Corpus Essonnien

Histoire et patrimoine du département de l'Essonne

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hn:hn.fleureau.1683.1.08

Dom Basile Fleureau

Les Antiquitez d'Estampes 1.08



Bataille memorable prés d'Estampes entre Clotaire second Roy de France, et Theodoric Roy de Bourgogne.

  • Bataille mémorable près d'Étampes entre Clotaire1) second roi de France et Théodoric2) roi de Bourgogne.
  • En vertu de la substitution portée par l'article de la transaction dont je viens de parler, Gontran étant mort sans enfans le vingt-huitiéme de Mars de l'an 594. Childebert luy |13| succeda en tous ses Estats: Et par sa mort, qui suivit, environ deux ans après, il les laissa à ses deux fils Theodebert second, et Thierry, ou Theodoric. Ces Princes étoient fort jeunes, l'aîné n'êtant âgé que de treize ans. Brunehaut leur ayeule trouva moyen par flaterie, par menaces, et par presens, de gaigner sur tous les Ordres des Royaumes d'Austrasie, et de Bourgogne, que la tutelle de ses deux petits fils luy fut deferée, avec le Gouvernement de ces deux grands Estats. Elle partagea leur succession, en donnant à Theodebert le royaume d'Austrasie, dont Mets êtoit la ville Capitale: Et à Thierry le royaume de Bourgogne, dont le siege êtoit à Orleans, et à Chalons sur Saone; desorte que la ville d'Estampes, et son Territoire, demeurerent soûmis à la domination de Thierry, ou Theodoric, comme annexez au Royaume de Bourgogne. Clotaire second du nom, fils de Chilperic premier, Roy de Soissons, avoit fort heureusement conduit ses affaires contre Childebert, Roy d'Austrasie, et depuis sa mort contre ses deux enfans Theodebert, et Theodoric, les ayant vaincus en deux batailles, l'une donnée dans le Suessonnois, et l'autre dans le Gastinois; mais la Reyne Fredegonde sa Mere, par les conseils de laquelle il avoit remporté ces avantages, étant morte l'an 579. Brunehaut commença à l'attaquer: elle joignit toutes les forces de ses deux petits fils, pour courir de rechef sur le Royaume de Clotaire, et l'en deposseder entierement.
  • Ce Roy, qui avoit auparavant remporté la Victoire en deux batailles, se presenta courageusement à la troisiéme, en laquelle il êprouva à son dommage, que le sort des armes est journalier. Les deux armées vinrent aux mains prés du Village de Dormel, distant de la ville de Moret environ une lieüe. Le combat fut long et opiniâtre depart et d'autre, et l'armée de Clotaire êtant rompüe, il se mit luy-même des premiers en fuite, et se sauva dans Paris: (Le lieu où se donna ce combat est encore aujourd'huy appellé Les tres-morts) et toutes les Villes circonvoisines se rendirent aux Vainqueurs, qui prescrivirent au Vaincu telles conditions qu'ils voulurent. Il fut accordé entre autres choses, que tout ce qui étoit entre la riviere de Loire et de Seine, jusques à la mer Oceanne, et les frontieres de Bretagne, dependroit du Royaume de Theodoric, et que tout ce qui étoit entre les rivieres de Seine et d'Oyse (où le Duché de Dentelin ou Andely étoit compris) jusques à la mer, seroit du Royaume de Theodebert: De sorte qu'entre ces deux rivieres jusques à la mer Oceanne, il |14| ne demeureroit à Clotaire que dix Bourgs. D'autres disent Comtez. Et le Livre intitulé l'Empire François assure qu'on ne luy laissa que la ville de Roüen, avec l'étenduë de son Diocese.
  • Pendant que les deux jeunes Rois étoient occupez contre Clotaire, les Gascons ne pouvans se contenir dans les limites des conquêtes qu'ils avoient fait en Aquitaine, couroient ordinairement sur leurs Voisins, sans que les Lieutenans des Roys de France peussent les arrêter: Mais comme ils virent que les Princes victorieux de Clotaire venoient contre eux, avec toutes leurs forces, plûtôt que de se retirer dans leurs montaignes, comme ils avoient coûtume de faire auparavant, ils leurs demanderent la Paix, et se rendirent leurs tributaires, et receurent de leur part un Duc nommé Genial, qui les gouverna avec tant d'adresse, et de prudence, que pendant le temps de son gouvernement, ils ne se revolterent point contre la France. Après cette paix, les Rois, doublement Vainqueurs, s'en retournerent où ils sejournoient ordinairement. Theodebert passa bien-tôt après le Rhin, pour aller contre les Saxons, qui s'estoient revoltez, pendant qu'il faisoit la guerre aux Gascons: Et Theodoric commença à regler ses affaires, dans les païs que Clotaire luy avoit cedez. Il envoya Berthaul pour en prendre possession pour luy, et pour recuëillir quelques sommes de deniers qui luy devoient étre payées.
