Corpus Essonnien

Histoire et patrimoine du département de l'Essonne

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Jean-Isidore Morize (1780-1835)

  • Soldat de l'Empire, chapelier à Étampes puis à Paris.

Carrière

  • Jean-Antoine-Isidore Morize, né le 29 juillet 1780 dans la paroisse Notre-Dame d'Étampes, était le fils du plâtrier Jean-Antoine Morize (1752-1822) et de sa première épouse Marie-Julienne Taberna, qui meurt le 9 juin 1802, alors que le couple habite au n°3 de la rue de l'Hospice.
  • Alors âgé de 21 ans, Isidore, qui rêve depuis longtemps de voir du pays, quitte Étampes et nous le retrouvons en octobre à Blois, où il s'engage dans l'armée impériale. D'abord intégré au 17e régiment d'infanterie légère qui est partance pour la Provence, il passe peu après au 105e régiment d'infanterie de ligne. En mars 1803 il est en garnison à Perpignan et quelqu'un s'occupe à obtenir le certificat d'activité de service, soit lui-même ou son père.
  • Il meurt à Paris avant 1839. Un acte de l'état civil reconstitué mentionne le décès d'un certain Jean Morize dans le 5e arrondissement ancien le 18 avril 1835.
  • Sa fille Marie-Zoé (1825-1863) se marie le 28 janvier 1839 à l'église parisienne de Saint-Étienne-du-Mont avec Jean Pierre Renault.

Documents

  • Naissance à Étampes en 1780. — AD 91 4E/1127.

  • Lettre de 1802.


  • Transcription — Lettre de Jean-Antoine-Isidore Morize (1780-) à son père Jean-Antoine Morize (1752-)
  • [Tampon postal:] BLOIS
  • Au citoyen Morize platrier rue de l'auspice n°3 à Étampe
  • A Étampes, département de Seine et Oize
  • De Blois ce 15 vendemiére ans 11 [7 octobre 1802]
  • Mon cher père
  • L'inquietude dans lequel je suis de vous, me fait vous écrire encore. Je ne s'ai ce qu'il peut vous être arrivée, vous n'avez pas répondu à ma derniére lettre. Je vous en prie, aussitôt la présente lettre reçu, de vouloir bien me répondre aussitôt. Vous rendrez le calme dans le cœur de votre fils.
  • J'ai apris par des voix indirectes qu'on vous avoit tenues des propos sur mon conte. Mais mon père vous connoissez trop bien votre fils pour en croyre aucun. Mes sentimens sont incapable de changée. Je me conduit en honnête homme et ne crain aucun reproche. Je vous dirai que pour faire [taire] tout cés propos je me suis engagée a Blois dans la (+) 17e légère. Vous savez que mon penchant a toujours été de voyre du pays, et jai profiter du moment favorable. Nous sommes en attendans de jour en jour l'ordre pour partir en Provance.
  • Vous voudrez bien mon père m'écrire de suite afin que je reçoive une lettre de vous avant mon départ. C'est dans cette espérance que je suis et serai toujours avec respect, mon cher père
  • Votre serviteur
  • Je vous prie d'assurer de mon respect mon oncle et ma tente Mangen, et mes assurance d'amitier a mes sœur ainsi qu'a tous ceux qui s'interressent a moi.
  • Responce aussitôt. Je vous en en prie. Voyla mon adresse
  • M.eur Chatet instituteur en [mot non déchiffré], encien presbitere, pour remettre au citoyen Maurize à Blois
  • [Deuxième main:]
  • (+) au lieu de la 17e legere ce citoyen est dans la 105e en garnison a Perpignan, departement des Pirennées orientales.
  • Ecrit le 18 ventose an onze [9 mars 1803] pour obtenir le certificat d'activité de service.

  • Premier mariage à Étampes en 1810. — AD 91 4E/1259. vue 16/61

  • Fille mort-née à Étampes en 1811. — AD 91 4E/1351.

  • Décès de sa femme à Étampes en 1811. — AD 91 4E/1351.

  • Deuxième mariage à Ormoy-la-Rivière en 1811. — AD 91 4E/2259. -4E 2259 Ormoy la Riviere an XI 1818 page 107/201

  • Naissance de sa fille en 1813 — AD91 4E/1172.

  • Décès à Paris en 1835. — AD75 V3E/D/1093.

  • Décès de veuve à Château-Thierry en 1839. — AD02 5Mi/1068.

Dictyographie

jai.morize.txt · Dernière modification: 2023/03/14 09:11 de bg