti Germani a Pratis monasterii balilica. Eam inter sanctas reginas laudat auctor Vitæ sanctæ Balthildis his verbis: “De Ultrogotha fertur regina, Childeberti videlicet Christianissimi regis conjuge, eo quòd nutrix esset orphanorum, consolatrix pupillorum, sustentatrix pauperum et Dei servorum, atque adjutrix fidelium monachorum”. De tumulo ejus agitur apud laudatum editorem in Appendice columnâ 1377.
25)
Contigit divisio regni Francorum inter fratres quatuor, Clodovei filios, Theodoricum, Clodomerum, Childebertum et Clotarium, anna Christi 511; quorum hic tribus aliis supervixit, et solus totam Franciæ monarchiam adeptus est, anno Christi 561 vitâ functus. Quænam verò inter dictos fratres regni paterni partitio fuerit, ex antiquis scriptoribus colligit Cointius ad annum 511, num. 56. Sed hîc consideranda est partitio alia, post mortem Clodomiri, qui anno 524 obiit, facta inter Childebertum et Clotarium, de qua Gregorius Turonensis in Historia Francorum a Ruinartio edita lib. 3, cap. 18, columnâ 125: Hi quoque regnum Chlodomeris inter se æqua lance diviserunt, videlicet Aurelianense, quod mediam Franciæ partem continebat, et inter alias complectebatur provinciam Cenomanicam, situmque erat in Neustria, seu in Occidentali Francia. Consule Notitiam Galliarum Hadriani Valesii in voce Neustria. Ex his rectè intelligitur illud biographi nostri cùm… Neustriam sive Franciam forte inter se divisissent.
26)
al. quique
27)
Conjugium ejus cum Clotario rege probabiliùs accidisse anno 538, apud nos statuitur tomo III Augusti, die XIII, quo istius sanctissimæ reginæ Acta pag. 46 et seqq. sunt illustrata; ubi in Commentario prævio § 2 varia alia huc spectantia memorantur, ac § 3 expenduntur difficultates in miro hujus Sanctæ divortio cum Clotario.
28)
In Ms. anonymo sequuntur ista: Fuit namque primus abbas, ut a fidelibus viris refertur; et mox pergit cum nostro exemplari domnus Maximinus etc. Sanctus hic inscribitur Martyrologio Romano ad diem 15 Decembris. Quædam de || illo in antecessum, ac de fundatione monasterii Miciacensis in territorio Aurelianensi; sed tempore Clodovei regis; videri possunt in S. Euspicio confessore ad diem 20 Julii, tomo V ejusdem mensis pag. 72 et sequentibus, et in Annalibus Benedictinis Mabillonii tomo I, ad an. 515, num. 82.
29)
De hoc sancto abbate Miciacensi tractatur ad diem 17 Junii pag. 350.
30)
Vita ejus illustrata est ad diem 1 Julii pag. 85 et seqq.
31)
De vita illorum solitaria in Pertico, vide diem 1 Julii mox allegatum, pag. 86.
32)
Innocentis seu Innocentii episcopi Cenomanensis gesta Commentario prævio apud nos elucidata sunt die 19 Junii 9 tomo III istius mensis à pag. 854.
33)
De monasterio Anisolæ vel Aninsolensi actum est ad diem I Julii in Commentario prævio ad Vitam S. Carilefi § 2, pag. 87: ubi inter alia expenditur controversia de tempore, quo illud monasterium conditum est, et objiciuntur nonnulla adversus Acta episcoporum Cenomanensium. Mabillonius tomo I Annalium Benedictinorum ad annum 537 num. 45, pag. 78, Tempus, inquit, conditi Aninsulensis monasterii certò definire in promptu non est. Id factum constat eo tempore, quo Cenomanni Childeberto regi parebant: ac proinde post mortem Chlodomiri Burgundiæ regis, cui hæc provincia ex paterna hereditate, fortitione obvenerat. Vide quæ nuperrimè dicebam lit. C.
34)
Legi possunt ea, quæ ex Actis episcoporum Cenomanensium apud nos ad diem 19 Junii pagg. 859 et 860 memorantur de S. Innocente.
35)
Launomarus a nobis datus est tomo II Januarii, die 19, à pag. 229. Hæc, quæ ibi dicta sunt, conferri possunt cum collectione chrono-logico-historica, quam de eo habet Cointius tomo I Annalium eccl. Franc. ad annum 558, num. 79 et 80. Adi etiam Mabillonium tom. II Annalium Benedictinorum variis locis, quæ assignantur ibi in indice.
36)
Monasterium hoc situm est in pago Carnutensi Gallia, cujus abbas fuit S. Launomarus. Cointius proxime allegatus affirmat, asceterium Curbionense structum fuisse… anno Christi quingentesimo sexagesimo tertio. Vide Mabillomum tomo I ad annum 562. Quomodo igitur scribit hic biographus, supradicto auxilio Innocentem (nam de eo hic est sermo) illud Launomaro condidisse, qui utpote ab anno Christi 542 vel 543 fertur obiisse, secundum Comm. prævium, suprà num. 9?
37)
Condita, est locus certus, territorium, villa, apud Cangium, qui exempla varia producit.
38)
Cointius ad annum 541, num. 66 in pago Sonnensi, le Sonnois, qui pertinet ad episcopatum Cenomanensem: de quo plura habet Hadrianus Valesius in Sagona, et Sagonensi pago.
