Corpus Essonnien

Histoire et patrimoine du département de l'Essonne

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savigny

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Savigny-sur-Orge

Histoire

  • Trouvailles néolithiques et protohistoriques.
  • Le toponyme Savigny est clairement de formation gallo-romaine, Saviniacum.
  • Trouvailles monétaires des IIIe et IVe siècles.
  • Au Moyen Âge, des moines de l’abbaye Notre-Dame-des-Champs développent un moustier aux Prés-Saint-Martin28.

Carte de la région de Savigny au XVIIe siècle par Cassini.

Longtemps, Savigny n'est qu’un petit village groupé autour du château seigneurial, le territoire comme celui des bourgs voisins est alors occupé par de vastes champs sur le plateau, de vignes et de vergers sur les coteaux et d’herbages dans la vallée de l’Orge. Au XIe siècle est élevée la première chapelle seigneuriale.

Au XIIe siècle est construite sur le plateau la ferme de Champagne. L’église Saint-Martin est bâtie à cette époque par les moines de l’abbaye de Longpont. Pendant la guerre de Cent Ans, l’église comme beaucoup d’autres de la région est ravagée puis reconstruite. En 1493, l’église agrandie est consacrée à saint Martin. En 1587 sont installées quatre cloches à Saint-Martin.

Au XVIIIe siècle, Marie-Nicolas Pigeon, avocat au Parlement de Paris fait construire le domaine de Courte-rente. Entre 1635 et 1797, le domaine de Grand Vaux passe entre différentes mains.

Lors de l'époque révolutionnaire, Pierre Vigier achète le domaine en 1797 et l’agrandit jusqu’à sa mort en 1817, le parc couvrant alors cent hectares. En 1801, Pauline de Beaumont loue le domaine de Courte-rente pour abriter ses amours avec François-René de Chateaubriand. En 1802, Louis Nicolas Davout achète le château de Savigny et y fait d’importants travaux.

En 1854, Charles Petit, propriétaire de la ferme de Champagne crée une usine d’expérimentation de distillation de la betterave sucrière. En 1855, Louis Adolf Duval, futur maire de la commune fonde une manufacture de fleurs artificielles. En 1869, la reine d’Espagne Isabelle II en exil séjourne au château de Savigny. Les Hospitaliers

Le membre de Savigny fut rattaché au prieuré hospitalier de Saint-Jean en l'Île-lez-Corbeil, en 1353, par Guillaume de Mailg29.

Dans un bail datant de 1466, Renaud Gorre, commandeur du prieuré hospitalier de Saint-Jean de Latran, déclare affermer pour neuf ans à un certain Germain Amaury, laboureur à Chasseney, la métairie avec étables, grange, cour, jardin fermé de murs, moulin à vent et 720 arpents de terre labourable à Montrouge, 10 arpents de près à Chantilly et à Savigny-sur-Orge, contre un fermage de 2,5 muids de blé, 1,5 muids d'avoine, un sétier de grosses féves et quatre douzaines de pignons29,30. Croissance moderne

En 1834, la commune se dote d’une mairie aménagée dans la première école. En 1847, elle construisit un nouveau bâtiment pour accueillir la mairie, l’école et le presbytère. La même année, la maréchale Davout fait don à la commune d’une école de filles.

En 1883, une nouvelle école est construite.

Savigny bénéficie à la fin du XIXe siècle de l’arrivée de la ligne de la grande ceinture de Paris avec la construction d’une gare sur son territoire en 1888. Première Guerre mondiale

En 1914, Savigny fait partie du camp retranché de Paris, dont le Plan de défense, adopté le 10 juillet 1914, entraîne le creusement de tranchées et des travaux de fortification à la ferme Champagne.