  • Clotaire qui n'étoit pas content de l'accord qu'il avoit fait avec ses Cousins, plus par necessité qu'autrement, avoit toûjours épié les occasions de recouvrer par quelque moyen, ce qu'il leur avoit abandonné. Pendant qu'ils avoient été occupez contre les Gascons, il avoit assemblé le plus de troupes qu'il avoit pû, sur l'âvis que Bertault marchoit avec trois cens hommes seulement pour aller en Neustrie (c'est la Normandie) se rendre Maître des Places qu'il avoit cedées, il depescha contre luy Landry Maire de son Palais, avec des forces suffisantes, pour le tailler en pieces3). Bertault au premier bruit des approches de Landry, se retira en diligence à Orleans, où Landry le poursuivit, et se presenta en bataille devant les portes de la Ville, defiant Berthault au combat. Celuy-cy répondit qu'il n'avoit pas des forces égales pour accepter la bataille, mais qu'il étoit prét de combattre contre luy seul à seul. Landry refusa l'offre: et aprés qu'il eût vomy mille injures contre Bertault, il se retira. Cependant Theodoric, sur l'avis des desseins de Clotaire, et de ce qui s'etoit passé à Orleans, avoit assemblé ses troupes, et s'etoit mis |15| en chemin pour venir secourir Bertault, et executer par la force ce que celuy-cy n'avoit pû faire. Bertault vint se joindre à Theodoric en approchant d'Estampes, où Landry s'étoit venu loger le jour de Noël de l'an 612. avec toute l'armée de Clotaire, en laquelle étoit Merouëe son filis aîné, non pas pour combatre comme un Chef d'armée en la bataille, parce qu'il étoit encore trop jeune; mais seulement pour donner de la chaleur à ses armes, et animer les soldats par sa presence. Landry fit occuper par son armée la plaine qui est au dessus de la Ville, du côté d'Occident, pour avoir l'avantage de combatre son ennemy à mesure qu'il sortiroit de la prairie, pour monter sur cette plaine: (Car Thierry venoit du côté d'Orleans, et pour combatre Landry il falloit qu'il traversât la prairie, et les rivieres de Chaloüette, et de Loüette, coulent dans ce Valon) le lieu est encore aujourd'huy nommé le Chantier des batailles: Et plus proche de la Ville est le Champ qui servit à enterrer les morts, surnommé pour cela le Champ des morts, que le Vulgaire appelle le Champs des Mores. Thierry fit toute la diligence possible pour faire passer la riviere à son armée, et gagner le haut de la Colline, et la Plaine, pour combatre avec pareil avantage du lieu: Mais à peine la troisiéme partie de son armée avoit elle passé la riviere, que le combat commença. Dabord l'armée de Clotaire eût de l'avantage: Bertault qui vouloit tirer raison de l'affront que Landry luy avoit fait, se mêla si avant parmy les ennemis pour le rencontrer, qu'aprés avoir genereusement combatu de tout son pouvoir, il fut tué sur le champ. L'armée de Theodoric ne perdit pas pour cela courage, au contraire étant animée à la vengeance, plûtôt qu'effrayée de la mort de ce Connêtable, elle arracha la Victoire de la main de ses ennemis, et contraignit Landry de prendre la fuite, laissant Meroüée prisonnier. Theodoric tirant droit à Paris, y entra Victorieux: Et quelques Historiens disent qu'il mourut en cette bataille plus de trente mille hommes.
  • Au temps que Clotaire commençoit à regner heureusement seul Monarque de la France4), exempt des afflictions publiques, dont il avoit été affranchy par la mort des Rois Theodebert, Theodoric, et Sigebert fils de celuy-cy, qui fut tué l'an 614. ayant regné quelques mois seulement après la mort de son Pere, dans les deux Royaumes, de Bourgogne, et d'Austrasie, il fut visité de Dieu en sa maison l'an 619. par la mort de la Reine Bertrude son êpouse, |16| qu'il aimoit tendrement, et que toute la Noblesse de France honoroit beaucoup pour ses rares vertus: Mais il ne tarda pas longtemps à se consoler en épousant Sichilde, sœur de Brunulfe, qui se glorifioit d'étre descendu de Clodion, second Roy des François5). Les mœurs de cette Reine ne correspondirent pas à sa beauté; parce qu'elle fut soupçonnée d'avoir quelque commerce avec un nommé Boson fils d'Andeley, du païs d'Estampes, qui fut pour cette cause, tué par le Duc d'Arnebert, par le commandement de Clotaire, l'an 43. de son regne selon la remarque de Fridegaire en son addition à Gregoire de Tours.


