Corpus Essonnien

Histoire et patrimoine du département de l'Essonne

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L'église Saint-Jean-Baptiste de Leuville (1)

Chronique du Vieux Marcoussy –Marcoussis————— _——————————_- —- Juin 2009

Atlas de Trudaine (1745).

C. Julien

Cette chronique se rapporte à l'histoire de l'église Saint-Jean-Baptiste de Leuville-sur-Orge (cant. Arpajon, Essonne). L'église Saint-Jean de Leuville présente une architecture hétéroclite. Les historiens de l'architecture médiévale ont daté les différentes parties de l'édifice. Sa construction s'étale du XIIe à la fin du XVIIIe siècle, puisque, aussi surprenant soit-il, la sacristie a été bâtie en 1791, époque où l'on se préoccupait plus de la démolition des bâtiments religieux que de leur augmentation.

Notons que sous l'Ancien régime, dans les rôles de l'élection de Paris, on connaît cette paroisse sous le nom de Saint-Jean de Leuville, titre donné à son église. Le plan d'intendance dressé en décembre 1786 porte cette dénomination (1).

Le sanctuaire de Leuville

La première impression du visiteur est que l'église Saint-Jean-Baptiste de Leuville est un bâtiment très remanié au cours des siècles qui possède un appareillage disparate de pierres de pays, moellons de grés et meulières. Quatre contreforts soutiennent la façade occidentale ; les plus importants encadrant le portail principal sont terminés par des pyramidions. Deux oculus ont été pratiqués au XIXe siècle au dessus du portail principal. Cette porte centrale possède un linteau d'un seul tenant en grès, surmonté d'un bloc oblong formant saillie où étaient représentés les armoiries du seigneur de Leuville. De part et d'autre, se trouvent deux petites portes surmontés par deux ouvertures en forme de fenêtres ouvrant sur les bas-côtés. Toute cette architecture fait dire à certains que l'église de Leuville est « une bâtisse très bricolée » (2).

Une petite tourelle accolée au bas-côté donne accès au comble et au clocher qui ce trouve presque en façade. Le pignon tronqué indique qu'il aurait été surmonté d'un autre clocher qui devait être construit en grès. Nous distinguons un mélange de formes asymétriques mélangées d'irrégularités. La petite porte du bas-côté droit possède une décoration de style renaissance, le toit recouvre d'un seul jet la nef et les bas-côtés. En contournant l'église du côté du midi, nous apercevons un appendice accolé à la chapelle de la Vierge , c'est la sacristie qui fut bâtie en 1791 à l'époque révolutionnaire où les préoccupations religieuses n'étaient plus de mises.

L'ancien cimetière se trouvait sur la place devant l'édifice. Il fut désaffecté en 1922 et supprimé en 1970.

La date supposée du commencement de la construction de l'église Saint-Jean est donnée par la clef de voûte de la troisième travée de la nef, qui serait la seconde moitié du XIIe siècle. Le chœur a été ajouté au XVIe siècle avec un appareillage identique à celui de l'église Sainte-Madeleine de Marcoussis. Une baie a été bouchée au chevet pour laisser place à un retable. L'intérieur de l'église de Leuville reste à l'état brut. De nombreux récits notent « le mauvais état de l'église de Leuville est un état récurrent au travers des âges ».

À l'intérieur de l'église, dans le chœur, on remarque le maître-autel surmonté d'un retable en bois sculpté et peint, à colonnes corinthiennes , au centre duquel se trouve un tableau du XVIIe siècle, copie d'une œuvre de Mignard, représentant le baptême du Christ . Ce tableau fut restauré en 1833 par Ricaut. Les statues de saint Jean-Baptiste, le patron de l'église, et de saint Jean l'Évangéliste encadrent ce tableau. Le fronton brisé, orné de feuillages et des fruits, est doté d'un groupe sculpté, réalisé en 1905. L'autel de bois placé devant le retable mérite l'attention du visiteur ; il comporte des moulures peintes en blanc et des décors dorés.