39)
Launillo, uti hic, vel Launildo; Cointius ad annum 541, num. 66 Launido. In Ms. anonymo vocatur sanctus; ubi etiam additur de Arverno, quod hîc etiam posui pro deuerno, quod erat in exemplari, è quo hanc Vitam damus. Nihil de hoc viro explorati habeo, quod lectorem docere possim.
40)
Ms. anon. bonis moribus.
41)
f. Martis fanum.
42)
Ms. anon. plurimus.
43)
Ms. anon. confortasset
44)
Ms. anon. Beata Tenestina
45)
Sanctam hanc seorsim mox dabimus.
46)
Ibid. ejus, videlicet beati Rigomeri
47)
Ms. anon. abstrahere conaretur, et missum Dei servum Rigomerum etc.
48)
f. casta
49)
Palatiolus à re nomen habet. Fuit enim villa publica vel regia, una de minoribus, inquit || Hadrianus Valesius; apud quem plura.
50)
Ms. anon. petitio.
51)
In honore, intellige vel per prolepsin, ut Sanctus postmodùm ibi honoratus fuerit, dum obierat, vel eo sensu, quem habes in Commentario prævio num. 12. Forte eadem hæc est ecclesia S. Rigomeri; de qua ibidem egi num. 8.
52)
Ibid. mendosè ipse et populus
53)
Deest aliquid, forsan tempore.
54)
Erat enim constructum illud monasterium inter fluvium Sarta et muros civitatis.
55)
Bondonnetus pag. 170 dicit, conventum illum, in quo Sancta obiit, esse ex parœciis civitatis, sub nomine de Gourdaines. Videri etiam potest Corvaiserius pag. 145.
56)
f. ob animas
57)
Postquam hujus historiæ auctor traxtasset de magno desiderio, quo ferebatur Theodelinus abbas || Malleacensis erga sacra pignora Sanctorum; subdit, quomodo idem abbas, dum è monasterio Angeriacensi ad Malleacense effet reversus, corpus S. Rigomeri acceperit.
58)
De antiquissima Sancti ecclesia egimus in Commentario prævio num. 8.
59)
Sagmarios, id est, equos clitellarios, farcinarium jumentum. Vide Cangii Glossarium.
60)
Urbs est notissima Gallia, vulgo Angers, ac provincia Andegavensis caput.
61)
De hoc sancto præsule ædisis tomum I Martii, die I ejusdem mensis, a pag. 54, ubi Acta ejus illustravimus.
62)
Existimo hîc indicari Fulconem Comitem Andegavensem, cognomento Nerram seu Nigrum, quia illi convenit tempus, quo hæc translatio peracta est. Mabillomus varia de hoc Comite inseruit Annalibus suis tomo 4, pag. 108, 347, 195, 269, 149 etc. De tempore autem istius translationis consule Comm. præv. 14.
63)
Situm est hoc monasterium in Turonico pago, inter Caesarodunum Turonum et Salmurum, haud procul a Ligeri ad Cambionem fluviolum; ex Mabillonio mox citato pag. 63, ubi etiam agit de ejusdem monasterii fundatione.
64)
al. Barcinonis.
65)
f. addendum videt
66)
Utinam miracula illa, si auctor hic postmodum ea conscripserit, et si forte alicubi lateant, ad nostram pervenissent notitiam!
67)
f. inlecebras pro illecebras.
68)
f. Vivebant.
69)
f. XVII.
70)
l. Captunaco.
71)
Haec Vita a doctissimo Abbate Lebeuf Canonico et Subcantore Ecclesiæ Autissiod. post Dissertationes in Historiam Parisiensem ab ipso nuperrimè editas, vulgata est ex Cod. mss. S. Germani a Pratis N. 499. olim 627. collato cum alio Cod. ms. S. Genovefae Paris. Hanc etiam ediderunt Bollandiani ad diem 14. Augusti, ex Cod. ms. ad P. Papebrochium misso a D. Claudio Castellano. Alio quoque exemplari usi sunt, quod Anonymum vocant. — Note de Bouquet.
72)
Regum filiae Reginae vocabantur, ut saepe notavimus. — Note de Bouquet.
73)
Radegundis, Bertharii Thoringorum Regis à fratre suo Hermenfrido occisi filia, à Chlotario Rege circa annum 519. captiva abducta est, eique nupsit anno circiter 538. Ejus Vitam infra daturi sumus. De Ultrogotha vide Tomum præcedentem pag. 725. — Note de Bouquet.
74)
Maximinus in loco Miciaco dicto infra Aurelianos Monasterium condidit. — Note de Bouquet.
75)
Maximino in regimen Miciacensis Monasterii successit Avitus. — Note de Bouquet.
76)
Conditum est hoc Monasterium eo tempore quo Cenomanni Childeberto Regi parebant, ac proinde post mortem Chlodomiri Burgundiæ Regis, cui hæc provincia ex piterna hereditate sortitione obvenerat. Vide Mabillonium Tom. I. Anna. Bened. ad an. 537. Num. 45. — Note de Bouquet.
77)
Monasterium Curbionense, vulgò S. Lomer le Moutier, structum est anno 562. vel sequenti: quomodo igitur Innocentius Cenomannorum Episcopus, qui anno 542. aut 543. obierat, Launomarum adjuvare potuit in hoc Monasterio construendo? — Note de Bouquet.
78)
Condita seu pagus Sagonensis, le Sonnois, cui nomen dedit Sagona castrum in Cenomannis, vulgo Songue, Baronatûs titulo olim illustratus est, ut notat Valesius in Not. Gall. pag. 494. — Note de Bouquet.
