Corpus Essonnien

Histoire et patrimoine du département de l'Essonne

Outils pour utilisateurs

Outils du site


catherinealph.jouveneldesursins

Catherine-Alphonsine Jouvel des Ursins (1572-1636)

Notule

  • Catherine-Alphonsine Jouvel des Ursins, religieuse de de Notre-Dame d'Yerres, en fut la trente-neuvième abbesse de 1604 à 1636.

Notice d'Alliot

  • Chapitre XXI. Catherine-Alphonsine Jouvel des Ursins (1604-1636).
    • Départ de Françoise de Luxembourg. — Madame des Ursins. — Ses travaux. — Terrier du monastère. — Réouverture de l'école monastique. — Décrets du Concile de Trente. — Changements amenés par leur proclamation. — Nombre des religieuses. — André du Saussay. — Activité de Madame des Ursins. — Affaiblissement de la discipline. — La tombe de l'abbesse.
  • Il est très probable qu'on intrigua pour faire donner la crosse abbatiale d'Yerres à Françoise de Luxembourg-Piney, qui, dans les deux dernières années de la prélature précédente, signait les actes et les contrats au lieu et place de sa tante; la manœuvre n'ayant pas réussi, Françoise quitta l'abbaye, sans que nous sachions où elle porta ses pas.
  • Ce fut Catherine-Alphonsine Jouvenel des Ursins 1) qui prit la place laissée vacante par Madame de Luxembourg. Elle était fille de Christophe Jouvenel des Ursins, baron de Trainel, seigneur de la Chapelle, et de Madeleine de Luxembourg, par conséquent nièce aussi d'Antoinette. Âgée de trente-trois ans, à quinze ans elle avait fait profession à Yerres, avant l'âge fixé par la règle de Poncher; elle était au courant de toutes les habitudes et connaissait toutes les traditions de la maison; elle n'eut qu'à continuer le gouvernement de sa tante. Son brevet de nomination et ses |222 bulles ayant subi certains retards, elle dut attendre plus de trois mois, et ne fut mise en possession de sa charge qu'au commencement de 1604.
  • Très heureusement douée, Madame des Ursins était d'une piété remarquable, d'un calme et d'une tranquillité d'âme attestés par tous ses contemporains. Ses vertus éminentes lui assurent un rang distingué au milieu de cette génération qui s'épanouit sous Henri IV et sous Louis XIII, et a fait de la première moitié du XVIIe siècle l'époque la plus religieuse qu'ait connue la nation française, dans les temps modernes.
  • Bien que cet abbatiat se soit écoulé au milieu de circonstances particulièrement heureuses et paisibles, Catherine des Ursins n'en connut pas moins les épines, qui naissent sous les roses d'un bon gouvernement.
  • La situation matérielle que lui laissait Madame de Luxembourg n'était pas exempte de soucis et réclamait une sollicitude attentive. D'abord les Guerres de Religion, tout en épargnant un peu l'abbaye, l'avaient cependant assez fortement endommagée. Il faut, dès 1605, faire des travaux importants et, coûteux, au monastère reconstruit quatre-vingts ans auparavant par Madame d'Estouteville. Toutes les fermes de la Brie et de la Beauce demandent également des réparations. Elle en entreprend tout d'abord, mais bientôt elle est à bout de ressources, et en 1610, elle déclare qu'elle et sa maison ne peuvent plus vivre. C'est pourquoi elle a recours aux moyens extrêmes; c'est-à-dire qu'elle vend les biens de son monastère, mais seulement après les avoir visités, et jugé par elle-ême de leur peu d'importance. C'est ainsi qu'elle aliène à Claude Mollien, sieur de Cervon 2), et à Marguerite Lionne, sa femme, un petit jardin et une masure, parce qu'elle n'a pas de fonds pour réparer la maison. Elle est également contrainte de signer des baux à longs termes, condamnés par l'expérience du passé, et par les ennuis qu'ils ont créé jadis au monastère. Aussi ne le fait-elle qu'après des enquêtes minutieuses. L'une de celles-ci dit textuellement: “Que depuis 1604 que la dite dame abbesse |223 est