Au cours de ces dernières années, les habitants de Villejust ont manifesté un désir croissant de mieux connaître leur commune.

Un heureux hasard ayant permis de retrouver des cartes postales d'avant 1914, beaucoup ont regretté que la documentation locale soit aussi insuffisante et surtout aussi lacunaire. Il ne faudrait pas que nos petits-enfants puissent avoir le même regret. C'est en pensant à eux que la Municipalité a décidé de publier cet album. Mais aussi en pensant à ceux qui se sont installés récemment et à ceux qui les rejoindront dans les prochaines années.

Nous vivons à l'ère de l'information. Chacun sait qu'il est bien difficile de n'en faire ni trop ni trop peu. Pourtant nous avons conscience d'être franchement au-dessous du niveau désirable. C'est pourquoi ce petit volume, qui se veut avant tout une description par l'image, contient en préambule quelques informations pour répondre aux questions les plus fréquemment posées.

Nous espérons que cette utilité immédiate poussera le lecteur à le conserver de sorte que, plus tard, on puisse retrouver grâce à lui ce qu'était “Villejust en 1989”. |2|

Hors du cercle étroit des habitants du canton (et des spécialistes de la distribution électrique), le village de Villejust est pratiquement inconnu. Malgré sa singularité, ce beau nom sonore unique en France n'est entré dans l'actualité que par les travaux du tunnel du T.G.V.

Et pourtant il y a là une longue histoire.

La première mention écrite de Villejust se retrouve dans le Cartulaire de Longpont. Dans celui-ci est conservé le souvenir d'une Dame très ancienne appelée Odeline, laquelle, se faisant inhumer dans ce monastère, lui légua “tout ce qu'elle avait à Villa Justa”, soit en terre, soit en bois, avec le consentement de sa fille Éremburge. Ce texte est certainement antérieur à l'an 1200.

La légende de Saint Landry, évêque de Paris, composée vers le même temps, rapporte parmi les miracles de ce pieux personnage mort en 1140, la guérison d'un paralytique nommé Odon et qualifié de “Armiger de Villajusta”.

Une date très certaine est fournie par une bulle du pape Eugène III émise le 18 des calendes de Mai 1146, qui confirme la dépendance à l'Abbaye St Florent de Saumur d'une église appelée “Capella Sancti Juliani de Villa Juxta”. Cette chapelle est sous le patronage principal de Saint Julien, martyr de Brioude, et sous le patronage secondaire de Saint Prix, évêque de Clermont-Ferrand. Ce qui fait beaucoup de références auvergnates pour un hameau d'Île de France! Par la suite, le Pouillé Parisien du XIIIe siècle indique que la cure de “Villa Juxta” est à la nomination du prieur de Saux, qui est lui-même membre de la puissante communauté de Saint-Florent.

On remarque au passage les deux graphies: “Villa Justa” et “Villa Juxta” qui fournissent deux étymologies pour le nom actuel, étant entendu qu'on peut écarter d'emblée l'hypothèse d'une corruption à partir de “Ville de Julien”. La plus probable reste l'interprétation gallo-romaine; c'est l'exploitation agricole (villa) d'un certain Justus. Mr de Valois donna plus tard une hypothèse plus originale; il dit que ce village fut ainsi nommé parce que rien n'y manque, qu'il est pourvu de tout ce qu'il faut; c'est ce que signifie l'adjectif “Justa”, de même que l'on appelait “justum exercitum” les troupes qui sont munies d'armes, de chevaux et de tout ce qui est nécessaire à leur état.

À la fin du XIIe siècle, sous Philippe-Auguste, dans l'inextricable réseau des liens féodaux, on trouve que le principal Seigneur Homme Lige du Roi pour Villejust se nommait Garin du Ver; il avait donné en fief à Thibaud Cocherel, et en arrière-fief à Guillaume de Villejust ce qu'il tenait du Roi en ce lieu.

Par la suite, le nom de Villejust n'apparaît que rarement. Il est mentionné au XIVe siècle dans le nécrologe de l'Eglise de Paris par l'exécuteur testamentaire d'un certain Renaud de Bussière, chanoine de Paris, qui disposait d'une rente annuelle de huit livres “apud Villam Justam”.