79)
In Codice S. Genovefæ, et in Codice quo usi sunt Bollandiani, de Verno. — Note de Bouquet.
80)
Trudana vocatur in Gestis Innocentii Episc. Cenomannensis. — Note de Bouquet.
81)
Si fides est Auctori hujus Vitae, jam Palatiolum, vulgo Palaiseau, villa erat regia tempore Childeberti I. — Note de Bouquet.
82)
Non ampliùs perseverat cultus S. Rigomeri in hac Ecclefia. Praetereà hæc verba inserta putat doctissimus Abbas Lebeuf. — Note de Bouquet.
83)
Ita habent Codices S. Germani et S. Genovefæ: ita ms. Anonymus apud Bollandianos. Codex D. Castellani, ubi et ipse populus…. solet, et sacras oblationes Domino offerre videtur. — Note de Bouquet.
84)
Situm erat hoc Monasterium in ea urbis Cenomannicæ parte, quæ Gourdaine vocatur: illud inter fluvium Sarta et muros civitatis collocant Diplomata a Mabillonio recitata Tom. 3. Analect. pag. 73. — Note de Bouquet.
86)
Apud Bollandianos Subligniacus, vulgò Souligné sous Vallon, tribus leucis ab urbe Cenomannica occidentem versùs. — Note de Bouquet.
87)
Obiit Rigomerur medio circiter sæculo sexto: mortis annus incertus. — Note de Bouquet.
88)
Regist. Ep. Par. — Note de Lebeuf.
89)
Dissert. sur l'Hist. de Paris 1739. T. 1. p.
Bolland. 24 Aug. — Note de Lebeuf.
90)
Not. 1: Chartam hanc edidit Mabillonius (pag. 249, col. 1) inter acta Episcoporum Cenomanensium, ad annum Christi 526 referendam, ut infra (Notâ 5.) monstrabimus. Porro falsitatem arguunt subscriptiones testium quae profecto supposititiae videntur. Cum enim octo legantur nomina subscribentium Episcoporum, ne unum quidem nomen ex his apparet in indicibus Episcoporum provinciae Turonicae, excepto nomine Innocentii tunc Episcopi Cenomanici. Aliam proferemus Chartam sub anno 638, Carilefo adscriptam, ex eodem fonte sumptam, et olim falsi damnatam, quae easdem ad unam exhibet subscriptiones Episcoporum ignotorum his temporibus et locis.
91)
Not. 2: Idem omninò prooemium habet Carilefi Charta, de quâ in notâ praecedenti, emendatius tamen, et cujus ope, plurima possint amanuensium menda corrigi, quibus scatet Charta Hildegarii quam recudimus.
92)
Not. 3: Uxor Hildegarii, quae hîc Truda dicitur, Carilefi Chartae subscripsit Trudanae nomine, et Trudana vocatur in Chartâ Tenestinae quam infrà videsis sub anno 637. Truda vero appellatur in Diplomate Childeberti anno 531 et in vitâ Rigomeri, quam ex veteribus mss. sancti Germani de pratis et sanctae Genovefae Parisiensis edidit D. Lebeuf inter dissertationes ad Ecclesiam Parisiensem spectantes.
93)
Not. 4: Ipsius Tenestinae Chartam mox subjiciemus (pag. 38).
94)
Not. 5: Annus hic secundus regni Childeberti incidit in annum Christi 526. In hâc enim Chartâ quae apud Cenomanos data est, regni Childeberti initium sumitur, non à morte Chlodovei, sed a morte Chlodomiris, quo defuncto, Childebertus incepit regnare in Cenomanos.
95)
Not. 6: Nomina Episcoporum hic apposita, frustra quaesieris inter provinciae Turonicae Episcopos, ut jam monuimus (not. I).
96)
Inserta est Charta haec precaria in actis Cenomanensium episcoporum (Analect. p. 250. col. 1.) à Mabillonio editis. Quae ibi leguntur non videntur absona iis quae narrantur de Tenestina et |39| de monasteriolo Sanctae Mariae, in vita (Apud Lebeuf, dissert. ad eccl. Paris. spect. p. 211.) S. Rigomeri: sed precarias Chartas medio seculo VI in usu jam fuisse, non aliis exemplis constat quam iis quae exhibent acta Cenomanensium episcoporum, valde suspecta Charta quam hîc edimus, omninò consonat Haregarii spuriae Chartae, a nobis relatae, p. 24 , nec eam majori fide dignam censemus. Ergò fuit ab omni collectione instrumentorum bonae notae merito ablegata. Quis enim sine vehementi falsitatis suspicione, subscriptionibus plusquam viginti vallatum hâc aetate instrumentum viderit, quas ipsissimas deprehendit ad calcem alterius instrumenti (Vide Carilefi chartam, sub anno 538 Jan. 18.) ejusdem fere temporis, et pro supposititio solemniter declarati? Quis utrumque turpem ejusdem falsatoris foetum non agnoverit?
97)
Si spuriae Chartae annum inquirere, operae pretium foret, hanc ad annum Chr. 537 referendam diceremus, anno scilicet regni Childeberti I decimo tertio, initio regni repetito a morte Chlodomiris, cui, dum vixit, Cenomani paruerunt.
98)
A.P., t.83, Paris, 1961, p.463, n°11, séance de la Convention du 30 nivôse an II (19 janvier 1794). L’adresse du Conseil général de la commune de Maillezais est datée du 22 frimaire an II (12 décembre 1793). — Note de Baciocchi et Julia.