entrée en possession par le décès de feue Madame de Luxembourg, elles (les religieuses) avaient fait faire un si grand nombre de réparations, tant en la maison et enclos d'icelle abbaye et couvent, qu'en aucunes des fermes et métairies qui en dépendent, lesquelles avaient été démolies et ruinéez pendant les guerres dernières, qu'il leur était impossible d'y pouvoir plus subvenir…”. C'est pourquoi l'abbesse est amenée à consentir, le 14 juin 1610, un bail emphytéotique de la ferme de Plessis-les-Nonnains, à noble homme Pierre le Rat, conseiller du Roi, qui devint ainsi M. de Sénart. Ce bail explique minutieusement les raisons qui ont poussé les infortunées moniales à le conclure; il est accompagné de tant de restriction qu'il peut être regardé plutôt comme un contrat “à réméré” que comme un vrai bail emphytéotique. Aussi Pierre le Rat étant mort en 1622, Louise le Souyn, sa veuve, fut obligée de signer un nouveau traité en faveur de ses enfants mineurs; et en 1634, Pierre le Rat, son fils aîné, en fit un autre.
  • Afin de mettre de l'ordre dans le domaine composant la manse abbatiale, Madame des Ursins obtint de Henri IV la permission de procéder au mesurage de toutes ses terres, et à la nomenclature de tout le domaine utile de son abbaye: de là l'existence d'un terrier, rempli de pièces assez curieuses, notamment sur les biens situés à Ablon. Mais la confection de ce terrier n'alla point sans des contestations et des procès. Les plus vives discussions eurent lieu au sujet du mesurage de la terre de Chanlindré, recouvrée depuis 1596, et louée à Jean Frou, marchand à Yerres. Abel de Poilloüe, seigneur de Saclas, conteste également aux moniales les bornes du fief de Souplainville, joignant son domaine. Enfin Guillaume Florette, tuteur des enfants mineurs d'Eustache Budé, Nicolas Budé, seigneur de Villiers-sur-Marne et Pierre Budé, seigneur de Fleury, qui, tous ont des parcelles de l'ancien domaine d'Yerres, brisé entre leurs mains, disputent çà et là les limites des terres monastiques.
  • La partie épineuse de la tâche confiée à Catherine des Ursins ne vient pas des choses temporelles seulement. Ses soucis, au point de vue monastique, sont de leur côté fort |224 pesants. Madeleine de Vitel, sa première prieure, l'aide et la soulage autant que possible du poids de son fardeau intérieur. Mais leurs efforts réunis ne sont pas capables de remédier à la pénurie des vocations. Par suite des troubles et des guerres, la petite école a été fermée ou plutôt abandonnée: c'est un désastre à plusieurs points de vue, principalement en ce qui touche le recrutement des moniales: aussi l'un des contrats de cette époque ne nous montre-t-il que seize professes à la grille. En admettant que quelques-unes ne soient pas venues à la signature, on est en droit de conclure que le nombre des religieuses professes ne dépassait pas beaucoup le chiffre de vingt, aux environs de 1612. Mais bientôt, par les soins de l'abbesse, la petite école est ouverte de nouveau, et ne tarde pas à donner des résultats satisfaisants; le noviciat se repeuple, et le nombre des professes se relève rapidement, atteint le chiffre de 30 pour le dépasser bientôt. Le service religieux est fait par deux Bénédictins: frère Charles Maserier et frère Michel de Hodent, qui résident à l'abbaye. Un certain nombre d'autres ecclésiastiques demeurent également au monastère et y remplissent diverses fonctions.
  • Madame des Ursins présida à de notables changements dans le gouvernement intérieur de son cloître. On sait combien chez nous les décrets du Concile de Trente rencontrèrent d'opposition. Ils étaient proclamés depuis 50 ans, et on n'osait pas encore en faire l'application, ni la simple publication dans les églises françaises. Ce fut Catherine des Ursins qui la première les publia, les commenta et se mit en devoir de les appliquer à Yerres vers 1620. De là, une véritable transformation dans la maison, et ce que plus tard on appela une réforme.
