Trouvailles néolithiques et protohistoriques.

Le toponyme Savigny est clairement de formation gallo-romaine, Saviniacum.

Trouvailles monétaires des IIIe et IVe siècles.

Mention d'un établissement de moines de l'abbaye Notre-Dame-des-Champs aux Prés-Saint-Martin.

Au XIe siècle est édifiée une première chapelle seigneuriale.

Au XIIe siècle, construction sur le plateau de la ferme de Champagne.

Vers la même époque, édification de l'église Saint-Martin par les moines de l'abbaye de Longpont.

Une métairie appartient aux moines hospitaliers, relevant d'abord de la commanderie parisienne de la Tombe-Issoire, puis à partir de 1353 du prieuré hospitalier de Saint-Jean-en-l'Île-lès-Corbeil.

Reconstruction de l'église en 1493

En 1587 on y installe quatre cloches.

Succession continue de propriétaires du domaine de Grand Vaux de 1635 et 1797.

Constitution au XVIIIe siècle du domaine de Courte-Rente par Marie-Nicolas Pigeon.

Ce domaine est acquis et agrandi de 1797 à 1817 par Pierre Vigier.

En 1802 le château est acquis puis réaménagé par Louis Nicolas Davout.

En 1834, la mairie s'installe dans la première école.

En 1847 on édifie une mairie-école-presbytère et la même année une école communale pour les filles est fondée par la maréchale Davout.

En 1854, Charles Petit crée dans la ferme de Champagne une distillerie expérimentale de betterave sucrière.

En 1855, Louis-Adolf Duval fonde une manufacture de fleurs artificielles.

En 1869, séjour au château la reine d'Espagne Isabelle II en exil.

En 1883 on édifie une nouvelle école.

En 1888 est édifiée une gare ferroviaire desservie par la ligne de la grande ceinture de Paris.

En 1914, Savigny faisant partie du camp retranché de Paris, on y établit des tranchées et autres fortifications à la ferme de Champagne.

En 1916 la même ferme de Champagne abrite un centre de rééducation des victimes de guerre, inauguré en 1917 par le président de la République Raymond Poincaré.

De 1914 à 1918, le château de Grand Vaux accueille un Hôpital auxiliaire de 20 lits, et de même celui de Savigny dit Château Davout.

Un monuments aux morts est inauguré le 29 octobre 1922.

De 1923 à 1935, des lotissements pavillonnaires remplacent les champs et vergers au nord et à l'est du centre-ville, d'abord pour la villégiature des Parisiens puis pour le logement des nouveaux employés et ouvriers.

À partir de 1928 on viabilise de nouveaux quartier et dès 1931 près de 70 % des Saviniens résident sur le plateau.

En 1929, construction du groupe scolaire Jules-Ferry.

En 1930, ouverture d'une salle de cinéma, l'Excelsior.

En 1931, construction de l'église Sainte-Thérèse.

En 1936, construction du groupe Aristide-Briand.

En 1938, on célèbre joyeusement les désastreux accord de Munich en donnant le nom de Neville-Chamberlain à une des rues de la ville.

En 1942, la mairie est transférée dans une ancienne ferme, plus vaste.

De 1945 à 1975, période dite des trente glorieuse, la population s'accroit et l'urbanisation s'accélère

De 1945 à 1972, la ferme de Champagne sert de centre d'éducation surveillée pour mineurs délinquants.

En 1947, le château de Savigny devient une annexe du lycée Lakanal de Sceaux, puis à partir de 1953 le lycée autonome Jean-Baptiste-Corot.

Entre 1953 et 1960 est aménagée la nouvelle autoroute A6 qui sépare en deux le parc de Grand Vaux et relie la commune à la capitale.

Grands ensembles implantés dans le parc du château de Grand Vaux entre 1960 et 1966.

Grands ensembles implantés à Clair Village entre 1967 et 1971.

Grands ensembles implantés aux Prés-Saint-Martin entre 1970 et 1972

Inauguration des groupes scolaires Kennedy et Saint-Exupéry entre 1962 et 1964.

Consécration à la même époque de l'église Notre-Dame-de-l'Espérance.

Le 24 mai 1969, meeting de campagne du candidat Georges Pompidou.

En 1978-1979, l'affaire du baron Empain a un retentissement national.

En 1992 est constituée la Zone d'aménagement concerté des Gâtines.

En 1999 est inauguré un nouvel hôtel de ville.

1793-2021 — Histogramme élaboré et mis en ligne par Wikipédia¹⁾.

