Corpus Essonnien

Histoire et patrimoine du département de l'Essonne

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roinvilliers

Roinvilliers

Histoire

Évolution démographique

  • 1793-2021 — Histogramme élaboré et mis en ligne par Wikipédia1).

Patrimoine

  • Église Saint-Étienne (XIIe et XVIe siècles)
  • Monument aux morts
  • Mare
  • Bosquets

Topographie

Hameaux

Prosopographie

Seigneurs

Curés

Maires

  • (…) François-Frédéric d'Adonville (…av.1797…) — (…) François-Denis Houdouin (…1836…) — Nicolas Thomas (…1841-1861…) — François Lepère (…1866-1881…) — Alexandre-Augustin Ciret (…1886-1891…) — Henri Lesage (…1896-1911…) — Léon Denis (…1921-1931…) — Jules Boucher (…1936…) — (…) — Huguette Denis (2001-2024…).

Recensements

Iconographie

Beaux-Arts

  • Jacques Rohaut, Roinvilliers, Essonne (lithographie en couleur tirée à 410 exemplaires), Neuilly-sur-Seine, Art Conseil, 1990.

Photographies

Documents

  • Vente en 1780 — Annonces, Affiches et Avis divers de l'Orléanois 12 (24 mars 1780) 49.

  • Vente en 1862 — Le Constitutionnel 47/351 (17 décembre 1862) 3.

  • Vente en 1863 — Le Journal des Débats (4 mai 1863) 3.

  • Même venteLa Presse (5 mai 1863) 3.

  • Même venteLe Courrier du Loiret 75/19 (10 mai 1863) 3.

  • Un érudit suspecté de vol

  • Même affaireLa Petite Gironde 9/3349 (14 août 1880) 3.

  • Même affaireL'Avenir de la Mayenne 3/189 (14 août 1880) 3.

  • Même affaireL'Abeille de Fontainebleau 41/33 (13 août 1880) 2. d

  • Affaire du curé Léon en 1905 — La Raison Universelle 14/147 (15 avril 1905) 6.

Archives

Archives nationales

  • S/5128 dossier 111 (Possessions de la Commanderie Saint-Jean-de-Latran) — Possessions à Chauffour, au Fief de Vausalmon dans la paroisse de Villeconin, et à Roinvilliers (6 pièces, 1297-1563).
  • P/8, N°13 — 9 décembre 1512. Ézerville-Lavenant, paroisse de Roinvilliers.
  • P/8, n° 43 — 14 juillet 1535. Hommage du lieu, manoir et héritages à Ézerville, mouvant d'Étampes, rendu par Jean Moteux, laboureur, demeurant à Ézerville.
  • P/8, n°45 — 28 novembre 1539. Hommage des deux huitièmes des terres, lieux et métairies de Roinvilliers, mouvant d'Étampes, rendu aux mains du chancelier par Pierre Malbois, licencié ès lois, conseiller au bailliage d'Orléans, et par Martin Le Bas, procureur audit bailliage, à cause de Marie et Claudine Soulas, leurs femmes, héritières de Marie Touchicault, veuve de Jean Soulas, leur mère.
  • P/8, n° 65 — 15 octobre 1557 — Hommage d'un lieu et métairie à Ézerville, paroisse de Roinvilliers près Étampes, rendu par Jean Gaudart, procureur à la Chambre des comptes, au nom de Jeanne Terré, veuve de Nicolas Martin, acquéreur de Jean Herbelot et de Jean Moteux.
  • P/8, n° 97 — 14 avril 1580. Hommage des terres et seigneuries de Champbaudoin, Roinvilliers, mouvant d'Étampes, rendu par Diane Groslot, héritière de Henri Groslot, conseiller au Grand Conseil, son père.
  • P/10, n° 154 — 24 juin 1603. Hommage de la terre, seigneurie et châtellenie de Champbaudoin, Fourmainvilliers (Fromonvilliers), Les Caves, Trimaras (?) et Prinelcourt (ou Preunellecourt), avec la justice haute, moyenne et basse, et de la terre de Roinvilliers, mouvant d'Étampes, rendu par Jacques Groslot, écuyer, seigneur de Champbaudoin, héritier de Henri Groslot, son père.

