1793-2021 — Histogramme élaboré et mis en ligne par Wikipédia1).
Préhistoire
Éléments de pierres taillées et polies ainsi que de poterie en abondance.
Du Néolithique (-3000 à -2000) subsistent deux polissoirs, deux sépultures sous roche et un menhir de 4 m en grès siliceux.
Urnes cinéraires de l'age du Bronze (-2300 à -1600), certaines contenant encore des ossements humains calcinés, dans la Nécropole de Buno-Bonnevaux, qu'on range dans le Groupe de Cerny.
Antiquité
Important ensemble sépulcral gallo-romain de plus de quatre cents inhumations, découvert en 1975.
Moyen-âge
Au milieu du XIVe siècle, le châtelain de Buno est Guiot d'Échainvilliers (Échainvilliers, écart de la commune d'Aulnay-la-Rivière (Loiret) près Pithiviers.
Du XIVe au XVIe siècle, Buno appartient à la famille d'Arbouville dont le hameau du Petit-Gironville était l'un des fiefs. L'effigie de Guille d'Arbouville et celle de sa femme sont représentées sur la pierre tombale dressée à gauche du portail de l'église de Buno.
Ancien Régime
En 1537, François de la Chasserie était seigneur d'une partie de Buno, côté bourg.
Vers 1568, le chancelier Michel de l'Hôpital (mort en 1573) est seigneur d'une partie de Buno, côté Petit-Gironville (propriétaire du château et des terres y attenantes, alors que Henri de Montmonrency Damville possédait Buno côté bourg.
En 1613, les fiefs appartenant à la famille d'Arbouville sont acquis par le président Théodore de Berzeau de Grave, conseiller du Roi et président en la Cour.
En 1663, ils passent à sa fille Anne-Marie épouse de messire Claude de Refuge, chevalier, lieutenant-général des armées du roi en Italie.
En 1673, première mention d'un maître d'école.
Au début du XVIIIe siècle, la famille Grignon devint seigneur de Buno en partie.
En 1776, Jean Joseph Bataille de Francès Daville, écuyer, était seigneur et grand voyer de Buno entre autres.
Révolution et premier Empire
Les cahiers de doléance de Bonnevaux et Buno ont disparu.
Premiers registres de délibérations municipales conservé à partir de 1806, sous le maire Cousinet, propriétaire du château de Chantambre où se réunit le conseil municipal “en la mairie de Chantambre”.
XIXe siècle
La ligne de chemin de fer de Maisse à Montargis, mise en exploitation le 6 mai 1867, ne comporte pas de halte à Buno. La gare de Buno-Gironville fut construite au début du XXe siècle.
En 1820 le conseil municipal vote pour commencer à rémunérer le maître d'école, jusqu'alors rétribué par les parents.
Vers 1825, la paroisse met un local à la disposition du maître d'école.
En 1838 que la commune achète à la paroisse une maison avec dépendance, où sont accueilli une partie des enfants le matin, et une autre l'après-midi, soit deux groupes de 50 à 70 élèves.
En 1858, la commune achète le bâtiment qui deviendra la mairie-école actuelle.
En 1855 est instaurée une taxe sur les chiens
En 1864 est établi un procès verbal de location du droit de ramassage des crottins dans les rues de Buno.
En 1873, création d'une bibliothèque scolaire.
En 1876, décision de construire un corps de garde pour les pompiers et d'acquérir une pompe à incendie et des équipements pour vingt sapeurs pompiers.
Le 14 juillet 1880, célébration fastueuse de la Fête Nationale.
XXe siècle
En janvier 1910, vote de secours en faveur des victimes des inondations.
En 1919, décision d'installer une cabine téléphonique publique au café-tabac.
En 1927, emprunt par souscription est émis auprès de la population des quatre communes pour couvrir le devis d'électrification étanli par la la société Sud-Lumière. L'école et la mairie sont électrifiés en août.
Buno-Bonnevaux a été libéré le 22 août 1944 par l'armée des États-Unis d'Amérique, dont une première patrouille avait traversé le village dès le 17 août.
En 1957, mise en place de l'adduction d'eau.
En 1970, construction d'un bâtiment préfabriqué pour abriter deux classes, l'enseignement primaire étant désormais partagé avec les communes avoisinantes.
En 1986, installation de l'alimentation en gaz de ville.
Le Jeune, Bonneval (plan d'intendance de Bonnevaux, 45 cm sur 30, noir et blanc, échelle 1/100 perches), fin XVIIIe siècle, conservé aux Archives départementales de l’Essonne sous la cote C 103/2, en ligne sur leur site en 2021.
Groupe d'études et de programmation de la direction départementale de l'Essonne de l'Équipement, Buno-Bonnevaux, plan d'occupation des sols (dossier de 30 cm sur 22 contenant: 1° un rapport (29 feuillets); 2° l'arrêté préfectoral n° 82 4487 du 13 juillet 1982 , 5 f.; 3° 3 plans de formats divers en tirage diazoïque aux échelles 1:200 et 1:5000; 4° Des annexes au règlement, 28 f.; 5° des annexes santitaires, 1 f.), Évry, Direction de l'Equipement de l'Essonne, 1982.
Bibliographie
Claire Dequéker, Virginie Amilhat, Pierre Moign et Alexis Komenda, “Buno-Bonnevaux”, in Jean-Luc Flohic (dir.), Le patrimoine des communes de l'Essonne (2 volumes, 25 cm, 1053 p., illustrations, bibliographie pp. 1026-1053, index, ISBN 2-84234-126-0), Paris, Flohic, 2001, tome 2, pp. 706-710.
Objectif Patrimoine (cabinet de consultants) et Alice Lejeune (architecte du patrimoine), “Église Saint-Léger (Buno-Bonnevaux)” (fiche, 2 p.), in Églises et chapelles. Analyse et diagnostic (série de fiches en ligne depuis 2016 sur le site officiel du PNR du Gâtinais), Milly-la-Forêt, Parc naturel régional du Gâtinais français, 2001.
Objectif Patrimoine (cabinet de consultants) et Alice Lejeune (architecte du patrimoine), “Chapelle de Bonnevaux (Buno-Bonnevaux)” (fiche, 2 p.), in Églises et chapelles. Analyse et diagnostic (série de fiches en ligne depuis 2016 sur le site officiel du PNR du Gâtinais), Milly-la-Forêt, Parc naturel régional du Gâtinais français, 2001.
Sur la base de données empruntées, pour les années 1793-1999, au site du Laboratoire de Démographie et d'Histoire Sociale de l'EHESS, École des hautes études en sciences sociales; et, pour les années 2006 à 2021, au site de l'INSEE, Institut national de la statistique et des études économiques.
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