99)
Note de Pardessus — Chartam hanc edidit Mabillonius inter acta episcoporum Cenomanensium, pag. 249, col. 1, ad annum Christi 526 referendam, ut infra monstrabimus. [Ediderunt etiam Mansi, suppl. t. I, pag. 395, et D. Labbat sub. titulo Conventus episcoporum ad Cenomanos, col. 927, qui eam ann. 527 tribuit.] Porro falsitate arguunt subscriptiones testium quæ profectò supposititiæ videntur. Cùm enim octo legantur nomina subscribentium episcoporum, ne unum quidem nomen ex his apparet in indicibus episcoporum provinciæ Turonicæ, excepto nomine Innocentii, tunc episcopi Cenomanici. Aliam proferemus chartam sub anno 738, Carilepho adscriptam, ex eo dem fonte sumptam, et olim falsi damnatam, quæ easdem ad unam exhibet subscriptiones episcoporum ignotorum his temporibus et locis.
100)
Note de Pardessus — Idem omnino proæmium habetCarilephi charta, de qua in nota præcedenti, emendatiùs tamen, et cujus ope, plurima possint amanuensium menda corrigi, quibus scatet charta Hardegarii quam recudimus.
101)
Note de Pardessus — Uxor Hardegarii, quæ hic Tuta dicitur, Carilephi chartæ subscripsit Trudanæ nomine, et Trudana vocatur in charta Tenestinæ quam infra videsis pag. 94. Truda verò appellatur in diplomate Childeberti infra pag. 80, et in vita S. Rigomeri , quam ex veteribus mss. Sancti Germani de Pratis et sanctæ Genovefæ Parisiensis edidit D. Lebeuf inter dissertationes ad ecclesiam Parisiensem spectantes.
102)
Note de Pardessus — Ipsius Tenestinæ chartam mox subjiciemus pag. 94.
103)
Note de Pardessus — Annus hic secundus regni Childeberti incidit in annum Christi 526. In hac enim charta quæ apud Cenomanos data est, regni Childeberti initium sumitur, non à morte Chlodovei, sed à morte Chlodomiri, quo defuncto, Childebertus incepit regnare in Cenomanos, [interemptis nefarie duobus Chlodomiri, parvulis filiis, tertioque inamonasterium relegato]
104)
Note de Pardessus — Nomina episcoporum hic apposita, frustra quæsieris inter provinciæ Turonicæ episcopos, ut jam monuimus, not. 7 pag. 72.
105)
Note de Pardessus — Editum à Mabillonio, Analect. pag. 150, col. 2, inter acta episcoporum Cenomanensium; recusum in Collectione scriptorum rerum Francicarum, t. IV, pag. 618. Nemini sane melioris notæ videbitur quàm Haregarii charta, quæ ibi confirmatur: hanc autem valde suspectam esse monstravimus, in notis eidem chartæ subjectis, vide suprà, pag. 72 et sqq.
106)
Note de Pardessus — De Truda Haregarii filia, vide notam 1 ad chartam Haregarii, pag. 73. Tenestinæ ipsius chartam infra referemus pag. 94. Dechartis commentitiis, in actis episcoporum Cenomanensium insertis, quarum plures in judicio solemni falsi damnatæ sunt, non semel in collectione nostra mentio recurret.
107)
Note de Pardessus — Annus VII regni Childeberti apud Cenomanos, incidit in annum Christi 531. Vide supra quæ notavimus, pag. 77, not. 2, ad diploma Childeberti, anno IIl regni ejus.
108)
Note de Pardessus — Mabillonius, de arte diplomatica docet pro Opatinaco legendum esse Captunaco [nunc Chatou ad Sequanam], cui assentiuntur editores Collectionis script. rerum Francicarum, t. IV, pag. 619 , not. b; [vid. infra pag. 103, not. 1.]
109)
Inserta est charta hæc precaria in actis Cenomanensium episcoporum à Mabillonio editis, Analect. pag. 250 , col. 1. Quæ ibi leguntur non videntur absona iis quæ narrantur de Tenestina et de monasteriolo Sanctæ Mariæ, in vita S.Rigomeri, apud Lebeuf, Dissert. ad eccl. Paris. spect., pag. 211; sed precarias chartas medio seculo VI in usu jam fuisse, non aliis exemplis constat quàm iis quæ exhibent acta Cenomanensium episcoporum, valdè suspecta. Charta quam hic edimus, omninò consonat Haregarii spuriæ chartæ, à nobis relatæ, pag. 72, nec eam majori fide dignam censemus; ergo fuit ab omni collectione instrumentorum bonæ notæ meritò ablegata. Quis enim sine vehementi falsitatis suspicione, subscriptionibus plusquam viginti vallatum hac ætate instrumentum viderit, quas ipsissimas deprehendit ad calcem alterius instrumenti ejusdem ferè temporis, et pro supposititio solemniter declarati; vide Carilephi chartam, sub anno 538, pag. 98 infrà. Quis utrumque turpem ejusdem falsarii fætum non agnoverit?
110)
Note de Pardessus — Si spuriæ chartæ annum inquirere operæ pretium foret, hanc ad annum Chr. 537 referendam diceremus, anno scilicet regni Childeberti I decimo tertio, initio regni repetito à morte Chlodomiris, cui, dum vixit, Cenomani paruerunt; vid . pag. 74, not. 1.