L'antiquité de l'église de Leuville

En 1757, l'abbé Lebeuf écrivait « Ce n'est pas un édifice fort ancien » et que la paroisse de Leuville est assez récente ; elle aurait été démembrée de l'église de Saint-Germain-les-Arpajon et non de Linas comme certains l'on affirmé. Pour l'érudit il est difficile d'imaginer que les chanoines de Linas aient accepté d'abandonner leurs droits sur la cure de Leuville. Ce qui fait dire à l'abbé Lebeuf que la collation de la cure de Leuville appartenait à l'évêque de Paris comme à Saint-Germain, « pleno jure », de plein droit, et que le démembrement date du XIVe siècle. Une collation du 30 juin 1476 notifie ce statut diocésain.

Comme de coutume pour l'histoire du Hurepoix central, la première indication de Leuville est donnée par les chartes du prieuré de Longpont à la fin du XIe siècle. Vers 1090, le village est désigné quand Pierre de Leuville « Petrus de Lunvilla », assistant aux obsèques de Girold du Coudray, est témoin de la donation d'un arpent de terre à Saulx-les-Chartreux par la femme et les enfants du défunt. Garin de Saulx et son frère Fulbert « Garinus de Salciaco, Fulbertus, frater ejus » sont également présents lors de cette cérémonie dans l'église de Longpont.

Dix ans plus tard, Bernard de Leuville est présent lors de la résolution de la chicane qui avait éclaté entre le couvent et Hugues, fils d'Ansoud Harpin pour la possession d'une vigne à Leuville « apud Lunvillam ». Lors d'une seconde donation faite par Ansoud, Pierre de Leuville est qualifié de seigneur suzerain possédant le droit féodal de la vigne que reçoivent les moines « Petro, de cujus feodo erant, in finem vite sue donavit ». Pierre accepte que le bien revienne en toute propriété au prieuré après sa mort. Nous avons ainsi la confirmation que Leuville était placée dans la mouvance du seigneur Pierre. Ce Pierre de Leuville avait deux frères Morin et Guy, fils de dame Rancia, surnommée la Comtesse. Aussi , nous pouvons envisager l'existence d'une celle ou chapelle desservie par un vicaire de l'église Saint-Germain-les-Chastres.

La confirmation de l'existence d'un sanctuaire vient de l'énoncé de la charte LX, qui, pour l'auteur du cartulaire, aurait été rédigée vers 1100. Ingua, mère de Pierre Reptald de Bruyères-le-Châtel, au moment ultime de sa vie, donna au prieuré de Longpont, deux setiers d'annone de sa dîme et deux muids de vin à prendre chaque année à Leuville « uno quoque anno, duos sextarios annone in decima sua apud Lunvillam et duos modios vini » . Cette donation faite aux moines fut consentie par Pierre, son fils qui posa l'acte sur l'autel de Sainte-Marie, en présence d'une assistance nombreuse dont Hugues Cochelin qui est l'aîné de Pierre de Leuville « Hogone Cochelino qui est major ipsius Petri de Lunvilla » , le serviteur Garnier, le charpentier Josbert, le dégraisseur Milon, Gautier d'Étampes et le forgeron Rainard. Nous sommes bien en présence du transport d'une dîme inféodée à Leuville. D'autre part, nous remarquons que la présence d'un charpentier et d'un forgeron indique que ces artisans participaient à la construction de l'église de Longpont.

Nous ne citerons pas toutes les chartes concernant Leuville pendant cette même période. Toutefois, mentionnons que le prieuré de Longpont reçut sept arpents de terre plantés en vigne, puis 2 sols de cens dans ce vignoble. La présente de Gautier, prêtre de Châtres « Galterius, presbiter de Castris » nous donne une indication sur la dépendance de l'église de Leuville. Une charte écrite vers 1105, nous montre que Pierre de Leuville et son frère Guy sont des chevaliers, familiers de Guy Troussel, seigneur de Montlhéry.