Les Antiquités d'Estampes 1.08 (graphie modernisée)

Bataille mémorable près d'Étampes entre Clotaire second roi de France et Théodoric roi de Bourgogne.

  • Bataille mémorable près d'Étampes entre Clotaire {Note — commence à régner en 584.} second roi de France et Théodoric {Note — commence à régner en 596.} roi de Bourgogne.
  • En vertu de la substitution portée par l'article de la transaction dont je viens de parler, Gontran étant mort sans enfants le vingt-huitième de mars de l'an 594, Childebert lui |13| succéda en tous ses États, et par sa mort, qui suivit, environ deux ans après, il les laissa à ses deux fils Théodebert second, et Thierry, ou Théodoric. Ces princes étaient fort jeunes, l'aîné n'étant âgé que de treize ans. Brunehaut leur aïeule trouva moyen par flatterie, par menaces, et par présents, de gagner sur tous les ordres des royaumes d'Austrasie et de Bourgogne, que la tutelle de ses deux petits-fils lui fut déférée, avec le gouvernement de ces deux grands États. Elle partagea leur succession en donnant à Théodebert le royaume d'Austrasie, dont Metz était la ville capitale, et à Thierry le royaume de Bourgogne, dont le siège était à Orléans, et à Chalons-sur-Saône, de sorte que la ville d'Étampes, et son territoire, demeurèrent soumis à la domination de Thierry, ou Théodoric, comme annexés au royaume de Bourgogne.
  • Clotaire second du nom, fils de Chilpéric premier, roi de Soissons, avait fort heureusement conduit ses affaires contre Childebert, roi d'Austrasie, et depuis sa mort contre ses deux enfants Théodebert et Théodoric, les ayant vaincus en deux batailles, l'une donnée dans le Soissonais, et l'autre dans le Gâtinais. Mais la reine Frédégonde sa mère, par les conseils de laquelle il avait remporté ces avantages, étant morte l'an 579, Brunehaut commença à l'attaquer. Elle joignit toutes les forces de ses deux petits-fils, pour courir derechef sur le royaume de Clotaire, et l'en déposséder entièrement.
  • Ce roi, qui avait auparavant remporté la victoire en deux batailles, se présenta courageusement à la troisième, en laquelle il éprouva à son dommage, que le sort des armes est journalier. Les deux armées vinrent aux mains près du Village de Dormel, distant de la ville de Moret environ une lieue. Le combat fut long et opiniâtre de part et d'autre, et l'armée de Clotaire étant rompue, il se mit lui-même des premiers en fuite, et se sauva dans Paris (Le lieu où se donna ce combat est encore aujourd'hui appelé les Très-Morts), et toutes les villes circonvoisines se rendirent aux vainqueurs, qui prescrivirent au vaincu telles conditions qu'ils voulurent.
  • Il fut accordé entre autres choses, que tout ce qui était entre la rivière de Loire et de Seine, jusqu'à la mer océane, et les frontières de Bretagne, dépendrait du royaume de Théodoric, et que tout ce qui était entre les rivières de Seine et d'Oise (où le duché de Dentelin ou Andely était compris) jusqu'à la mer, serait du royaume de Théodebert, de sorte qu'entre ces deux rivières jusqu'à la mer océane, il |14| ne demeurerait à Clotaire que dix bourgs. D'autres disent comtés. Et le livre intitulé l'Empire François assure qu'on ne lui laissa que la ville de Rouen, avec l'étendue de son diocèse.