111)
Il nous semble que c'est à tort que M. Cauvin dit dans la Statistique de l'arrondissement de Mamers, art. Mamers, p. 13, que saint Longis renversa vers le milieu du VIIe siècle un temple de Mars, situé en ce lieu : celui qui détruisit ce temple et qui prêcha la bonne nouvelle de l'Evangile aux peuples de ce pays est évidemment saint Rigomer. Au rapport de Corvaisier, auteur de l'Histoire des Évêques du Mans, Mamers tire son nom de ce temple de Mars qui y était établi avant le christianisme, et la tradition veut que l'Eglise de St.-Nicolas ait été construite dans l'emplacement même du vieux temple payen. — Note de L.P.
112)
L'édition du Ms. que nous traduisons ici emploie le terme oleum, que nous avons cru de voir traduire par huile. Nous ne savons pourquoi l'auteur de l'Evangile en action l'a traduit par eau. — Note de L.P.
113)
Palaiseau, n’est plus qu’un simple bourg du département de Seine-et-Oise, dans l’ancienne Île de France. — Note de L.P.
114)
L'histoire de cette Translation a été écrite par Pierre, moine de Maillezais, et publiée par Labbe, Nouvelle Biblioth., t. II, août, pag. 234. — Note de L.P.
115)
Et non pas Saint-Rémi-des-Monts, comme le dit par erreur l'auteur de l'Évangile en action, t. II, p. 525. — Note de L.P.
116)
Videlicet villam S. Rigomeri de Plano. (Ex compendio hist. Culturæ.) — Note de L.P.
117)
M. Pesche dit le contraire; il prétend que ce saint corps fut emporté dans le monastère de Fleury ou Saint Benoit-sur-Loire. Il ne cite point ses autorités et parait seul de son avis. Dict. Statist. T. VI, p. 211. — Note de L.P.
118)
In illis quidem temporibus, ut veracium et fidelium hominum testimoniis approbatur, et cognitum est per multos fideles, ortus est in condita Saugonensi ex liberis parentibus, vir sanctus ac religiosus, et bonis moribus ornatus Rigomerus Dei famulus, qui ab infantia sacris litteris eruditus est a quodam religioso presbytero sancto Launillo de Arverno, vel a quibus potuit quaesivit de verbo Dei bonum consilium humilitatis, et castitatis, vel sanctae meditationis… — Acta Sanctorum, ad diem xxiv augusti, Vita sancti Rigomeri, num. 4. — L'auteur de cette vie nous est inconnu, aussi bien que l'époque précise où il a vécu; on peut cependant croire avec fondement qu'il a fleuri au VIIe siècle, et qu'il était moine dans quelque monastère du diocèse du Mans, comme le prouvent les num. 2 et 3 de son ouvrage. Voici le jugement que Dom Rivet porte de cet auteur: “Son ouvrage retient tout le génie et la manière d'écrire de ce temps-là: ce que nous entendons seulement des légendaires judicieux qui ne cherchaient point à charger leurs écrits de lieux communs, et de choses qu'ils tiraient de leur propre fonds, ou à y faire entrer du merveilleux et de l'extraordinaire.” — Histoire littéraire de la France, tom. V, Avertissement, pag. VI. — Cette vie n'était point connue lorsque le P. Pinius la donna dans les Acta Sanctorum, au tom. IVe d'août, avec de savantes et judicieuses remarques. La même année, l'abbé Le Beuf en donna une autre édition, sur deux manuscrits, l'un de Saint-Germain-des-Prés, l'autre de Sainte-Geneviève, à Paris. — Le Beuf, Dissertations sur l'Histoire ecclésiastique et civile de Paris, tom. I, pag. 211-218. − Note de Piolin.
119)
Saint-Rigomer-des-Bois, Sanctus Rigomerus de Silva ou de Nemore, près de la forêt de Perseigne. Cette paroisse honore saint Rigomer comme son patron; une autre paroisse, placée aussi sous son invocation, après avoir porté son nom, a adopté depuis de patronage de saint Rémi; c'est Saint-Remi-du-Plain, Sanctus Rigomerus de Piano, puis Sanctus Rémigius de Piano. La paroisse de Souligné-sous-Vallon est également sous le patronage de saint Rigomer. − Note de Piolin.
120)
Launillus ou Launildus, ou, dans le P. Le Cointe, Annales Ecclesiastici Francorum, ad annum 541, num. 66. Launidus. — Ce pieux personnage ne nous est connu que par ce seul mot du légendaire, qui lui donne d'ailleurs le titre de saint. − Note de Piolin.
121)
… Ac proinde ex Dei providentia, testimonio fidelium populorum, sacerdos Dei probatus effectus est. — Vita sancti Rigomeri, num. 4. − Note de Piolin.
122)
Vita sancti Rigomeri, num. 5. − Note de Piolin.
123)
Et audiens ipse Sanctus in proximo loco antiquum fanum esse, quod vocabat populus Morifanum, quod populus vencrabatur, et cui diabolica et illicita vota suis muneribus persolvebant… et ipso fano destructo basilicam in eodem loco ædificaverunt, ubi sacræ oblationes Deo nunc videntur offerri. — Vita sancti Rigomeri. num. 6. − Note de Piolin.
124)
… Quam cum sanctus Rigomerus causa pietatis pro caritate visitasset, et per orationem et infusionem olei benedicti ipsam fæminam confortare cœpisset… — Vita sancti Rigomeri, num. 7. − Note de Piolin.
125)
Vita sancti Rigomeri, num. 7. − Note de Piolin.