Enfin, vers 1136, Pierre de Leuville « Petrus de Lugvilla, habitum monachi assumens » prend l'habit de moine à Longpont et constitue sa dot en donnant les biens qu'il possédait dans le village « uno quoque anno, unum modium vini, quod apud eandem villam, Lugvillam scilicet », c'est-à-dire un muid de vin à prendre chaque année dans sa cave “de ses propres tonneaux” et la part du pressoir dans ce même village « partem suam de pressoratu vinearum » .

Les visites archidiaconales au XVe siècle

La première citation de l'église de Leuville apparaît en 1352 dans le pouillé et les comptes du diocèse de Paris « curatu de Lunvilla » dans le doyenné de Montlhéry « decanu de Monteletherico ». Le revenu du curé de Leuville est estimé se monter à 16 livres et il paie un décime de 10 sols 8 deniers. Au XVe siècle, nous avons les procès-verbaux des visites archidiaconales de Josas. Leuville partage alors les misères de la guerre de Cent ans. À la fin de ces désordres, le village compte moins de dix paroissiens, c'est-à-dire moins de dix familles.

Les visites ont été effectuées de 1458 à 1470 par l'un de promoteurs de l'officialité de Paris, en la personne du vicaire Jean Mouchard assisté de son secrétaire Louis Penyot sous l'autorité de Jean de Courcelles, archidiacre de cette partie du diocèse de Paris, qui portait autrefois le nom de Josas . Dur et autoritaire, le visiteur épiscopal semble timide et timoré en face des audacieux, comme ce fut le cas à Longpont où un jeune moine en colère l'invite, lui et les siens, à quitter promptement les lieux menaçant de jeter tout le monde dans la geôle du prieur. Les visites sont toujours faites avec l'assistance de prêtres des paroisses voisines qui jouent le rôle de procureurs et de commissaires en cas de conflit.

Le visiteur contrôle soigneusement tout ce qui touche à l'Église et aux sacrements : le nombre des saintes hosties et des vases sacrés, le renouvellement des saintes huiles, l'état des fonts baptismaux, la convenance et la limpidité de l'eau bénite, la situation matérielle des linges et des objets servant au culte, le nom des marguilliers, les lettres d'accréditation de la curie épiscopale, le nom de la sage-femme, le nombre des paroissiens. Le vicaire cherche à connaître si les fidèles ont accompli le devoir pascal, si tous vivent en paix avec l'Église, si nul n'est frappé de peines canoniques. Il veut aussi savoir s'il existe des chrétiens scandaleux, des pêcheurs publics, etc.

Le droit de visite appelé la procuration désignait la somme due à l'archidiacre par chaque église visitée, soit par lui-même, soit par ses représentants. La règle était “ autant de paroissiens autant de procuration ”, d'où certaines tentatives de fraude. Certaines églises payaient un double droit, celles qui abritaient sous le même toit « sub eodem tecto » un autel paroissial et un prieuré. Longpont était dans ce cas pour sa paroisse Saint-Barthélemy et son prieuré Sainte-Marie. En 1460, le montant maximum de la procuration semble être de 40 sols parisis. Le visiteur avait droit de condamner en appliquant l'amende, et d'autres pénalités comme la suspense , l'excommunication et la citation , qui toutes étaient relevées moyennant finances.

Mais revenons dans l'église de Leuville. Ce jour, vendredi 8 juillet 1458, voit la visite de l'église et la paroisse Saint-Jean de Leuville « parrochialem sancti Johannis de Lauvilla » (3). Présents Dom Jean Mace, curé, Barthélemy Longe et Jean le Pelletier, marguilliers. Il a été ordonné aux marguilliers de pourvoir à une maison presbytérale dans l'année qui vient sous peine d'amende, de telle manière que le curé ne puisse pas être gêné. Il y a seulement huit paroissiens. Le présentateur est l'évêque de Paris. La fabrique n'a pas plus que trois quartiers de pré situés dans la pairie dudit lieu. Les sacrements sont en bon état (visite No 85).