  • Pendant que les deux jeunes rois étaient occupés contre Clotaire, les Gascons ne pouvant se contenir dans les limites des conquêtes qu'ils avaient fait en Aquitaine, couraient ordinairement sur leurs voisins sans que les lieutenants des rois de France pussent les arrêter, mais comme ils virent que les princes victorieux de Clotaire venaient contre eux, avec toutes leurs forces, plutôt que de se retirer dans leurs montagnes, comme ils avaient coutume de faire auparavant, ils leurs demandèrent la paix, et se rendirent leurs tributaires, et reçurent de leur part un duc nommé Génial, qui les gouverna avec tant d'adresse et de prudence que pendant le temps de son gouvernement ils ne se révoltèrent point contre la France.
  • Après cette paix, les rois, doublement vainqueurs, s'en retournèrent où ils séjournaient ordinairement. Théodebert passa bientôt après le Rhin, pour aller contre les Saxons, qui s'étaient révoltés, pendant qu'il faisait la guerre aux Gascons, et Théodoric commença à régler ses affaires, dans les pays que Clotaire lui avait cédés. Il envoya Bertault pour en prendre possession pour lui et pour recueillir quelques sommes de deniers qui lui devaient être payées.
  • Clotaire qui n'était pas content de l'accord qu'il avait fait avec ses cousins, plus par nécessité qu'autrement, avait toujours épié les occasions de recouvrer par quelque moyen ce qu'il leur avait abandonné. Pendant qu'ils avoient été occupés contre les Gascons, il avait assemblé le plus de troupes qu'il avait pu aller en Neustrie (c'est la Normandie) se rendre maître des places qu'il avait cédées, il dépêcha contre lui Landry maire de son palais avec des forces suffisantes pour le tailler en pièces {Note — Frédégaire en sa Chronique c. 25. et 26.}.
  • Bertault au premier bruit des approches de Landry, se retira en diligence à Orléans, où Landry le poursuivit, et se présenta en bataille devant les portes de la ville, défiant Bertault au combat. Celui-ci répondit qu'il n'avait pas des forces égales pour accepter la bataille, mais qu'il était prêt de combattre contre lui seul à seul. Landry refusa l'offre, et après qu'il eût vomi mille injures contre Bertault, il se retira. Cependant Théodoric, sur l'avis des desseins de Clotaire, et de ce qui s'était passé à Orléans, avait assemblé ses troupes, et s'était mis |15| en chemin pour venir secourir Bertault, et exécuter par la force ce que celui-ci n'avait pu faire.
  • Bertault vint se joindre à Théodoric en approchant d'Étampes, où Landry s'était venu loger le jour de Noël de l'an 612 avec toute l'armée de Clotaire, en laquelle était Mérovée son fils aîné, non pas pour combattre comme un chef d'armée en la bataille, parce qu'il était encore trop jeune, mais seulement pour donner de la chaleur à ses armes, et animer les soldats par sa présence. Landry fit occuper par son armée la plaine qui est au dessus de la Ville, du côté d'Occident, pour avoir l'avantage de combattre son ennemi à mesure qu'il sortirait de la prairie, pour monter sur cette plaine (car Thierry venait du côté d'Orléans, et pour combattre Landry il fallait qu'il traversât la prairie, et les rivières de Chalouette, et de Louette, coulent dans ce vallon). Le lieu est encore aujourd'hui nommé le chantier des Batailles, et plus proche de la Ville est le champ qui servit à enterrer les morts, surnommé pour cela le champ des Morts, que le vulgaire appelle le champ des Maures.