Jusqu'au milieu du XVIe siècle on n'entend plus parler du village, alors que de nombreuses mentions sont faites de Courtabœuf, seigneurie mouvante du Roi à cause de son chastel de Montlhéry. Cette seigneurie appartenait à la famille de Harville des Ursins qui avait de hautes fonctions à la Cour et dont l'un des membres, Claude de Harville, seigneur de Palloiseau et de Courtabœuf, portait la cornette blanche à la bataille d'Ivry.

Réapparition de Villejust le 31 Mai 1556, date de la dédicace de l'Église et de la bénédiction des quatre autels par Charles, évêque in partibus de Mégare; l'anniversaire solennel de cette dédicace était fixé au Dimanche d'avant la Saint-Jean. À cette époque on trouve que Thomas de Balzac, chevalier des Ordres du Roi, comparut à la Coutume de Paris de |3| l'an 1580 comme Seigneur de Villejust. Un siècle plus tard, cette terre a appartenu au Sieur Hubert de Champy, Chevalier, Intendant des armées navales de Sa Majesté et de la Marine à Brest, Seigneur des Clauseaux, Villebon, Villejust, La Plesse, Courtabœuf, grand et petit Villefeu. Il ne résidait pas dans le pays qui ne comportait pas de château et est mort à Brest le 6 Mai 1701. À cette époque les livres de l'Élection de Paris ont l'usage de joindre à toute nomination de Villejust son principal écart: Fretay, Ferté, La Ferté, ou La Frète… Le dénombrement de 1709 met en ces deux lieux ensemble 32 feux (50 selon le sieur Doisy) correspondant à 230 habitants. Les plus anciens livres d'État-Civil conservés à la Mairie remontent à 1620; leur étude pourrait offrir bien de l'intérêt.

Vers 1730 c'est M. de Louvain, Officier du Roi, qui en était le Seigneur. La terre devait alors passer à M. de Jolibois, Fourrier-Maréchal des Logis, dont on sait qu'il n'y avait pas non plus de château. Il dépendait de Mr le duc de Brissac comme Seigneur de Villarceaux.

Arrive la Révolution. Par décrets de l'Assemblée Constituante en date des 15 Janvier, 16 et 26 Février 1790, sanctionnés le 4 Mars suivant par lettres patentes du Roi, la France est divisée en 83 départements (districts, cantons, municipalités). Villejust qui faisait partie de la Généralité de Paris devient part du canton de Palaiseau avec Bures, Marcoussis, Nozay, Orsay, Villebon et La Ville du Bois. Le village contenait à ce moment 72 feux de 309 habitants. Lors de l'élection à deux degrés pour l'Assemblée Législative, Duval de Villejust fut élu délégué par 89 voix. Dans la garde nationale de Palaiseau, forte de 13 compagnies et de 1290 hommes, 80 gardes étaient originaires de Villejust.

Notre village fut alors distingué au sein du canton à une occasion dont la relation semble assez savoureuse pour être rapportée ici:

“Ce jourd’hui, vingt Prairial, l'an II de la République une et indivisible, après avoir satisfait au tribut de reconnaissance que nous devons à l'Être suprême, le Conseil Général de Palaiseau s'est assemblé en la maison commune à l'effet de choisir un élève à la Patrie, de l'âge de seize à dix-sept ans et demi pour recevoir dans l'Institut Révolutionnaire toutes les connaissances et les mœurs d'un soldat républicain, conformément à la lettre circulaire envoyée à cette municipalité par l'agent national provisoire près le district de Versailles en date du dix-sept Prairial. En conséquence pour nous y conformer, Nous, Maire et Officiers municipaux, agent national et notables de cette Commission, présents, nous avons nommé à l'unanimité le citoyen Antoine Laisné, âgé de seize ans et demi, né à Villejust, taille de quatre pieds six pouces et demi (soit 1,48 m…), cheveux et sourcils châtains, yeux gris, nez bien fait, bouche moyenne, menton rond, front couvert, visage ovale, lequel après lecture à lui faite de ladite circulaire a accepté et a déclaré ne savoir signer…”.

En 1795, le 11 Avril, vente de la ferme du petit Courtabœuf provenant de l'émigré Condé, ci-devant seigneur de Palaiseau, à Gastinel frères, négociants à Versailles pour 81.200 F (Biens nationaux - Villejust).