En 1916, madame Petit, devenue veuve, loue la ferme de Champagne à l'Union des colonies étrangères qui la transforme en centre de rééducation des victimes de guerre, inaugurée en 1917 par le président de la République Raymond Poincaré31. Grâce aux 50 hectares de terres de la « ferme des mutilés », les médecins travaillent à la rééducation des blessés par le biais de l'agriculture32. Le château de Grand Vaux accueille, du 14 août 1914 au 1er mars 1916, grâce à la générosité de madame Darlu, un hôpital de 20 lits, l'Hôpital auxiliaire de la société de secours aux blessés militaires (HASSBM) no 84, tandis que madame Duparchy ouvrit, au château de Savigny, dit « château Davout », un hôpital de 20 lits également, l'hôpital auxiliaire de la société de secours aux blessés militaires (HASSBM) no 1 433, qui fonctionne de septembre 1914 au 15 juillet 1918.

Madame Duparchy reçoit, à ce titre, en 1921, la médaille d'or des Épidémies de la Croix-Rouge34.

La même année, le projet de monument aux morts de monsieur Roblot, statuaire à Épinay-sur-Orge, remporte le concours lancé par la municipalité avec un budget de 24 000 F. L'ouvrage est inauguré le 29 octobre 192235.

Au sortir de la Première Guerre mondiale, l’afflux de provinciaux dans la région capitale et la politique en faveur du logement social modifièrent la physionomie de la commune. Entre 1923 et 1935, des lotissements pavillonnaires remplacent les champs et vergers au nord et à l’est du centre-ville, d’abord pour la villégiature des Parisiens puis pour le logement des nouveaux employés et ouvriers.

Outre la construction d’équipements publics, la viabilisation des nouveaux quartiers est entreprise à partir de 1928 et des 1931, près de 70 % des Saviniens résidaient sur le plateau. En 1929, pour accompagner cette croissance démographique, est construit le groupe scolaire Jules-Ferry, suivi en 1931 par l’église Sainte-Thérèse et en 1936 par le groupe Aristide-Briand. En 1930 est ouverte une des premières salles de cinéma de la région, l’Excelsior.

La conclusion des accords de Munich fin septembre 1938 suscite un soulagement et une joie profonde : le conseil municipal attribue le nom de Neville-Chamberlain à une des rues de la ville dans les jours qui suivent36. Seconde Guerre mondiale

En 1942, la mairie est transférée dans une ancienne ferme, plus vaste. Durant la Seconde Guerre mondiale, les résistants Georgette et Francis Remoissenet et Fernande et Paul Arnoult s’illustrèrent par l’aide qu’ils apportèrent aux persécutés, ils ont ainsi été élevés au rang de « Juste parmi les nations »37,38. L'Après-guerre et les Trente glorieuses

Entre 1945 et 1972, la ferme de Champagne, devenue propriété du Ministère de la Justice sert de centre d’éducation surveillée pour mineurs délinquants.

En 1947, le ministère de l'Éducation nationale, propriétaire du château de Savigny, y installe une annexe du lycée Lakanal de Sceaux39. En 1953, cette annexe devient le lycée autonome Jean-Baptiste-Corot40.

Les Trente Glorieuses entraînèrent un nouvel afflux de population, rapidement logée dans les grands ensembles implantés dans le parc du château de Grand Vaux entre 1960 et 1966, à Clair Village entre 1967 et 1971 et aux Prés-Saint-Martin entre 1970 et 197241. Les groupes scolaires Kennedy et Saint-Exupéry ainsi que l’église Notre-Dame-de-l’Espérance accompagnèrent cette urbanisation entre 1962 et 1964.

Entre 1953 et 1960, le parc de Grand Vaux est coupé en deux par la nouvelle autoroute A6 qui relie ainsi directement la commune aux portes de Paris.

Le 24 mai 1969, Savigny-sur-Orge accueille un meeting de campagne du candidat Georges Pompidou42.

Entre 1978 et 1979, Savigny-sur-Orge est à nouveau sous le feu des projecteurs lors de l’affaire Empain43.

L’urbanisation s’acheve en 1992 avec l’aménagement de la zone d'aménagement concerté des Gâtines44. En 1999, la commune se dote d’un nouvel hôtel de ville. Le XXIe siècle Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

Savigny-sur-Orge est la première ville à avoir pris la décision d’un couvre-feu de vingt-deux heures à sept heures du matin pour les mineurs, lors des émeutes de 2005 dans les banlieues françaises.