Lors de sa visite du mercredi 3 octobre 1459, le vicaire dénombre douze paroissiens dans l'église de Leuville. Par contre la paroisse n'a pas de curé desservant. Dom Jean Boussanges curé de Nozay est présent avec Bouchard le Chauve et Jean le Pelletier qui sont nommés marguilliers. Les revenus de la cure ont été confisqués par l'archidiacre pendant la vacance de la cure ; ces revenus seront rendus au moment venu. Ledit le Chauve se plaint que les clefs ont été données à Nicolas le Roux, il y a cinq semaines sans agrément. Il se plaint également que ledit le Roux fait prendre les dîmes et que ledit le Roux a dit qu'il le ferait fouetté (visite No 209).

Le lundi 7 octobre 1461, la visite de l'église paroissiale Saint-Jean de Leuville près Montlhéry est faite en l'absence de Lucas Beluteau curé. Les présents qui assistent le vicaire sont Dom Olivier Magistri, prêtre chapellain, Jean Groulon et Etienne le Boiteux et Jean le Pelletier. Le visiteur épiscopal impose aux marguilliers de faire réparer les fonts baptismaux et de les couvrir avant Pâques. Il ordonne de nettoyer le cimetière avant la Nativité. Il y a 12 paroissiens (visite No 379).

Le 11 août 1463, Jean Mouchard visite de nouveau l'église de Leuville où le curé Dom Jean Vezenot était absent. Les marguilliers Jean Grolon et Etienne le Boiteux étaient présents. Il y a 14 paroissiens « Numerus parrochianorum XIIII » (visite No 571).

Avec une certaine dose d'effroi, les paroissiens de l'église Saint-Jean de Leuville « ecclesiam sancti Johannis de Lidivilla juxta Montemlethericum » voient arriver la caravane du visiteur épiscopal ce mercredi 18 juillet 1464, venant de Montlhéry où tout le monde avait diné et couché. Le curé Dom Jean Vezenot est absent. Jean Groslong et présente mais Etienne le Boiteux est absent. Le visiteur épiscopal ordonne audit Groslong d'avoir une assemblée paroissiale avant Notre Dame de septembre sous peine d'amende « sub pena emende, infra Nostram Dominam mensis Deptembris ». Le marguillier lui doit 4 sous parisis. Jean le Pelletier et Exuperin Chevrier arrivent à la fin de la visite. C'est Louis Penyot qui a écrit le texte de la visite.

Le jeudi, septembre 1468, visite de l'église paroissiale Saint Jean de Leuville est organisée. La cure est à la collation de monseigneur l'évêque de Paris. Sont présents Dom Jean Vesinot, Sanson Moysem et Hostelin Cachebam, marguilliers et Jean le Pelletier. On compte six paroissiens. Par commission, les revenus sont dans les mains du roi et l'official de l'église parce qu'un procès est pendant entre le curé et la paroisse « lite pendente inter curatum et parrochianos ». Il semble donc que des bisbilles soient survenues entre le curé et la fabrique au sujet du casuel, ce qui fait annoncer un nombre irréel de paroissiens.

Le 4 mars 1469, après avoir visité l'église Sainte-Trinité de Montlhéry, le vicaire épiscopal arrive à l'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste de Leuville. La visite est faite en présence de Dom Jean Vernault, vicaire, Martin Pulnier, doyen le l'église saint Merry de Linas, Sanson Moyson, Houbelin Cachebam, marguillier, messire Jean de Vy, Dom Albert Jagault avec plusieurs autres. La cure est la collation de monseigneur l'évêque de Paris « ad collationem Domini parisensis ». Il y a douze paroissiens. Marion Lopesse est la sage-femme « obstetrix Mariona Lopesse ». La fabrique n'a pas d'objets précieux (visite No 1099). Le même jour, la visite de la paroisse Saint-Barthélemy de Longpont est organisée.