On arrive alors à l'époque moderne où les registres municipaux permettent de suivre régulièrement l'évolution de la Commune. On peut signaler qu'en 1817 la propriété dite “Les Pavillons” appartenait à M. Pouquet, maire du village. À cette époque les coteaux Est, donnant sur Palaiseau et Paris, étaient couverts de vignes qui produisaient un agréable vin blanc. Les nombreuses mares du plateau fournissaient des sangsues réputées pour leur voracité aux apothicaires de Paris. Un petit village était alors établi sur les rives du Rouillon, emplacement actuel du Bois des |4| Vignes: il est entièrement disparu mais on peut encore en retrouver des débris de murs. Dès cette époque une intense activité d'extraction de grès et de sablon occupait de nombreux ouvriers.

La population a cru lentement: 500 habitants en 1876, 531 en 1936, 577 en 1954.

Le seul monument digne d'intérêt existant à Villejust est l'Église. Le monument actuel, d'architecture toute simple, date vraisemblablement de 1520, sauf le clocher qui, menaçant ruine, a été reconstruit en 1900. Quelques dalles posées dans la nef ont été probablement destinées à couvrir des sépultures selon un usage qui voulait que, par humilité, les cendres des fidèles défunts fussent foulées aux pieds par les vivants qui venaient prier en ce lieu. Sur une de ces dalles on devine une effigie de femme et une épitaphe en lettres gothiques: “Noble Dame… épouse de Chainemelun, Sieur de Cluniairencourt, décédée en 1533”. Seule la date reste à peu près lisible.

Le confessionnal en chêne sculpté est un si magnifique chef-d'œuvre qu'on tient pour assuré qu'il a été conçu et fabriqué pour une église beaucoup plus importante, sans doute pour l'abbaye de Longpont. La chaire porte les initiales entrelacées de St Julien et de St Prix. Le Christ, de facture médiocre, offre la particularité d'être sculpté en buis.

La cloche porte une inscription: “L'an mil sept cent quarante neuf j'ai été bénite par vénérable et scientifique personne, Me Jacques Bertrand, prêtre de cette église, et nommée Gabrielle-Jeanne par demoiselle Gabrielle-Jeanne Duquesne, dame de la terre et seigneurie de Villejust et autres lieux, veuve de Antoine François de Jolibois, Ecuyer, maréchal des Logis du Roy, et par Maître Jean Philippe Hippolyte Lambert, chevalier, conseiller du Roy, président, Président trésorier de France général des Finances et grand voyer de la Généralité de Paris, son gendre. Jehan Cahoret et Philippe Pulvé étant marguillers en charge. Charles Gaudureau fils m'a faite”.

Dans le chœur, sous une stalle, se trouve un puits profond, ce qui est tout à fait exceptionnel dans une église. Sa destination n'est pas connue: fournisseur d'eau lustrale, puits banal où les habitants avaient le droit de prendre de l'eau quand la sécheresse avait asséché les leurs, ou simple puisard pour évacuer l'humidité?

Un dernier mot sur La Poitevine: ce nom surprenant viendrait de ce que ce lieu appartenait dès le VIIIe siècle à l'Église cathédrale de Poitiers. Le Roi Pépin donnant en 768 à l'Abbaye de Saint-Denis toute la forêt d'Iveline, qui s'étendait jusqu'à Montlhéry et qui renfermait notamment les lieux de Briis, Bruyères et Villarceaux selon la charte de sa donation, dit qu'il excepte de cette donation générale ce qui, dans cette forêt, appartient à d'autres églises, entre autres à celle de St Pierre de Poitiers. Et comme La Poitevine touche à Villarceaux on est assez fondé à croire qu'elle était ce bien de l'église de Poitiers que Pépin avait l'intention d'excepter.

Contrairement à de nombreuses communes, Villejust n'avait pas de blason. Une composition a été récemment créée pour pallier cette carence. Les armes parlantes représentent une ville, symbolisée par un rempart, et une épée dressée, symbole de justice. Il suffit de le lire pour retrouver notre bonne “Ville juste”… |5|

Au dernier recensement (1988) Villejust compte 1.260 habitants dont 640 inscrits sur les listes électorales. Ils n'étaient que 917 en 1983; l'augmentation est donc de 36% en cinq ans. Il est à prévoir que cette progression se poursuivra dans les années à venir et qu'un chiffre de 5 000 habitants à échéance de dix ans n'est pas irréaliste.