Archives de l'Essonne

Cartographie

Bibliographie

  • Léonor Aubry, Mémoire pour les chantre, chanoines et chapitre de l'église royale et collégiale de Notre-Dame d'Estampes, appellans… contre le sieur Mathurin de La Vallée, curé de Roinvilliers, intimé (in-folio), Paris, Thiboust, 1742.
  • † Jean-Baptiste Denisart (1713-1765) et Charles-Jacques Boudequin de Varicourt (éditeur posthume), “Dîme ecclésiastique. §.123”, Collection de décisions nouvelles, et de notions relatives à la jurisprudence actuelle. Tome 2, par Me J.-B. Denisart, Procureur au Châtelet de Paris. Septième édition revue et considérablement augmentée. Tome second (in-4°), Paris, Veuve Desaint, 1771, pp. 128-129.
  • Annonces, Affiches et Avis divers de l'Orléanois 12 (24 mars 1780) 49.
    • Extrait
      • Biens à vendre (…)
      • Roinvilliers-en-Beauce, à cinq lieues de Pithiviers, et quatre d'Estampes, consistant dans tous les bâtimens nécessaires pour le fermier, un colombier, deux jardins clos de murs, une petite garenne, et la quantité de deux cens dix arpens de terres labourables en dépendant, une censive en argent et volailles, qui s'étend sur une très-grande partie des biens de lad. Paroisse de Roinvilliers et plusieurs vassaux; le tout affermé fur le pied de 1900 livres, à vendre partie argent comptant, et partie à rente viagère: s'adresser à Me. Johanet, Notaire au Châtelet d'Orléans, Place de l'Étape.
  • Benjamin Guérard, Polyptyque de l'abbé Irminon ou Dénombrement des manses, des serfs et des revenus de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés sous le règne de Charlemagne. Tome 1, Paris, Imprimerie royale, 1844, pp. 450-451.
    • Extrait
      • L'abbé de Saint-Père, ayant à se plaindre d'un nommé Mascelin, son serviteur, famulus, maire de Roinvilliers, Reconis Villaris, le mit en prison avec son frère, et ne les relâcha qu'après avoir obtenu de lui la satisfaction et les sûretés qu'il voulait. Le maire s'engagea par serment à ne rien vendre ni donner des terres de l'abbaye, sans l'ordre du prieur; à tenir les assises où celui-ci le trouverait bon; à ne jamais faire de tort aux gens de la campagne lorsqu'il n'obtiendrait pas d'eux ce qu'il n'avait pas le droit de leur demander; à fournir le cheval qu'il devait et celui que devait son frère, ou |451| à payer 60 sous à la place; à retourner en prison sur l'ordre de l'abbé ou du chapitre; à ne recevoir aucun office d'aucun seigneur sans le consentement des moines, comme à se démettre, à leur première sommation, de celui dont il aurait été investi. De plus, Mascelin fournit des cautions, qui s'obligent, dans le cas où il ne retournerait pas en prison lorsqu'il en serait sommé, à le livrer enchaîné aux moines dans les huit jours, ou, s'ils ne pouvaient l'arrêter, à payer à l'abbaye, les uns 50 ou 100 sous, les autres 10 ou 20; ce qui fait un total de 480 sous (5).
        • (5) Charte des premières années du XIIe siècle, dans le Cartulaire de Saint-Père, p. 372.
  • Joseph Valynseele, Les enfants naturels de Louis XV. Étude critique, biographie, descendance, avec de nombreux documents inédits (in-8°, 343 p.), Paris, Centre d'études et de recherches historiques, 1953, p. 173-175.
    • Extraits (d'après les extraits tronqués en ligne sur le site Gallica de la BnF).