  • D'abord les religieuses quittèrent la robe blanche, qu'on portait à Yerres depuis 500 ans et prirent les vêtements noirs, que portent toutes les Bénédictines modernes. Puis les exercices religieux furent également modifiés. À la place des litanies, des processions, des psaumes, on eut de longues oraisons mentales, et surtout des saluts du Saint-Sacrement.
  • À ces modifications, qu'on peut juger diversement sans |225 avoir le droit de les blâmer, s'en joignit une autre d'une nature différente et fort délicate. L'abbaye d'Yerres, fondée par un évêque de Paris au XIIe siècle, était toujours demeurée sous la direction de ses successeurs. Au moyen âge les religieuses avaient bien tenté, a plusieurs reprises, d'échapper à la juridiction de l'Ordinaire, et y avaient réussi dans une certaine mesure; mais depuis la réforme de Poncher, la situation était redevenue normale, et l'évêque de Paris était le supérieur direct de nos moniales. Un bref papal, obtenu par Marie d'Estouteville, avait soustrait le contentieux à l'Officialité diocésaine; la création d'un visiteur enlevait aussi à l'évêque dé Paris les soucis de la surveillance au point de vue disciplinaire; mais tout cela n'empêchait pas que le prélat demeurât supérieur de droit, et fût reconnu comme tel par les moniales elles-mêmes. À la faveur des changements opérés par Madame des Ursins, les religieuses veulent s'affranchir entièrement de la juridiction épiscopale, pour ne plus dépendre que du Saint-Siège. Est-ce purement amour du Chef de l'Église? Nous voudrions le croire!
  • Mais il faut bien le dire, Rome est loin, sa surveillance est moins étroite, moins personnelle que celle de l'évêque, qui est tout près, qui peut en un instant se transporter au cloître, juger par lui-même et corriger immédiatement les infractions à la discipline, si besoin est. De plus, l'indépendance est douce à la nature humaine, jusque dans les cloîtres; elle flatte la vanité féminine en lui permettant de s'affubler de titres pompeux, que nous lirons tout à l'heure. Qu'on veuille bien le remarquer: il ne s'agit point de ressusciter le Gallicanisme, ni de le justifier après coup. Le gallicanisme est une erreur justement condamnée par l'Église, aussi bien que par toute la saine théologie. Il ne s'agit pas davantage de nier les droits directs du Saint-Siège sur les communautés religieuses: ces droits sont reconnus et confessés par tous les catholiques. Mais ces déclarations faites, il est permis de trouver étrange, voire même blâmable, la mesure prise par Madame des Ursins. Les évêques de Paris étaient regardés à bon droit comme les fondateurs de l'abbaye; ils en avaient été les bienfaiteurs et les protecteurs à toutes les époques. |226
  • Naguère, par Jean Simon et Étienne Poncher, ils l'avaient réformée et relevée de ses ruines. Jean-François de Gondy, premier archevêque de Paris, était un prélat respectable et ami des monastères. Or ce fut le temps que choisit Madame des Ursins pour se soustraire, elle et son couvent, à la juridiction épiscopale: c'était de sa part, n'hésitons pas à le dire, une véritable ingratitude, et une mesure où l'amour de la régularité n'entrait pour rien. Elle y tenait néanmoins. Lisons plutôt ces déclarations et ces formules, qui respirent autre chose qu'un parfum d'humilité chrétienne:
  • “….. Fut présente et comparut, personnellement, Très illustre, très haute et très puissante Dame, Madame Catherine-Alphonsine Jouvenel des Ursins, Abesse de l'abaye et royal monastère, Notre-Dame d'Yerre, ordre de Saint-Benoist, diocèze de Paris, dépendant immédiatement de la saincte Église Romayne, tant pour elle que soy faisant et portant fort de touttes les nobles Dames religieuses dicelle abaye…”