La commune est administrée par un Conseil municipal élu de 15 membres¹⁾. Plusieurs commissions sont chargées de suivre les principaux problèmes:

Finances — École — Urbanisme — Transports — Travaux — Environnement — Sports et Loisirs — Informations — CAS — Liste électorale.

Ces Commissions préparent les dossiers sur lesquels le Conseil prend des décisions. Dans certains domaines elles sont aidées par des Associations de bénévoles sur lesquelles nous reviendrons.

Le recrutement d'agents communaux ayant certaines qualifications ne dépend pas de la libre volonté de la municipalité, mais de règlements qui prennent notamment en compte le nombre d'habitants. Ces règlements défavorisent notre commune: du fait de la dispersion des hameaux et de l'ampleur des réalisations de bâtiment et de génie civil, elle a le plus grand besoin d'agents techniques qualifiés qu'il lui est actuellement impossible d'embaucher.

Construite en 1927, la Mairie est ouverte au public tous les jours de 14 h à 18 h. Le Maire et les Adjoints reçoivent sur rendez-vous.

La Mairie est attenante au bâtiment scolaire.

Le POS a été achevé et approuvé pendant la présente mandature: il s'impose donc à tous.

Il faut bien savoir que le POS est un document évolutif. Il n'est pas figé une fois pour toutes et peut et doit être révisé. Un terrain donné peut donc dans le futur changer de catégorie.

Le POS est un schéma précis d'utilisation des terrains qui sont classés en deux grandes catégories : zones urbaines (constructibles) et zones naturelles (non constructibles).

Le tracé des limites de zone est une tâche ingrate qui ne va pas sans arbitraire. La municipalité a mis son point d'honneur à ne tenir compte que des intérêts généraux de la commune dans le cadre strict qui lui était imposé.

C'est dans ce cadre que sont traités les permis de construire. Certains peuvent penser que la “décentralisation” en donnant leur signature au Maire lui donnait en même temps toute liberté d'accepter ou de rejeter un permis de construire; il n'en est rien! Le Maire est l'agent administratif qui applique le règlement du POS et toute décision de sa part qui y contreviendrait serait attaquée et annulée. Le classement des terrains est clairement spécifié dans tout acte notarié et un acquéreur ne peut se prévaloir de son ignorance pour obtenir un permis s'il doit lui être refusé.

Remarques

L'agriculture est encore une activité majeure: 350 hectares de notre Commune lui sont consacrés. On doit cependant constater que le nombre d'agriculteurs décroît chez nous comme partout en France et que leur âge moyen augmente. La relève n'est pas assurée: il y a là un germe d'inquiétude pour l'avenir.

L'aéroport de Paris, établissement public, est responsable des trajectoires d'avions et des nuisances qu'elles engendrent. Sa pratique actuelle consiste à fixer pour tous les départs vers l'Ouest (2/3 environ) un cap qui va d'Orly au clocher de notre village! L'avantage est de ne survoler qu'un minimum d'habitations, l'inconvénient est de faire de notre village une poubelle à décibels. En principe les avions doivent respecter une altitude minimale, mais chaque commandant de bord n'en fait qu'à sa tête; pour le cap aussi d’ailleurs et nous avons parfois le soulagement d'en voir qui passent loin de l'axe “idéal”. Les autorités nous font miroiter l'amélioration à attendre d'une diminution du bruit des réacteurs modernes. Il y a du vrai, mais quand on sait qu'une compagnie comme Air Inter fait encore voler des Caravelle affrétées tout en jurant qu'elle n'en possède plus (ce qui est exact), on peut avoir des doutes. On nous promet aussi qu'Orly ne sera pas l'aéroport des charters et qu'il n'est pas question de modifier les heures de couvre-feu. Il serait bien imprudent de croire à ces promesses quand on sait que le trafic aérien doit augmenter continuellement dans les prochaines années. C'est là un grave problème, un problème d’État, dont la solution nous échappe complètement. |8|

Routes et chemins

Éclairage public

Mise en souterrain des fils partout où cela est raisonnablement possible (sur 5 km environ).

Amélioration de son efficacité et de son esthétique.

