Le secteur de Palaiseau dont relève Villebon est donné en 745 par Pépin le Bref à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés.
Mention de 283 manant résidant à Villebon.
Bataille en 992 dans la plaine entre La Plesse et Villefeu, opposant Bouchard comte de Corbeil et vassal de Hugues Capet à Eudes Ier de Blois soutenu par Richard Ier de Normandie.
Première mention en 1056 d'un seigneur de Villebon, Fromand de Paris.
Son fils Aszo de Villebon édifie une ferme fortifiée sur l'actuel site du château.
Gautier de Villebon fut également seigneur de Villabona, et Hugues, son fils, demanda dans son testament, qu'après la mort de son père, les moines détiendraient la dîme et les sépultures du village (les seigneurs laïques avaient un droit sur les cimetières)22.
Villebon est acquis en 1474 par la famille de Thou.
Augustin de Thou édifie un petit château dont subsiste aujourd’hui le pavillon Henri IV.
Nicolas de Thou évêque de Chartres obtient en 1563 de Charles IX l'autorisation d'un marché chaque jeudi et de deux foires les 27 septembre et le 12 novembre.
Édification par le même en 1587 d'une chapelle Saints-Côme-et-Damien.
Jacques-Auguste de Thou commence seulement la reconstruction du château détruit par un incendie en 1611.
Achat de la seigneurie en 1626 par André Ier Potier de Novion, président au parlement de Paris, qui acheva la restauration du château.
Son fils Nicolas Potier de Novion agrandit le château et obtient le 24 mai 1648 l'archevêque de Paris l'érection de Villebon en paroisse.
Le registre paroissial commence en 1787.
Cahier de doléances du Tiers-État le 16 avril 1789, l’assemblée du tiers état rédige le cahier de doléances.
Élection le 31 janvier 1790 du conseil général de la paroisse.
La limite entre Palaiseau et Villebon est reconnue comme étant le cours de l'Yvette en 1793.
Le château de Villebon est acquis en 1806 par le comte Alfred-Félix de Montesquiou-Fezensac
Construction par le même d'un presbytère et de l'orangerie du château.
Acquisition du château en 1832 par le baron Laurent-Antoine-Isidore de Nivière maire de la commune.
Son fils Louis, aussi maire, offre en 1855 un terrain pour le nouveau cimetière.
Acquisition en 1846 d'une pompe à incendie.
Inauguration le 6 septembre 1857 de l'école-mairie, actuel conservatoire de musique.
Édification en 1864 du Haras de Villebon.
Bénédiction de la cloche de l'église en 1889.
Installation en 1899 de l'éclairage au gaz dans les rues et à l'école.
Arrivée de l'électricité en 1906-1907.
Installation en 1912 d'un facteur-receveur pour la commune.
Arrivée des lignes de chemin de fer début du XXe siècle et développement de la villégiature.
Nouveaux quartiers des Suisses, de Bel-Air, de Beau-Site, et expansion de Villebon sur les coteaux de l'Yvette.
Modernisation rapide de la ville pendant l'entre-deux-guerre: généralisation de l'électricité, du gaz, de l'eau courante et du téléphone, réfection de la gare Palaiseau-Villebon.
Achat en 1920 du château et de ses dépendances par une société dirigée par M. Hawkins, et création d'un internat moderne dit d'Île-de-France, pour les orphelins d'officiers français et étrangers tués pendant la Grande Guerre.
Inauguration le 23 septembre 1920 du monument aux morts.
Adoption par la commune en 1922 du nom de Villebon-sur-Yvette pour la distinguer d'une commune homonyme en Eure-et-Loir.
Mise en service en 1927 la gare de Villebon-État sur la ligne Paris-Chartres par Gallardon.
Construction en 1931 du groupe scolaire des Casseaux
Incendie en 1933 ravageant le pavillon Sully et les salles de cours de l'école de l'Île-de-France, qui ferme ses portes.
Construction en 1938 de la chapelle Saint-Sébastien.
Ouverture le 14 août 1938 de la station d'émission radiophonique de Villebon-sur-Yvette.
Pendant l'Occupation allemande de 1940 à 1944, le château devient le siège d'une kommandantur et d'un poste de la Waffen-SS. Après la rupture de l'alliance entre Hitler et Staline, Jacques Duclos, dirigeant du PCF clandestin se cache une villa dite de l'Oasis au hameau de Villiers.
Création du collège Jules-Verne.
Développement des parcs d'activités de Courtabœuf et de La Prairie
Sabotage en 1961 par l'OAS de la station radio de Villon.
Brève ouverture en 1967 au château d'une nouvelle école tenue par les frères lazaristes, puis en 1968 d'un centre de retraites spirituelles.
Le domaine abrite ensuite aussi un collège et lycée privé dit d'Île-de-France.
Grands travaux en 1988: nouvel hôtel de ville, nouveau centre-ville, école Andersen, résidence pour personnes âgées Alphonse-Daudet, centre sportif Saint-Exupéry, centre culturel Jacques-Brel, conservatoire Érik-Satie, zone commerciale de Villebon 2.
Inauguration en 1994 de la salle polyvalente dite le Grand Dôme
Évolution démographique
1793-2021 — Histogramme élaboré et mis en ligne par Wikipédia1).
Canton de Villebon, Villebon-sur-Yvette et son canton. Ballainvilliers, Champlan, Saulx-les-Chartreux, Villebon, Villejust. Revue d'information cantonale (27 cm, ISSN 0760-5749), Paris, AREO (Agence de Régie d'Édition et d'Organisation), 1983.
1re édition: 1983, 2e édition: 1984, 3e édition: 1985, 4e édition: 1986, 5e édition: 1987.
Bernard Bertet, Villebon, ses hameaux, leur passé (30 cm, 162 p., illustrations), Villebon-sur-Yvette, Mairie et la M.J.C. (supplément à Vivre à Villebon 5), 1984.
Bernard Bertet, Claude Boudier, Pierre Grain, André Gastecelle et Daniel Camus, “Villebon-sur-Yvette”, in Jean-Luc Flohic (dir.), Le patrimoine des communes de l'Essonne (2 volumes, 25 cm, 1053 p., illustrations, bibliographie pp. 1026-1053, index, ISBN 2-84234-126-0), Paris, Flohic, 2001, tome 2, pp. 987-992.
Dictyographie
Collectif d'internautes, “Villebon-sur-Yvette”, Wikipédia, depuis 2004, en ligne en 2022.
Municipalité de Villebon-sur-Yvette, Site officiel, en ligne en 2022.
Sur la base de données empruntées, pour les années 1793-1999, au site du Laboratoire de Démographie et d'Histoire Sociale de l'EHESS, École des hautes études en sciences sociales; et, pour les années 2006 à 2021, au site de l'INSEE, Institut national de la statistique et des études économiques.
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