      • Avant Auguste qui fut son dernier enfant, elle avait eu deux garçons et deux filles: — François-Frédéric, né le 19 mai 1750 qui fut lieutenant en premier au second régiment de Chevau-légers, épousa en 1780 ou 1781, Anne-Cécile Huyn dont il eut six enfants, fut président de l'assemblée municipale du canton de Saclas et maire de Roinvilliers — localité de Seine-et-Oise, près d'Étampes, elle compte aujourd'hui 70 habitants(…) octobre 1792, conservé aux Archives de Seine-et-Oise et donnant la (…) |174| (…) Tel est l'acte de baptême de notre personnage, dressé sur les registres de Roinvilliers: “L'an 1758, le 2 octobre, Auguste, fils de Messire François Dadonville, Chevalier, Seigneur du Grand-Toumeville et de cette paroisse en partie, et de Dame Marie-Anne Françoise de Vidal, sa légitime épouse, m'a été présenté à l'Eglise pour recevoir les cérémonies accoutumées dans le Baptême après avoir été baptisé, par moy-même le six septembre jour (…)Suivent les signatures: Bizemont de Prunelé, Dadonville, (…) |175| (…) À cette date, notre personnage adresse aux administrateurs du district dont dépendait Roinvilliers la lettre que voici, conservée aux Archives de Seine-et-Oise: “La Liberté ou la mort. Le 7 Germinal l'an deux de la République une (…) — Frères et amis — Vous connaissez mon patriotisme ma véracité, je n'ai rien de plus à cœur que l'exécution de la loi (…)” |176| (…) Aux Archives de Seine-et-Oise encore, se trouve la minute d'une lettre administrative qui fit suite à l'exécution de d'Adonville: “3 Thermidor l'an II. — Un jugement du Tribunal Révolutionnaire a condamné, citoyen, à la peine de mort Auguste Dadonville âgé de 35 ans, ex-noble et ex-chanoine à Lille département du Nord, né à Roinvilliers, demeurant successivement à Paris et à Belleville (…)”.
  • Henri Stein, Edmond Michel (1831-1886). Notice nécrologique, avec un portrait à l'eau-forte par P. Teyssonnière (in-8°, 21 p., portrait), Orléans, H. Herluison, 1886, spéc. pp. 18-20.
    • Extrait
      • À l'un de ses voyages d'investigation, alors qu'il allait de village en village en quête d'inscriptions à relever, se rapporte une aventure qu'il me paraît intéressant de consigner ici, d'autant plus que lui-même va nous la raconter. Je transcris, en effet, textuellement les notes que j'ai retrouvées dans ses papiers, à la date du 29 juillet 1880:
      • Il était 7 heures 10 du matin, à la Ferté-Alais. J'allai trouver le curé à l'église, dans la sacristie, lui expliquai le but de mes recherches et lui demandai la permission de relever les pierres tombales de son église et de monter au clocher. Il m'accorde toute autorisation et me donne un enfant de chœur pour m'ouvrir le clocher. Je monte et prends l'inscription, je redescends, remets la clef à l'enfant et commence à estamper une pierre tombale devant la grande porte à l'intérieur. À peine avais-je commencé que le curé monte à l'autel; je sors pour ne pas troubler les fidèles et vois une croix en face du grand portail. Je m'assieds sur une marche et la regarde: c'est un chapiteau de la fin du XIIe siècle à larges feuilles retroussées, avec son astragale et une partie du fût. Je vois la date d'érection — 1659. — À peine commencé-je à écrire les détails de cette croix que passe un brigadier de gendarmerie. Il me regarde, je le regarde et reprends mon travail. Deux minutes après il repasse et m'aborde: “Elle est vieille, cette croix? — Oui, je viens de |19| voir la date; 1659. — Vous vous occupez d'antiquités, vous visitez les églises. — Oui. — Et pourquoi? — Pardon, brigadier, pourquoi toutes ces questions; je pourrais n'y pas répondre. — C'est vrai, mais vous avez été à Mespuits? — Oui. — À Roinvilliers? — Oui. — Eh bien! le tronc de Roinvilliers a été volé le matin même de votre visite à l'église. — Ah! — Oui, et l'on vous accuse de l'avoir pris, 30 ou 40 francs! — Oh! — [Ici je suis interrompu (2 heures 3/4) par deux gendarmes venant chercher mes clefs pour fouiller ma voiture! Cela