126)
Département de Seine-et-Oise. − Note de Piolin.
127)
Sed contigit secundum antiquam consuetudinem, ut in quorumdam hominum cordibus, malitiæ stimulos inimicus contra ipsam commoveret… hoc istam libidine, non caritate facere calumniabantur… Tunc ipsi maligni hommes sponso ipsius puellœ, Severo nomine, nuntiaverunt dicentes; quod sponsa ipsius Tenestina quemdam clericum nimis singulari dilectione diligeret… Quod audiens vir ille, credidit, indignatione replelus, in malmn recepit, quod pro caritate fuerat factum… Qui summa festinatione ad palatium pergentes pariter intrepidi, eo quod de vana susceptione ipsi innocentes calumniabantur, uterque, scilicet famulus Dei Rigomerus et Tenestina, fiducialiter ante ipsum principem vel seniores populi pervenerunt, et in loco, qui Palatiolus vocatur, producti et præsentati sunt, habentes candelas sive cereolos, munera religiosa quæ pro oblationibus, in prœsenti, regi obtulerunt. — Vita sancti Rigomeri, num. 8 et 9. − Note de Piolin.
128)
Sed aliqui seniores verba blasphemiæ, præsente rege, dixerunt: sacerdotes tales, qui aliorum seducant uxores!… Et cum hoc rex ille domnus Childebertus, vel seniores palatii vidissent, statim ad genua sive vestigia sanctorum sese incurvaverunt, petentes indulgentiam pro laboribus vel fatigationibus quas eis fecerant. — Vita sancti Rigomeri, num. 10. − Note de Piolin.
129)
Vita sancti Rigomeri, num. 11. − Note de Piolin.
130)
Tunc rex in suprascripta villa Palatiolo basilicam fieri jussit in sancti Rigomeri honore… — Vita sancti Rigomeri, num. 11. — Le P. Pinins offre différentes explications de ce texte vraiment difficile; peut-ètre celle que nous donnons ici paraîtra satisfaisante à quelques lecteurs.
131)
Vita sancti Rigomeri, num. 12 et 13. − Note de Piolin.
132)
Le 24 août. − Note de Piolin.
133)
Vita sancti Rigomeri, num. 1 et 13. − Note de Piolin.
134)
Dom Labat, Concilia Galliæ, tom. i, col. 927. — Guettée, Histoire de l'Eglise de France, tom. II. − Note de Piolin.
135)
Vita sancti Rigomeri, num. 12. − Note de Piolin.
136)
Acta Sanctorum, ad diem XXIV augusti; Pinius, de sancta Tenestina, num. 4. − Note de Piolin.). Cette sainte vierge vécut jusqu'à l'épiscopat de saint Domnole, |176| et fut enterrée dans la basilique des saints Apôtres, au-delà de la Sarthe((Le P. Pinius, loc. cit., cherche à prouver que tous les auteurs qui ont écrit avant lui sur sainte Ténestine, sont tombés dans l'erreur en donnant à cette vierge le titre d'abbesse, que les monuments anciens ne lui attribuent pas; mais il pourrait se faire que ce savant se fut lui-même trompé. En effet, il est certain que Ténestine était supérieure et mère d'une communauté de vierges: Alma mater Virginum prima data a Domino, comme s'exprime une hymne ancienne en son honneur; or, il suffit que cette qualité lui soit assurée, car dans les temps où elle vécut, le nom d'abbesse était commun à toutes les supérieures qui étaient chargées de conduire une communauté de vierges. — Voyez Ducange, Abbatissæ. — Au lieu de Tenestina, on lit, dans une pièce de vers composée à sa louange, le nom de Theonefana. Peut-être, dit le P. Pinius, cette sainte vierge avait-elle deux noms. Nous apprenons du biographe de saint Rigomer à peu près tout ce que nous savons de sainte Ténestine; quant à la pièce de vers dont nous venons de parler, elle ne contient presque aucun renseignement, et la poésie en est peu remarquable. − Note de Piolin.
137)
Lecorvaisier, etc.
138)
Les Bollandistes, 24 août
139)
Vet. anal., III.
140)
Cette fondation est antérieure à l'année 537, époque à laquelle sainte Ténestina, étant de retour au Maine, ainsi que saint Rigomer, prit le voile des mains de saint Innocent, évêque du Mans. (Bolland., acta Augusti, t. IV, De S. Rigomero et S. Tenestina.
141)
Tous ces faits sont tirés de la vie de saint Rigomer, publiée d'après le manuscrit original: (N° 499, Olim. 627, fonds Saint-Germain-des-Prés, aujourd'hui à la bibliothèque impériale); 1° par l'abbé Lebœuf dans ses Dissertations sur l'histoire de Paris; 2° par les Bollandistes, Acta Augusti, t. IV, page 783; 3° par les éditeurs des Historiens de France, t. II, p. 428.
142)
Voir la vie de saint Rigomer à la seconde partie de la notice sur la crypte.
143)
On ne doit pas, dit l'éditeur de la vie des Saints, conclure de ce passage (in sancti Rigomeri honore) que le roi Childebert ait rendu à saint Rigomer vivant, des honneurs qui ne sont dus qu'aux habitants du ciel, mais que par respect et affection pour lui, ou pour consacrer la mémoire du miracle insigne qui attesta sa sainteté, le roi fit élever une église à Dieu, qui seul fait les miracles.
144)
Ubi et ipse populus modo convenire ad orationem solet, et sacras oblationes domino afferre videtur. (10.