Assainissement

Œuvre patiemment poursuivie par les municipalités successives, les réseaux séparatifs eaux pluviales - eaux usées desservent pratiquement toute la commune à l’exception notable de la Folie-Bessin.

L'aménagement de la mare de la Ruelle et du lac tampon doivent permettre une meilleure régulation en cas de précipitations abondantes. Tout n’est pas encore parfait et il subsiste des risques de débordement que de prochains travaux devraient supprimer.

À noter qu'un système de drainage datant de 1931 a permis d'assainir la plaine dont le sous-sol argileux n'évacue pas facilement l’eau. Les plans de ces drains sont disponibles en mairie et on ne saurait trop recommander de les consulter avant toute construction. Bien des déboires (sous-sol inondé) n'ont d'autre cause que la destruction locale de ce système. |9|

On a déjà vu que notre église du XVIe siècle était le seul monument notable de notre village. Il n'est peut être pas inutile de préciser que la commune en est propriétaire. Son intérieur très délabré la rendait cependant peu avenante. Il est en cours de ravalement: les artisans retrouvent la belle pierre blanche des colonnes et des arcs, les enduits sont refaits, un entourage de chœur en boiserie sera mis en place. Le sol, inégal et poreux, va être remplacé par un pavement de grès tout en conservant le chemin central ancien en pierre. Parallèlement le mobilier, dont la chaire et le confessionnal, inscrit à l'inventaire des monuments historiques, seront décapés de leur triste peinture brunâtre et retrouveront la noble apparence du bois massif. Enfin un chauffage par le sol apportera un élément de confort indispensable.

La ligne de car n° 55 11 Massy Gare/Montlhéry dessert 22 fois par jour le bourg et 14 fois par jour les hameaux. Lors de sa mise en place, ce service est subventionné par la commune; la subvention disparaît quand la ligne devient financièrement rentable. |10|

Elles sont implantées au cœur du bourg, mitoyennes de la mairie. Elles disposent de locaux modernes, d'aires de récréation avec équipement de jeux et préaux. Tous ces éléments font l'objet d'un entretien attentif et d'améliorations.

École maternelle

67 enfants répartis en trois niveaux. Pendant les années 83/85 ils n'étaient que 55, l'augmentation de la population scolaire maternelle est donc de 22 %. Trois maîtresses dont un directeur. La cantine de la maternelle est depuis cette année séparée de la cantine de l'école primaire et abritée dans un bâtiment préfabriqué récupérable édifié sur le terrain de l'ancienne propriété Chanson. Une maîtresse et deux agents communaux en assurent le service pour 45 enfants.

École primaire

De 92 enfants en 83/85 son effectif est passé à 119 aujourd'hui soit une augmentation de 29 % répartis en cinq classes, du CP au CM2 : 5 instituteurs dont un directeur. La cantine du primaire dessert 60 enfants surveillés et servis par deux instituteurs et deux agents communaux.

Initiation à l'informatique

Une salle spéciale a été équipée dans le but de permettre cette initiation; le seul matériel a coûté plus de 100 000 F.

Garderie

La garderie a des horaires variables:

Piscine

Le lundi et vendredi, le transport étant assuré par la municipalité.

Classes transplantées

Chaque année deux classes font des séjours à la campagne ou à la montagne grâce au dévouement de leurs instituteurs.

Transports scolaires

La tarification des services:

Cantine et garderie sont facturées aux familles utilisatrices avec un tarif dégressif en fonction du nombre d'enfants. Les sommes ainsi recouvrées par la caisse des écoles ne couvrent pas les frais réels: la différence est apportée par une subvention communale (fig. 1 et 2).

Cette réalisation a coûté (terrain + bâtiment) environ dix millions. Les frais d'entretien sont élevés, à proportion de la taille et de la qualité des espaces verts. Mais son utilisation par les écoles et les Associations est d'ores et déjà satisfaisante: notre commune peut être fière de cet équipement. |13|

Le budget communal doit réaliser un équilibre entre les recettes et les dépenses.

À titre d'exemple on analysera succinctement le budget 1987 (dernier compte administratif connu).

Elles proviennent schématiquement de quatre sources: les contributions directes, les produits municipaux, les subventions et les produits reportés.