  • Thierry fit toute la diligence possible pour faire passer la rivière à son armée, et gagner le haut de la colline, et la plaine, pour combattre avec pareil avantage du lieu. Mais à peine la troisième partie de son armée avait-elle passé la rivière que le combat commença. D'abord l'armée de Clotaire eut de l'avantage. Bertault qui voulait tirer raison de l'affront que Landry lui avait fait, se mêla si avant parmi les ennemis pour le rencontrer, qu'après avoir généreusement combattu de tout son pouvoir, il fut tué sur le champ. L'armée de Théodoric ne perdit pas pour cela courage, au contraire étant animée à la vengeance, plutôt qu'effrayée de la mort de ce connétable, elle arracha la victoire de la main de ses ennemis, et contraignit Landry de prendre la fuite, laissant Mérovée prisonnier. Théodoric tirant droit à Paris, y entra victorieux, et quelques historiens disent qu'il mourut en cette bataille plus de trente mille hommes.
  • Au temps que Clotaire commençait à régner heureusement seul monarque de la France {Note — l'an 614.}, exempt des afflictions publiques dont il avait été affranchi par la mort des rois Théodebert, Théodoric et Sigebert fils de celui-ci, qui fut tué l'an 614. ayant régné quelques mois seulement après la mort de son père, dans les deux royaumes de Bourgogne et d'Austrasie, il fut visité de Dieu en sa maison l'an 619 par la mort de la reine Bertrude son épouse, |16| qu'il aimait tendrement et que toute la noblesse de France honorait beaucoup pour ses rares vertus. Mais il ne tarda pas longtemps à se consoler en épousant Sichilde, sœur de Brunulfe, qui se glorifiait d'être descendu de Clodion, second roi des Français. Les mœurs de cette reine ne correspondirent pas à sa beauté, parce qu'elle fut soupçonnée d'avoir quelque commerce avec un nommé Boson fils d'Andeley, du pays d'Étampes, qui fut pour cette cause tué par le duc d'Arnebert, par le commandement de Clotaire l'an 43 de son règne selon la remarque de Frédégaire en son addition à Grégoire de Tours. {NoteAnno 43 regni Clotharii, eo anno Boso filius Andoleni de pago Stampensi jussu Clotharii ab Arneberto duce interficitur, reputans ei stuprum cum regina Sichilde. Anno Domini 626.}


Notes de Fleureau et de Gineste

1)
Note de Fleureau — Comm. à regner 584.
2)
Note de Fleureau — Comm. à regner 596.
3)
Note de Fleureau — Fredegaire en sa Chron. c. 25. et 26.
4)
Note de Fleureau — l'an 614.
5)
Note de Fleureau — Anno 43. regni Clotharii, eo anno Boso filius Andoleni de Pago Stampensi jussu Clotharii, ab Arneberto duce interficitur, reputans ei stuprum cum Regina Sichilde. Anno Domini 626.
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