  • Ces titres pompeux avaient au moins l'avantage d'augmenter les grosses des notaires qui, sur simple déclaration de l'abbesse, ennoblissaient d'un seul coup toutes les moniales de la maison, juste au moment où celle-ci se recrutait dans un milieu moins aristocratique. Car Madame des Ursins, et nous ne l'en blâmons pas, s'était faite très libérale pour les admissions au noviciat. Les petites bourgeoises et même les filles du peuple y coudoyaient les dames à particule, dans une bonne et religieuse fraternité; toutes les pièces d'archives en témoignent. Malgré ses facilités sur l'âge, la position sociale de ses postulantes, l'abbesse ne put jamais ramener à l'abbaye les cinquante ou soixante religieuses, que Madame de Luxembourg y avait entretenues au début de sa prélature.
  • Les contrats des dernières années de Madame des Ursins nomment tantôt 22, tantôt 25, tantôt 30 professes. Une transaction, conclue le 20 juin 1634, entre Yerres et l'abbaye de Gercy, au sujet des dîmes paroissiales de Varennes, nomme vingt-six de nos Bénédictines, parmi lesquelles nous relevons les noms de Catherine Board, prieure, et de sa sœur |227 Charlotte Board, des deux sœurs Le Belle, de Madeleine de la Borde, de Madeleine de Vallès, d'Anne de Marie. Toutes ces moniales signèrent l'arrangement déjà souscrit par Jeanne Dupuy, abbesse de Gercy, et dix-sept de ses religieuses.
  • Madame des Ursins avait d'assez nombreuses relations dans le monde aristocratique par sa famille, et aussi dans le monde ecclésiastique. Volontiers elle se faisait le Mécène de jeunes écrivains, que l'amour de l'étude poussait à rechercher le silence et la solitude, pour se livrer plus aisément à la culture des belles-lettres. Elle leur offrait une chambre dans les dépendances du Souvent, et encourageait leurs essais littéraires, qu'elle était, paraît-il, en état de goûter et d'apprécier.
  • Parmi ces hôtes du cloître, il se rencontra un jeune prêtre de talent, dont le nom est assez connu; nous voulons parler d'André du Saussay, mort évêque de Toul. Il vint à l'abbaye, y passa plusieurs années, se livra à des recherches d'érudition, d'étude hagiographique et y composa son martyrologe. Du Saussay appartenait à cette classe de savants, plus commune qu'on ne croit, qui sont incapables de lire un document sans l'amplifier et le défigurer. Sous un extérieur austère et des dehors froids, le futur évêque de Toul avait une imagination ardente, et cherchait à grandir et à transformer tout ce qu'il touchait. On sait le peu de valeur de ses différents ouvrages, où le manque de critique et d'exactitude se remarque à chaque ligne. A Yerres on lui ouvrit nécessairement le riche chartrier de la maison. Il y fit des découvertes, que les imaginations de Madame des Ursins et de toutes ses filles réunies n'auraient pu inventer. C'est lui qui transforma Eustachie de Corbeil en une fille de Louis VI, parla des origines du royal monastère d'Yerres, et apporta des aliments à tant de folles prétentions, entretenues et développées jusqu'à la Révolution française, qui les tua avec beaucoup d'autres choses, plus dignes de respect et de conservation que les rêveries de du Saussay.
  • En même temps qu'elle favorisait les belles-lettres, Madame des Ursins montrait du goût pour les arts. Elle avait d'assez fréquents rapports avec l'Italie, d'où elle tira un grand nombre de marbres précieux; elle en embellit les salles de son |228 couvent, et l'orna de tableaux dus au pinceau des peintres de Florence.