se corse!] — Et il faut me suivre à la gendarmerie, puis je vous conduirai au procureur de la République, à Étampes, auquel vous êtes signalé ainsi qu'à toutes les brigades de gendarmerie. — J'explique que j'ai commencé à estamper une pierre à l'église. — Le brigadier répond: Je vais vous donner un gendarme pour vous accompagner où besoin sera. À la gendarmerie le brigadier écrit mon affaire sur trois ou quatre registres, fait copier l'acte d'accusation et me voilà parti avec mon gendarme qui rentre avec moi à l'église et assiste à la fin de l'estampage. Puis nous allons à l'hôtel de l'Écu, où je loge, payer ma dépense et faire atteler. Je reviens à la gendarmerie; le brigadier se prépare, un gendarme aussi, en grande tenue, tricorne, et je me conduis prisonnier, flanqué de mes deux gendarmes, à Étampes. Dix-sept kilomètres fatigants pour mon cheval. Arrivé à 11 heures 1/2, nous descendons au tribunal: le procureur de la République et son substitut étaient déjà partis pour déjeûner. Allons chez le procureur, me dit mon brave brigadier! — Allons! — Le procureur déjeûne, il se dérange. Je lui montre tout ce que j'ai de papiers sur moi; je le prie d'ouvrir une lettre de ma mère, m'accusant réception de monographies, etc… — C'est très bien, mais cela ne suffit pas, il faut prouver votre identité. — Je vais, dis-je, télégraphier à plusieurs personnes et entre autres à mon ami intime M. de Freycinet, président du Conseil. — En attendant les réponses, car moi aussi je vais télégraphier de mon côté, je suis forcé de vous faire mettre à la sûreté. — Je m'incline. — On vous donnera du papier pour télégraphier, puis vous ferez apporter votre déjeûner et dans une heure je serai au parquet. — Je reprends |20| le chemin de la gendarmerie et suis immédiatement incarcéré sous trois verroux. Une demi-heure après on m'apporte le papier. J'envoie une dépêche à ma mère, une à Freycinet, une à Girardot, une au sous-préfet de Montargis. Coût 12 fr. 30. — Quand le gendarme me rapporte le reste des 20 fr. que j'avais remis pour les dépêches, mon geôlier prend sur lui de laisser ouverte la porte de ma prison J'attends d'être appelé devant le juge d'instruction (1)
        • (1) Inventaire des richesses d'art de la généralité d'Orléans, papiers mss., t. III (1880-1882), p. 1164-1167.
      • La chose était bien simple: en montant dans le clocher, Edmond Michel avait négligé de fermer la porte extérieure de l'église, et quelque maraudeur des environs avait profité de l'occasion pour briser le tronc où les paroissiens de Roinvilliers déposaient leurs offrandes habituelles. Le juge d'instruction lui fit subir un interrogatoire en règle, et même après l'arrivée des dépêches, qui établissaient sans peine la non-culpabilité de l'archéologue, ce magistrat usa de procédés peu dignes à son égard. Il consentit finalement à le laisser aller; mais si la victime de cette étrange méprise n'avait pas su prendre gaiement son parti de l'affàire, sachant faire contre fortune bon cœur, peut-être l'affaire se serait-elle singulièrement aggravée.

Dictyographie

  • Collectif d'internautes, ”Roinvilliers”, Wikipédia, depuis 2005, en ligne en 2022.
  • Communauté d'agglomérations de l'Étampois-Sud-Essonne, Roinvilliers, en ligne en 2022.
1)
Sur la base de données empruntées, pour les années 1793-1999, au site du Laboratoire de Démographie et d'Histoire Sociale de l'EHESS, École des hautes études en sciences sociales; et, pour les années 2006 à 2021, au site de l'INSEE, Institut national de la statistique et des études économiques.
roinvilliers.txt · Dernière modification: 2024/09/19 05:36 de bg