Les contributions directes:

a) Impôt sur les ménages: taxe d'habitation, foncier bâti, foncier non bâti.

b) La taxe professionnelle:

en 5 ans son taux a augmenté de 8 % et son produit de 42 %. Néanmoins on doit constater qu'elle est en diminution depuis deux ans (fig. 8). Elle représente actuellement 37,5 % du budget 1987.

Les subventions:

Elles proviennent de l’État, de la Région, du Département: 3,5 % des recettes.

Produits municipaux: comportant en particulier les recouvrements: 16,1%.

Produits reportés des exercices précédents: 34,4%.

Les dépenses sont réparties en deux grands chapitres: dépenses de fonctionnement (36%) et dépenses d'investissement (64%) (fig. 4).

Dépenses d'investissement: (fig. 6)

1. Travaux de voirie: 44,7%

2. Travaux de bâtiment et de génie civil: 48,5%

3. Achats divers : terrains, espaces verts, mobiliers urbains, etc…: 6,7%

Il faut souligner qu'il ne s'agit que d'un exemple: les divers postes peuvent varier d'une année sur l'autre, surtout en fonction de l'ampleur des travaux réalisés.

L'impôt sur les ménages et notamment la TH sont au-dessous de la moyenne.

Le produit de la Taxe professionnelle par tête d'habitant est très élevé.

L'investissement réel par habitant (en 1987) est très supérieur à la moyenne.

La Commune de Villejust se distingue par des ressources relativement importantes et une pression fiscale modérée (fig. 7).

La vie associative est l'expression de la vitalité et de la solidarité de nos concitoyens. Les objectifs poursuivis par chaque association couvrent une large gamme d'activités: c'est par la motivation et le dévouement de leurs membres qu'ils pourront être atteints. En fonction de leurs efforts, la Municipalité a pour politique, non de se substituer à eux, mais de leur faciliter la tâche, soit par des subventions, soit par mise à leur disposition de locaux ou d'équipements divers.

Les activités, les horaires et les lieux peuvent varier d'une année à l'autre: les renseignements sont disponibles en Mairie. C'est pourquoi on trouvera simplement ici la liste des Associations communales actuellement déclarées.

Gaule de Fretay (Société de pêche) — 1965

Croix Rouge (Comité de Villebon-Villejust) — 1969

Association des Parents d’Élèves de Villejust — 1969

Gymnastique volontaire

Tennis Club de Villejust — 1987

Karaté Club — 1987

En terminant cette introduction, volontairement brève, nous avons conscience de son caractère incomplet. Bien des détails utiles à la vie quotidienne ont été omis. Un effort sera entrepris pour que des bulletins municipaux plus fréquents reflètent la vie de la commune au jour le jour : non pas seulement la vie de la mairie, mais la vôtre!

Merci à tous ceux dont l'activité et l'altruisme font de nos villages une réalité vivante. |16|

1945 MARINIER, Léon — Budes, René — Gaudin, Alexis — Meder, Albert — Legendre, André — Buret, Émile — Alips, Eugène — Hérissé, Léon — Roussialle, Robert — Nurdin, Raymond — Brugnon, Eugène, Jambu, Marguerite.

1947 MARINIER, Léon — Meder, Albert — Gaudin, Alexis — Alips, Eugène — Legendre, André — Rousialle, Robert — Perret, Maurice — Goby, Albert — Nurdin, Raymond — Dufour, René — Renard, Roger — Buisson, Robert.

1953 MARINIER, Léon — Legendre, André —Goby, Albert — Gaudin, Alexis — Buret, Émile — Dufour, René — Buisson, Robert — Roussialle, Robert — Meder, Albert — Alips, Eugène — Brugnon, Eugène — Perret, Maurice — Chanson, Jeanne.

1959 LEGENDRE, André — Chanson, Jeanne — Alips, Eugène — Gaudin, Alexis — Buisson, Robert — Gauthier, Georges — Magnac, Fernand — Peyre, Paul — Lenoble, Roger — Régnault, Hervé — Perret, Marcel —Laporte, Emile — Matteuws, Paul.

1965 LEGENDRE, André — Desfeux, Jean—Paul — Bossu, Jean — Chanson, Jeanne — Mattheuws, Paul — Fréchet, Jean — Lenoble, Roger — Gauthier, Georges — Peyre, Paul — Pachot, René — Morez, René —Armand, Roger — Alips, Eugène.

