Corpus Essonnien

Histoire et patrimoine du département de l'Essonne

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Jean-François Limet (1753-1849)

  • Deuxième maire d'Étréchy (1792-1795, 1800-1816, 1831-1835)

Famille

  • Jean-François Limet, né le 30 décembre 1753 au hameau de Guillerville, paroisse de Saint-Escobille, était le fils du manouvrier Jean-Simon Limet et de Marie-Anne Chauvin.
    • Il avait pour demi-frères et sœur du côté de son père:
      • Alexandre-Timothée Limet (765-apr.1788)
      • Marie-Françoise Limet (1766-1806)
      • Cosme Limet (1767-apr.1806)
    • Il avait pour frères et sœurs:
      • Marie-Jeanne Limet (1750-1756)
      • Marie-Anne Limet (1756-1762)
      • Joseph Limet (1759-1843)
      • Jacques Limet (1763-1841)
  • Il se maria à Étréchy le 21 février 1786 avec Marie-Louise Lemaire (1766-1832) fille du marchand Pierre-Jean Lemaire et d'Anne-Henriette Lamoureux.
    • De cette union naquirent:
      • Un enfant ondoyé mais non dénommé (1787-1787)
      • Louis-François Limet (1788-1858)
      • Jean-Marie-Joseph Limet (1789-?)
      • Marie-Cyrille Limet (1790-1793)
      • François-Marie Limet (1791-1855)
      • Louis-Hippolyte Limet (1793-apr.1821)
      • Cicéron-Aimé Limet (1796-?)
      • Adèle-Élisa Limet (1797-1879)
      • Antoinette-Virginie Limet (1800-?)
      • Jean-Thimothé Limet (1801-1802)
  • Il mourut à Étréchy le 24 juillet 1849 âgé de 95 ans.

Carrière

  • Aubergiste à la Maison neuve (…1787…)
  • Meunier (…1787-1788…)
  • Marchand épicier (…1789-1801…)
  • Propriétaire (…1849)
  • Deuxième maire d'Étréchy (1792-1795)
  • À nouveau maire sous l'Empire (1800-1816)
  • À nouveau maire sous Louis-Philippe (1831-1835)

Documents

  • Premier enfant et son décès en 1787 — AD91 4E/1440.

  • Deuxième enfant en 1788 — AD91 4E/1440.

  • Troisième enfant en 1789 — AD91 4E/1440.

  • Quatrième enfant en 1790 — AD91 4E/1440.

  • Cinquième enfant en 1791 — AD91 4E/1440.

  • Sixième enfant en 1793 — AD91 4E/1440.

  • Décès d'un enfant en 1793 — AD91 4E/1440.

  • Intervention auprès de Lakanal en 1793. — La Presse (4 avril 1840) 3.

  • Septième enfant en 1796 — AD91 4E/1440.

  • Huitième enfant en 1797 — AD91 4E/1442.

  • Neuvième enfant en 1800 — AD91 4E/1442.

  • Dixième enfant en 1801 — AD91 4E/1442.

  • Décès de ce dernier enfant en 1802 — AD91 4E/1442.

  • Décès à Étréchy en 1849 — AD91 4E/1447.

Archives

Bibliographie

  • Anonyme, “On célébrait à Étréchy…”, La Presse (4 avril 1840) 3.
    • Extrait
      • SEINE-ET-OISE. On célébrait à Étréchy, en l'an 2 de la république, la glorieuse prise de Toulon, lorsque le citoyen représentant du peuple, Lakanal, envoyé en mission pour la convention nationale, vint à passer en chaise de poste. Gravement insulté au relai par un postillon qui s'emporta contre lui en invectives des plus outrageantes, attaqué, dans son caractère inviolable de représentant du peuple, M. Limet, ancien maire d'Étréchy, nous raconte qu'il accoure chez lui, suivi de la foule entrainant le coupable, et le somma, en sa qualité de maire, de le faire à l'instant même conduire à Paris, devant le comité révolutionnaire; il était alors sept heures du soir, et les membres du district d'Étampes étaient réunis chez lui dans un banquet patriotique: M. Limet lui promit de faire exécuter son ordre le lendemain matin; alors il prit du papier et rédigea lui même le procès-verbal de ce qui s'était passé. Il s'agissait alors du comité révolutionnaire, et l'on sait s'il faisait prompte et sévère justice! Mais il n'y avait rien à répliquer à a l'ordre du représentant du peuple, pourtant M. Limet se hasarda à faire quelques observations, et pria le citoyen Lakanal d'avoir égard à l'heureux événement que célébraient tous les bons patriotes, de prendre en considération la condition de celui qui l'avait insulté; il finit en insistant sur ce que le coupable était père d'une nombreuse famille dont il était le seul soutien, et qui allait tomber dans la plus profonde misère, par suite de est événement. Ces dernières paroles émurent vivement le citoyen Lakanal. Il réfléchit un moment, puis prenant le procès-verbal accusateur, il le jeta au feu, ordonna qu'on mît en liberté le prisonnier, et après quelques paroles toutes bienveillante pour M. Limet, il se remit en route en lui recommandant de ne point ébruiter l'affaire.

Dictyographie

psp/jf.limet.txt · Dernière modification: 2024/08/03 00:27 de bg