Mentions de Saclay du VIIe au XIIIe siècle, d'abord en latin: Sarclitae (VIIe siècle), Sarcleyum (1232), Sarcleium, Sarcleya, Sarcleyum (XIIIe siècle), puis en français: Sarcloi et Saclé.
Fondation à partir de 1194 d'une commanderie hospitalière par suite d'une donation d'Osanne la Vilaine en 1194, confirmée par d'autres donations de Gaudefroy et d'Adeline Pasquier de Vaucresson en 1228 et 1234.
Construction de l'église au XVe siècle.
La commanderie est détruite par un incendie en 1633, et ne sera jamais reconstruite.
Gobert, intendant des bâtiments de Louis XIV, établit des rigoles sur le plateau de Saclay pour en rceuillir les eaux de pluie et alimenter les bassins du château de Versailles. On creuse en 1648,l'Étang vieux et le canal qui en conduit les eaux à Versailles. En 1680, Vauban crée une digue avec chaussée de 780 mètres alimentant les aqueducs de Villedomble, du Plessis et de Buc. Établissement de l'étang de Villiers à l'étang vieux de Saclay par l'aqueduc des mineurs, et de l'Étang neuf. On édifie un pavillon et, sur la digue, un rendez-vous de chasse.
En 1870, construction du Fort de Villeras.
Au XIXe siècle, établissement de deux distilleries.
En 1946 le Fort de Villeras accueille le centre d'essai des propulseurs.
En 1947, construction du centre du Commissariat à l'Énergie Atomique de Saclay commence sous la direction de l'architecte Auguste Perret.
Le centre d'études nucléaires du CEA-Saclay compte près de 10.000 permanents dans les années 1960.
En 1995, la caisse nationale militaire de Sécurité sociale développe l'établissement de santé de La Martinière.
À partir de 2006, l'État s'engage dans un projet de grappe industrielle Paris-Saclay inspiré de la Silicon Valley étatsunienne. L'Université Paris-Saclay doit regrouper plus de 60.000 étudiants et 11.000 chercheurs, et accueillir de nouveaux établissements comme l'École centrale Paris, AgroParisTech ou l'ENS Cachan.
Évolution démographique
1793-2021 — Histogramme élaboré et mis en ligne par Wikipédia1).
ADER (Association des étangs et rigoles du plateau de Saclay), AGPV (Amis du grand parc de Versailles) et InterAtlas, Plateau de Saclay et ses vallées, Bièvre, Mérantaise, Yvette (carte recto-verso en couleur, 99 cm sur 69 cm, échelle 1:20.000, E 2°5'- E 2°15', N 48°43'- N 48°45', photographie aérienne issue de la base Orthophoto IA-DEP de 2010, au verso informations historiques et touristiques, index des lieux remarquables, ISBN 978-2-9540133-0-5), Gif-sur-Yvette, District du Plateau de Saclay, 2011.
Dominique Letourneur (rédacteur) et Jean-Bernard Vialles (photographe) et l'Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France (auteur moral), Canton de Bièvres, Essonne (55 p., 21 cm sur 29,7, cent photographies commentées des communes de commune de Bièvres, Saclay, Saint-Aubin, Vauhallan, Verrière-le-Buisson et Villiers-le-Bâcle, ISBN 2-905913-05-3), Paris, Association pour le développement de l'inventaire général de l'Île-de-France et Évry, Conseil général de l'Essonne (coll. “Images du patrimoine” 77), 1990.
Eliz Trimbach et Didier Saulnier, “Saclay”, in Jean-Luc Flohic (dir.), Le patrimoine des communes de l'Essonne (2 volumes, 25 cm, 1053 p., illustrations, bibliographie pp. 1026-1053, index, ISBN 2-84234-126-0), Paris, Flohic, 2001, t. 1, pp. 94-103.
Dictyographie
Collectif d'internautes, "Saclay", Wikipédia, depuis 2004, en ligne en 2022.
Municipalité de Saclay, Site officiel, en ligne en 2022.
Sur la base de données empruntées, pour les années 1793-1999, au site du Laboratoire de Démographie et d'Histoire Sociale de l'EHESS, École des hautes études en sciences sociales; et, pour les années 2006 à 2021, au site de l'INSEE, Institut national de la statistique et des études économiques.
saclay.txt · Dernière modification: 2024/09/19 05:37 de bg