Corpus Essonnien

Histoire et patrimoine du département de l'Essonne

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Auguste Baranton (1850-apr.1925)

Famille

  • Auguste-Désiré-Philéas Baranton, né le 11 mars 1850 à Chalou-Moulineux, était le fils de Marie-Augustine Corsin et de Jacques-Jules Baranton, signalé en 1850 comme journalier et en 1873 comme cultivateur avec sa femme.
  • Il se maria à Abbéville-la-Rivière le 28 avril 1873 avec Palmyre-Clémence Pillas (née en 1852).
    • De cette union naquit:
      • Auguste-Clément Baranton, né le 6 avril 1874 à Abbéville-la-Rivière, marié à Étréchy le 19 février 1901 avec Eugénie-Alexandrine Tanneux.
        • Dont:
          • Marguerite-Alexandrine-Clémence Barenton (née à Paris XVIIIe le 14 février 1906).
          • Augustine-Héléna Baranton (née le 6 avril 1881 à Champcueil).
  • Il est signalé comme témoin de deux naissances à Étréchy les 19 mars 1893 et 2 avril 1896.

Carrière

  • Instituteur public à Bois-Herpin (…1873…)
  • Instituteur à Champcueil (…1881…)
  • Instituteur à Étréchy (…1893-1899…), dont il compose en 1899 la monographie communale.
  • Instituteur à Étampes (…1908…)
  • Membre du bureau de la société de secours mutuels scolaire d'Étampes (…1908…)
  • Instituteur honoraire (…1925…)

Distinction

  • Mention honorable (1908) pour services rendus à la mutualité
  • Officier de l'Instruction publique (1925)

Publications

  • Raymond Josse, “Annexe I: La monographie de l'instituteur Baranton” (transcription), in Étréchy. Notes d'histoire (287 p., bibliographie pp. 282-284, index), Étréchy, Étréchy et son histoire, 1984, pp. 247-265.

Documents

  • Naissance à Chalou-Moulineux en 1850 — AD91 4E/500.
  • Mariage à Abbéville-la-Rivière en 1873 — AD91 4E/7.

Bibliographie

  • Journal officiel de la République française 40/29 (30 janvier 1908) 750, 819 et 830.
    • Extrait
      • Ministère du travail et de la prévoyance sociale.
      • Le Président de la République française,
      • Vu l'article 19 du décret-loi du 26 mars 1852;
      • Vu le décret du 27 mars 1858;
      • Vu l'article 39 de la loi du 1er avril 1898;
      • Vu l'arrêté du 3 janvier 1907, réglementant la concession des récompenses de la mutualité;
      • Sur la proposition du ministre du travail et de la prévoyance sociale,
      • Décrète:
      • Art. 1er. — Les récompenses honorifiques ci-après sont accordées pour services rendus à la mutualité aux personnes dont les noms suivent. (…)
      • Département de Seine-et-Oise. (…)
      • Mentions honorables. (…)
      • M. Baranton (Auguste-Désiré-Philéas), membre du bureau de la société de secours mutuels scolaire d'Étampes, à Étampes. (…)
      • Art. 2. — Le ministre du travail et de la prévoyance sociale est chargé de l'exécution du présent décret.
      • Fait à Paris, le 1er janvier 1908.
      • A. Fallières.
      • Par le Président de la République:
      • Le ministre du travail et de la prévoyance sociale,
      • René Viviani.
  • “La Promotion du 14 juillet de l'Instruction publique”, Le Quotidien (27 juillet 1925) 6.
    • Extrait
      • Le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts,
      • Vu les décrets des 24 décembre 1885, 25 mars 1921, 4 février 1922 et 13 septembre 1924,
      • Arrête:
      • Sont nommés:
      • Officiers de l'Instruction publique. (…)
      • MM. Baranton (Auguste-Désiré-Philéas), instituteur honoraire à Étréchy (Seine-et-Oise); (…)
  • Raymond Josse, “Annexe I: La monographie de l'instituteur Baranton”, in Étréchy. Notes d'histoire (287 p., bibliographie pp. 282-284, index), Étréchy, Étréchy et son histoire, 1984, pp. 247-265.
    • Page 247: “À la fin du siècle dernier, le ministre de l'Instruction publique prescrivit aux instituteurs l'établissement d'une notice historique, géographique, économique, etc. sur la commune dans laquelle ils enseignaient. — Les documents établis sont en général bons, souvent très bons, parfois excellents; les instituteurs de l'époque sont souvent enfants de leur région d'exercice, ils connaissent le patois local et les traditions, et on se confie souvent à eux. Il n'est pas rare qu'ils œuvrent utilement au sein de la société historique locale. Ils sont donc pleinement dans leur élément. La monographie d'Étréchy se classe parmi les très bonnes. — Bien sûr, depuis son établissement, des découvertes ont été faites, des précisions apportées, et certains points doivent être rectifiés, l'âge de l’église, par exemple, comme nous l'avons vu. On regrette une omission importante: celle des vieux registres B.M.S. si riches en renseignements. — Dans dans l'ensemble, le travail est des plus précieux. Les informations qu'il donne sur le budget de la commune, le traitement des instituteurs etc., sont savoureuses, surtout en cette époque où le rétro est de mode. — C'est pourquoi nous donnons ici le texte intégral de cette monographie.”
hn/adp.baranton.1726773964.txt.gz · Dernière modification: 2024/09/19 21:26 de bg