145)
“Le peuple qui est dans la bonne foi, croit que saint Barthélemi, apôtre, est patron de cette église, parce que de temps immémorial la fête titulaire a été célébrée le 24 août. Mais pour revenir de ce préjugé, il faut savoir que l'on a des exemples comme on s'est déjà trompé ailleurs de la même manière, en prenant pour patrons d'églises quelques saints apôtres, quoiqu'ils ne le fussent pas, et que ce fussent d'autres saints décédés anciennement le jour auquel les fêtes de ces apôtres ont été depuis fixées. Tel est saint Eptade, patron de Cervon au diocèse d'Autun, décédé le 24 août au vie siècle, que le peuple appelle saint Barthélemi. Saint Ouen, évêque de Rouen, mort le même jour, est pris pareillement pour saint Barthélemi en quelques endroits, à cause du concours de sa fête. On pourrait rapporter d'autres exemples de lieux où saint Jacques le Majeur fait perdre, au 25 juillet, le souvenir de saint Christophe, et où saint Jacques le Mineur a fait éclipser au 1er mai la mémoire des saints en grand nombre dont la fête est le même jour. Étant donc assurés par la vie de saint Rigomer, prêtre du pays du Maine, que lorsqu'elle fut écrite, il y avait une église de son nom dans les limites de la terre royale de Palaiseau alors fort étendue, et étant également certains que la mort et la fête de ce saint tombent au 24 août, il en reste à conclure que c'est saint Rigomer qui était le saint titulaire de Vauhallan au VIIe et VIIIe siècles, mais que l'établissement du calendrier romain en France sous Charlemagne ayant introduit au 24 août la fête particulière de saint Barthélemi, cette fête d'apôtre ayant été chômée partout, il a été impossible par la suite de distinguer ceux qui chômaient pour un autre saint ce jour-là, d'avec ceux qui chômaient pour saint Barthélemi, avec le commun des autres églises du royaume. C'est ainsi que le culte de saint Rigomer est tombé ici en oubli.” (Lebœuf, Histoire du diocèse de Paris, t. VII, p. 512.
146)
D'après le recueil des Bollandistes, Acta Augusti, t. IV, f°783, M. l'abbé Voisin, très-versé dans l'histoire du diocèse du Mans, a bien voulu nous communiquer quelques renseignements supplémentaires fort intéressants.
147)
Sainte Ténestina était fille de Trudana et de Haregaire (Haregarius).
148)
D. Mabillon donne à saint Rigomer le nom de père spirituel de sainte Ténestina.
149)
Ce couvent était au-devant de la cathédrale du Mans, en dehors de la cité gallo-romaine, au pied du rempart, à la poterne de Gourdaine. Au temps de saint Aldrik, il tombait en ruines, mais jusqu'à la révolution du siecle dernier, l'église était celle de la paroisse de Gourdaine.
150)
De l'autre côté de la poterne de Gourdaine, mais à l'intérieur du mur gallo-romain. A la fin du dernier siècle, c'était encore une des maisons canoniales de la cathédrale. De nos jours, le séminaire diocésain, puis l'école des Frères de la Doctrine chrétienne, en occupèrent les bâtiments. La maison est aujourd'hui rasée. L'ancien oratoire occupait une tour du rempart, debout encore avec ses portes et ses fenêtres gallo-romaines.
151)
Note de Rilliet. — Orose (406), en rendant compte à saint Augustin de l'ouvrage qu'il avait entrepris sur son ordre, lui dit: “Praeceperas mihi ut scriberem adversus vaniloquam pravitatem eorum qui, alieni a civitale Dei, ex locorum agrestium compitis et pagis, pagani vocantur, sive gentiles.” “Historiarum Praefatio, 3.
152)
Note de Rilliet. — Voyez Beugnot, Hist. de la destruction du Paganisme en Occident, Paris, 1835, 2 vol. 8°, t. II, p. 314-16.
153)
Note de Rilliet. — ”Catholici, qui ad idolorum cultum revertuntur, vel qui cibis idolorum utuntur, ab ecclesiae coetibus arceantur.“ IIe concile d'Orléans, canon 20, dans Labbe, Concilia, t. IV, p. 1782.
154)
Note de Rilliet. — ”Nuperrimo tempore, quum, navem ascendens, Italiam peterem, multitudo paganorum mecum ingressa est, inter quos et ego tantum solus eram, inter illam rusticorum multitudinem , christianus…. Ortâ tempestate, coepi invocare nomen Domini…. pagani vero invocabant deos suos, et ille Jovem, iste Mercurium proclamabat, alius Minerva, alius Veneris auxilium implorabat.“ Grégoire de Tours, Vitae Patrum, c. 17.5.
155)
Note de Rilliet.Acta Sanctorum des Bollandistes, 24 août, p. 787, et dans le Recueil des historiens de la Gaule, de dom Bouquet, t. III, p. 427.
156)
Note de Rilliet. — Voyez Beugnot, ouvrage cité, t. II, p. 327-43.
157)
Cervaisier. — Note de Laude.
158)
La plupart des détails que nous avons sur saint Rigomer et sainte Ténestine sont dus à un moine anonyme du pays, qui, à la prière du clergé et du peuple, écrivit les actes de ces deux saints un siècle environ après leur mort, sous ce titre: Vita S. Rigomeri confessoris et S. Tenestinæ virginis. C'est un document des plus précieux de cette époque. — Note de Laude.