  • Nous aurons donné la mesure de son activité en rappelant ses nombreux baux du moulin de Masières 3); — ses réclamations touchant la dîme du pain du roi, que les officiers de finance de Louis XIII se refusaient à payer, et pour le maintien de laquelle elle fit faire des recherches assez laborieuses en remontant jusqu'à 1381; — sa cession de vingt-quatre arpents de terre aux Godeaux, en faveur de M. Desmetz, secrétaire du roi; — ses nominations de sergents et de prévôts pour l'exercice des droits de justice; — ses baux des dîmes paroissiales à Thomas Yvert, curé d'Yerres; — et enfin ses procès avec divers particuliers, principalement avec les héritiers de Mauger, curé d'Évry.
  • Dans les dernières années de sa vie, elle se montra trop faible au point de vue de la discipline. Les jours et les heures de parloir furent multipliés avec excès; les moniales disposèrent avec trop de facilité de leurs biens patrimoniaux et des choses à leur usage, au détriment du vœu de pauvreté; les aliments gras furent servis à table tous les jours, à l'exception du vendredi, par une dispense trop large de la règle et sans égard pour l'austérité.
  • Malgré ces signes d'affaiblissement, lorsque Madame des Ursins mourut au mois de décembre 1636, à l'âge de 64 ans, après 33 ans environ d'abbatiat, on lui éleva un superbe monument, sur lequel on grava un pompeux éloge. Il y est dit qu'elle gouverna le monastère avec une singulière prudence, une admirable modestie, une exquise piété et une très grande douceur. On ajoute qu'elle rendit florissante une maison qu'elle avait trouvée déchue, qu'elle la nettoya de ses scories, et l'enflamma d'une belle ardeur religieuse: «…eamque de squalida nitidam, de inculta florentem, perenni religionis ardore succensa reddidit!“ tout cela |229 sans égards pour la mémoire de Madame de Luxembourg, sa tante et sa devancière. Il paraît qu'à l'heure où elle fut arrêtée par la mort, Madame des Ursins nourrissait des projets d'embellissement pour l'église abbatiale, des agrandissements pour les bâtiments claustraux, et certains règlements pour porter ses religieuses jusqu'à la perfection morale, qu'elles n'avaient pas encore atteinte sans doute. C'est du moins ce qu'affirme son inscription funéraire.
  • Nous n'oserions souscrire à cet éloge lapidaire. Pour nous, Madame des Ursins fit à Yerres une œuvre complexe. Admirable, quand, au début de sa prélature, elle répare les ruines faites à son monastère par les Protestants; quand elle lui rend la paix intérieure, travaille à son recrutement, rétablit la petite école, et ouvre les portes du cloître à toutes les âmes de bonne volonté sans distinction d'origine. Son œuvre nous semble discutable, lorsqu'elle déplace l'axe de dépendance de son couvent, pour le porter de Paris à Rome, afin d'échapper à une surveillance trop étroite. Cette même œuvre nous paraît blâmable quand elle laisse s'affaiblir la discipline, fait de sa maison une fondation royale, et affecte des airs princiers qui s'accordent assez mal avec la modestie dont on la loue; surtout quand on sait que ses prétentions étaient en opposition avec la vérité historique.

Documents

Sources

Bibliographie

Notes

1)
Note d'Alliot. — Une de ses tantes, Anne des Ursins, avait épousé Guillaume de Lannoy, seigneur de Brunoy, en premières noces, et le comte de Chaulnes en secondes noces. Elle jouit de la terre de Brunoy jusqu'à sa mort, en août 1597.
2)
Note d'Alliot. — Aujourd'hui Servon. — Cant. de Brie-Comte-Robert, arr. de Melun (S.-et-M.).
3)
Note d'Alliot. — Madame des Ursins loua le moulin: — le 8 janvier 1609, à François Baron pour 120 livres et un porc; — le 13 septembre 1612, au même; — le 20 janvier 1617, au même pour 150 livres; — le 12 juillet 1623, au même. (Il mourut en 1627). — Le 22 mars 1632, à Pierre Baron pour 300 livres. Pierre céda son bail à Louise Tachereau, sa mère, qui ne put sans doute le tenir; — car il fut loué le 12 février 1633 à Thomas Corré pour 300 livres.
catherinealph.jouveneldesursins.txt · Dernière modification: 2022/07/26 00:38 de bg