L'église Saint-Jean-Baptiste

La nef de l'église de Leuville comprend trois travées assez semblables formant avec le chœur une seule voûte ogivale à doubles boudins. La troisième travée, délimitée par l'arc triomphal aurait été le chœur aux XIIe et XIIIe siècles. Cette hypothèse est confortée par le mur de pignon qui existe dans les combles. La quatrième travée constitue le chœur actuel qui a été un rajout. Les clefs de voûte sont de simples rosaces et couronnes de feuillage.

Le pouillé du diocèse de Paris de 1525 mentionne que l'évêque de Paris est le patron de l'église de Leuville « ecclesia parrochialis de Linvilla, episcopus confert, patroni ».

Au cours des XVIe et XVIIe siècle, les seigneurs de Leuville participent à l'agrandissement de l'église. Depuis 1466, Leuville est la terre d'une lignée de parlementaires, descendants de Jacques Olivier et Jeanne de Noviant. À cette époque, Leuville est un fief mouvant du roi à cause de sa châtellenie de Montlhéry. Jacques Olivier IIe du nom, puis son fils François 1er Olivier obtinrent des lettres patentes pour l'établissement de foires à Leuville : les jours de sainte Catherine, saint Jean et saint Mathias. C'étaient ainsi des évènements importants pour l'église Saint-Jean très fréquentée ces jours de fêtes.

Vers 1590-1600, sous l'impulsion de Jean Olivier, fils aîné du chancelier et de Suzanne de Chabannes sa femme, la construction de la quatrième travée du chœur et des deux côtés est entreprise pour former une croix latine dissymétrique. Une plaque posée sur le pilier du côté gauche nous apprend une libéralité de Guillaume le Faure faite en 1576.

Voici l'inscription : « Les marguilliers de l'œuvre et fabricque de l'église de céans sont tenuz de faire dire, chanter et célébrer en icelle église par le curé ou vicaire dicelle par chacun an à perpétuité quatre obiitz solemnelz vigilles recommandaces et une haulte messe de requiem à diacre et soubzdiacre et à chacune dicelle offrir à l'offertoire pain vin et chandelle en la fin des chacuns obiitz chanter libera et oraisons acoustumées. Plus de dire et chanter de chacun jour de dimanche et aultres festes de l'an à perpétuité libera et oraisons acoustumées. Lesquelz quatre obiitz se doibvent dire sçavoir le premier le 14 de mars, le deuxième le 16 de juing, le troisième le XIe de septembre et le quatrième le 12 de décembre, le tout à l'intention de l'âme de deffunct noble homme Guillaume le Faure, luy vivant secrétaire des Roys et Reyne de Navarre et pour ce faire a ledit deffunct laissé et légué à l'œuvre et fabricque vingt cinq livres tournois de rente. Ainsi qu'il est plus aplain contenu et dectre au contarct de ce faict et passé entre l'exécuteur du testament dudit deffunct et les marguilliers de cette église le 21 e jour de mars 1576 par devant Depeyras et Carpentier notaires au Châtelet de Paris. Lequel le Faure décéda le 26 e jour de janvier MVCLXXV. Priez Dieu pour son âme ».

À suivre…

Notes

(1) Sur la carte des environs de Paris dressé par le géographe Jean-Baptiste Nolin en 1698, le graveur a porté « Lenville ».

(2) Cette chronique comprend, en partie, des notes prises au cours de la visite organisée par le père Frédéric en avril 2009.

(3) Sous la plume du scribe épiscopal, le nom de la paroisse a pris en latin des formes assez diverses : Lauvilla, Lainvilla, Lunvilla, Lidivilla, Ledovilla (dans cette dernière le scribe a confondu Leudeville avec Leuville).

dagnot/chronique30.03.txt · Dernière modification: 2020/11/12 03:37 de bg