1971 LEGENDRE, André — Vernetti, Marc, Barrés, Gabriel — Pachot, René — Bossu, Jean — Buret, Marcel — Gauthier, Georges — Peyre, Paul — Bastiani, Dominique — Chanson, Jeanne — Yvé, Georges — Morez, André — Mattheuws, Paul.

1977 BOUCHER, Raymond — Giraudon, Christian — Plumerand, Serge — Lecœur, Michel — Thourot, Jean — Buret, Marcel — Guillet, Georges — Weiss, Monique — Portalès, Yves — Lecam, Albert — Lenoble, Patrick — Peyre, Paul — Lebufnoir, Jacques.

1983 GIRAUDON, Christian — Buret, Marcel — Plumerand, Serge — Yolle, Yves — Valluet, Jean — Réault, Colette — Cumont, Lucien — Armand, Bernard — Frémaux, Gérard — Lenoble, Roger — Rousseau, Jean—Claude — Vautrot, Jean—Michel — Lecogguen, Micheline — Barrés, Gabriel — Portalès, Yves.

1987 PLUMERAND, Serge — Yolle, Yves — Valluet, Jean — Réault, Colette — Cumont, Lucien — Armand, Bernard — Frémaux, Gérard — Lenoble, Roger — Rousseau, Jean—Claude — Vautrot, Jean—Michel — Lecogguen, Micheline — Barrés, Gabriel — Portalès, Yves — Ernu, André — Bastien, Dominique. |17|

La Mairie |19|

Villejust: le Bourg. |20|

Villejust: vue générale |21|

Villejust: La Poupardière. |22|

Villejust: rue de la Mairie |23|

Les Nouvelles-Valeurs |24|

Les Nouvelles-Valeurs: la vallée du Rouillon |25|

Fretay: vue générale

La Poitevine |27|

La Folie-Bessin |28|

Lotissements du Clos-de-Launay et des Hauts-Villevents |29|

Entrée des Écoles |30|

Les écoles |31|

Aire de jeux et préaux |32|

Un aspect de la bibliothèque |33|

Salle informatique de l'école |34|

Réfectoire scolaire |35|

Réfectoire scolaire: quand les enfants reçoivent les aînés |36|

Complexe sportif: vue générale |37|

La salle polyvalente |38|

Site de la future Z.I. de Courtabœuf-Sud |39|

Usine d'incinération et zone d'aménagement d'espaces verts |40|

Bassin de retenue de la ZI (Lac Tampon)

Une carrière — En arrière-plan: La Poitevine |42|

Sous-station E.D.F. |43|

Villejust: aménagements de la Place |44|

Extension du cimetière |45|

Un aménagement rue de la Poupardière |46|

Travaux de rénovation de l'Église Saint-Julien |47|

Château de Bois-Courtin |48|

Villejust: Place de l'Église |49|

Villejust: rue de Villebon |50|

Villejust: rue de la Mairie |51|

Villejust: la Place |52|

Villejust: rue de Fretay |53|

Café de la Place |54|

Villejust: rue de Nozay |55|

Le colporteur |56|

Mare de Fretay |57|

Fretay: la rue des Écols |58|

La Folie-Bessin |59|

Le CD à la Poitevine |60|

Mare de La Poitevine

Ancienne école de Frétay — Club de l'Escapade |62|

Maison Bonnereau

Place de l'Église |63|

La Folie Bessin

La Folie Bessin |64|

Ferme de la Plesse

Ferme de la Plesse |65|

Les carrière à grès

La Mare de la Poitevine |66|

Panorama de la vallée de l'Yvette

Route de Marcoussis à la Folie Bessin |67|

Attelage

Intérieur de la Ferme de Courtabœuf |68|

La Carrière

Les carrières à grès — La passerelle pour le terrassement |69|

Entrée du pays

L'Église |70|

|71|

|72|

Ouvrage conçu par la Mairie de Villejust

Réalisation Rhapsody 1, rue de Terre Neuve 91967 Les Ulis

Tél.: 69.07.73.73

Photos: Titus Lacoste

Cartes postales: collection de M. Roger Renault

© Rhapsody, février 1989

Municipalité de Villejust, Villejust 1989 (15 cm sur 21, 72 p., illustrations), Villejust, municipalité, 1989.