159)
Il ne faut pas confondre, comme on l'a fait quelquefois, saint Rigomer, nommé par certains auteurs Richomer, Rigoumer, Rigomier et même Richmir, avec un saint Richmir ou Rimé, originaire de la Touraine, qui, un siècle environ après notre compatriote, construisit un monastère sur les bords du Loir et fut ensuite chargé, par l'évêque Aiglebert, de diriger le monastère Saint-Aubin, près du Mans. (Voir à ce sujet l'abbé Lebœuf, Dissertations sur l'histoire ecclésiastique de Paris, tome 1). — Note de Laude.
160)
A. de Guéroust, auteur d'une histoire inédite du Saosnois, prétend que le conquérant des Gaules étant venu, à cette époque, assiéger Nogent-le-Rotrou, fut repoussé vers une forêt, appelée alors Persognia, et que les 6e et 14e légions de son armée, composées en grande partie de vétérans épuisés de fatigue, refusèrent de le suivre plus longtemps et s'établirent dans la forêt avec leurs femmes et leurs bagages. Outre le temple de Vénus dont il vient d'être parlé, ils élevèrent encore ceux de Mars (Mamers) et de Cérès (Cerisay). Voir Pesche, art. Saosnois et saint Rigomer. — Note de Laude.
161)
O tales sacerdotes qui aliorum seducant uxores!… (Vita S. Rigom. n. 10.). — Note de Laude.
162)
Petrus Malleacencis monachus, de Cœnobio Malleacensi apud Labbe Bibliotheca mss., t. 2, p. 234 et seq. — Note de Laude.
163)
Chronic. Malleac. apud Labbe, t. II, biblioth. — Note de Laude.
164)
V. D. Piolin, Hist. de l'Église du Mans, t. III, p. 82. — Note de Laude.
165)
Lebeuf, Dissert. sur l'hist. de Paris. 1739. — Note de Laude.
166)
Saint-Rigomer-des-Bois, Saint-Remi ou Rigomer-du-Plain, Souligné-sous-Vallon et Colombiers (diocèse de Séez). — Note de Laude.
167)
Voir Géographie de Cauvin. V° Rigomerus.. — Note de Laude.
168)
V. Acta Sanctorum O. S. B., vol. VI, p. 133. — Note de Laude.
169)
D. Piolin, t. II, p. 404. — Note de Laude.
170)
Vie de Gauzlin, apud D. Piolin, t. III, p. 55.. — Note de Laude.
171)
Saussaye, Annales eccles. Aurelia.n, lib. XII, 41. — Note de Laude.
172)
Corvaisier, p. 145; Bondonnet, p. 170; Pesche, art. Saint-Rigomer-des-Bois (il se rétracte à l'art. Souligné-sous-Vallon); D. Piolin, t. III, p. 82; J.-B. Guyard de la Fosse, p. 48, etc. — Note de Laude.
173)
Ex quodam codice ms. On peut lire cette hymne dans les Bollandistes, après la vie de sainte Ténestine (24 août). Elle paraît avoir été composée spécialement pour la ville du Mans. Notre sainte y est appelée Theonefana. Un scrupule liturgique empêcha cet office d'être admis par la commission chargée de composer le Propre du diocèse, lors du retour au rit romain. Espérons que l'exclusion touchant le culte de notre glorieuse compatriote sera un jour moins absolue. — Note de Laude.
174)
quae hic uncinis inclusa sunt, adjecit alia manus in margine vel supra lineam.
175)
cod. prospera.
176)
cod. Cetatur.
177)
Note de Busson et Ledru. — Bibl. mun. d'Angers, ms. 886. Note de Grandet (XVIIe siècle). — Revue de l'Anjou, t. LIII, p. 25. note 2. — Il existe à Paris deux copies, ou plutôt deux extraits, des XVIIe et XVIIIe siècles, de notre Nécrologe (Bibl. nat., f. lat., n°s 9206 et 10038. Le n° 10038 se trouve dans les Papiers de dom Briant relatifs à l'histoire du Maine). Ils n'ont aucune importance pour nous, puisque c'est le ms. 244 qui a servi à les constituer.
178)
Note de Busson et Ledru. — L'obit du cardinal Guillaume de Braio, mort en 1282, n'est pas du corps du manuscrit, il est vrai; il a pu être inséré après 1284, mais avant 1286. Voir p. 98.
179)
Note de Busson et Ledru. — Voir p. 122.
180)
Note de Busson et Ledru. — L'anniversaire du cardinal de Luxembourg n'est pas inscrit. Le cardinal, un des plus grands bienfaiteurs de la cathédrale, avait pourtant donné, le 15 avril 1507, dix mille écus et soixante livres de rente pour la fondation de son anniversaire. Arch. du Chap. du Mans, B 15, p. 41
181)
Note de dom AngerNotice historique sur Palaiseau, par Du Mesnil.
182)
Note de dom Anger — Dubreuil, Antiq. paris., p. 336; Dubois, Hist. Eccl. Paris., I, p. 247.
183)
Note de dom Anger — Dubois, Hist. Eccl. Paris., I, p. 247.
184)
Dubreuil, Ant. de Paris, p. 336.
185)
Note de dom Anger — Bonnin.
186)
Je dois la connaissance de ce vitrail à Mme la Secrétaire de la mairie de Saint-Rigomer-des-Bois, que je tiens à remercier ici. — Note de Troupeau.
187)
Note de Gineste. — Corrigez: 511-538.
188)
Note de Gineste. — Il s'agit en fait de celui de sainte Geneviève.