Patrimoine

Topographie

Hameaux

Prosopographie

Seigneurs

Curés

Maires

Iconographie

Archives

Archives nationales

Archives de l'Essonne

Cartographie

  • IGN (Institut géographique national), Évry-Corbeil-Essonnes. Partie de la feuille au 1:50.000 de Corbeil-Essonnes. 4e édition (1 feuille en couleur, 67 cm sur 99, échelle 1:25.000, projection conique conforme de Lambert, relief représenté par courbes de niveau, points cotés et estompage, E 2°20'16“- E 2°31'4”, N 48°46'51“- N 48°36'3”), Paris, IGN (“Série bleue”), 1981.
  • Cette carte concerne en Essonne les communes de Brunoy, Corbeil-Essonnes, Courcouronnes, Crosne, Évry, Grigny, Montgeron, Paray-Vieille-Poste, Ris-Orangis, Savigny-sur-Orge, Viry-Châtillon et Yerres ainsi que la forêt domaniale du Bois de la Grange; et dans le Val-de-Marne les communes de Boissy-Saint-Léger, Bonneuil-sur-Marne, Chevilly-Larue, Choisy-le-Roi, L'Haÿ-les-Roses, Limeil-Brevannes, Valenton, Villeneuve-Saint-Georges, plus la forêt domaniale de Sénart et l'aéroport d'Orly.
  • Réimpression en 1987.
  • IGN (Institut géographique national), Évry-Corbeil-Essonnes. Partie de la feuille au 1:50.000 de Corbeil-Essonnes. 6e édition (1 feuille en couleur, 67 cm sur 99, échelle 1:25.000, projection conique conforme de Lambert, relief représenté par courbes de niveau, points cotés et estompage, E 2°20'16“- E 2°31'4”, N 48°46'51“- N 48°36'3”), Paris, IGN (“Série bleue”), 1990.
  • Cette carte concerne en Essonne les communes de Brunoy, Corbeil-Essonnes, Courcouronnes, Crosne, Évry, Grigny, Montgeron, Paray-Vieille-Poste, Ris-Orangis, Savigny-sur-Orge, Viry-Châtillon et Yerres ainsi que la forêt domaniale du Bois de la Grange; et dans le Val-de-Marne les communes de Boissy-Saint-Léger, Bonneuil-sur-Marne, Chevilly-Larue, Choisy-le-Roi, L'Haÿ-les-Roses, Limeil-Brevannes, Valenton, Villeneuve-Saint-Georges, plus la forêt domaniale de Sénart et l'aéroport d'Orly.
  • Communauté d'agglomération Les Portes de l'Essonne, Plan du réseau des Portes de l'Essonne. Athis-Mons, Juvisy-sur-Orge, Paray-Vieille-Poste, Morangis, Savigny-sur-Orge (1 plan en couleurs, 44 cm sur 62, E 2°21'11“-E 2°22'20” / N 48°42'9“-N 48°41'23”, quadrillage de localisation, plan du réseau de bus, tramway et RER, tableau des horaires de bus, index des administrations et équipements publics, carton du réseau bus Noctilien, au verso le réseau des circulations douces), Athis-Mons, Communauté des Portes de l'Essonne, 2013.

Bibliographie

  • Virginie Amilhat, Sylvie Monniote-Mérigot et Benjamin Diguerher, “Savigny-sur-Orge”, in Jean-Luc Flohic (dir.), Le patrimoine des communes de l'Essonne (2 volumes, 25 cm, 1053 p., illustrations, bibliographie pp. 1026-1053, index, ISBN 2-84234-126-0), Paris, Flohic, 2001, tome 2, pp. 949-961.

Dictyographie

  • Collectif d'internautes, “Savigny-sur-Orge”, Wikipédia, depuis 2004, en ligne en 2022.
  • Municipalité de Savigny-sur-Orge, Site officiel, en ligne en 2022.
savigny.1726626993.txt.gz · Dernière modification: 2024/09/18 04:36 de bg