Église Saint-Martin (XIIe, XVe et XIXe siècles)

Église Sainte-Thérèse (1928)

Église Notre-Dame-de-l'Espérance (1964)

Château de Savigny (XVe siècle), actuel lycée Corot

Château de Grand-Vaux

Château de Charaintru (1844)

Ferme de Champagne (XIIe-XXe siècle)

Première mairie (1834)

Seconde mairie (1846), actuel musée Davout

Cinéma Excelsior (1930)

Anciens bains publics (1930)

Ancien bureau des postes (1904)

Borne routière révolutionnaire

Gare ferroviaire (1888)

Aqueducs de la Vanne et du Loing (1867-1874)

Grands ensembles et tours résidentielles des Trente Glorieuses

Claude-Magloire Hénault (1790-1791) — Charles-Jacques Mezard (1791-1795) — Louis Fontaine (1795-1801) — Charles-Pierre Petit (1800-1811) — Antoine Millet (1811-1821) — Edmé-Victoire-Hippolyte Cournol (1821-1822) — Louis-Nicolas Davout (1822-1823) — Achille-Pierre-Félix Vigier (1823-1831) — Louis-Marie-Frédéric Bourdeau (1831-1835) — Félix Buzot (1835-1840) — Jules Henri Petit (1840-1843) — Napoléon-Louis Davout (1843-1846) — Jean-Baptiste Morel (1846-1847) — Louis-Jacques Mézard (1847-1860) — Étienne-Gabriel Jousset (1860-1865) — Charles-Auguste Legendre (1865-1869) — Charles-Antoine Petit (1869-1872) — Théophile Brigaudin (1872-1876) — Isidore-Marin Fialon (1876-1879) — Louis-Alexandre Perreau (1879-1884) — Étienne-François Ducrocq (1884-1888) — Georges Clauss (1888-1896) — Edmond Mazier (1896-1899) — Édouard-François Ferron (1899-1925) — Clément-Prosper Noël (1925-1929) — René Legros (1929-1935) — Jean Jamet (1935-1936) — Raoul Lebon (1936-1937) — Henri Poyet (1937-1938) — Maurice Jacquet (1938-1939) — (…) — Auguste André (1941-1944) — Maurice Jacquet (1944-1945) — Tarsile Sellier (1945-1947) — René Legros (1947-1959) — Michel Ouzilleau (1959-1965) — Paul Bonici (1965-1971) — Raymond Brosseau (1971-1980) — Michel Bockelandt (1980-1983) — Jean Marsaudon (1983-2008) — Laurence Spicher-Bernier (2008-2014) — Éric Mehlhorn (2014-2020) — Jean-Marc Defrémont (2020-2021) — Alexis Teillet (2021-2024…).

6M/276. — États nominatifs des habitants de Savigny-sur-Orge de 1817 à 1876.

6M/277. — États nominatifs des habitants de Savigny-sur-Orge de 1881 à 1926.

6M/278. — États nominatifs des habitants de Savigny-sur-Orge de 1931 à 1936.

Savigny-sur-Orge en cartes postales

AN 20150840/23 (Archives du secrétariat général de la Mission pour la célébration de l'An 2000) — Maisse (…) Morangis (…) Plessis-Pâté (…) Prunay-sur-Essonne (…) Sainte-Geneviève-des-Bois (…) Saint-Hilaire (…) Saint-Vrain, Savigny-sur-Orge (…) Vayres-sur-Essonne (…) Vert-Le-Grand (…) Villemoisson-sur-Orge (…).

20150605/72 (reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle). — Sécheresse et mouvements de terrains différentiels de l'été 2007 en Essonne: Bouray-sur-Juine, Saint-Germain-les-Corbeil, Saint-Yon, Saintry-sur-Seine et Savigny-sur-Orge.

IGN (Institut géographique national), Évry-Corbeil-Essonnes. Partie de la feuille au 1:50.000 de Corbeil-Essonnes. 4e édition (1 feuille en couleur, 67 cm sur 99, échelle 1:25.000, projection conique conforme de Lambert, relief représenté par courbes de niveau, points cotés et estompage, E 2°20'16“- E 2°31'4”, N 48°46'51“- N 48°36'3”), Paris, IGN (“Série bleue”), 1981.

Cette carte concerne en Essonne les communes de Brunoy, Corbeil-Essonnes, Courcouronnes, Crosne, Évry, Grigny, Montgeron, Paray-Vieille-Poste, Ris-Orangis, Savigny-sur-Orge, Viry-Châtillon et Yerres ainsi que la forêt domaniale du Bois de la Grange; et dans le Val-de-Marne les communes de Boissy-Saint-Léger, Bonneuil-sur-Marne, Chevilly-Larue, Choisy-le-Roi, L'Haÿ-les-Roses, Limeil-Brevannes, Valenton, Villeneuve-Saint-Georges, plus la forêt domaniale de Sénart et l'aéroport d'Orly.

Réimpression en 1987.

IGN (Institut géographique national), Évry-Corbeil-Essonnes. Partie de la feuille au 1:50.000 de Corbeil-Essonnes. 6e édition (1 feuille en couleur, 67 cm sur 99, échelle 1:25.000, projection conique conforme de Lambert, relief représenté par courbes de niveau, points cotés et estompage, E 2°20'16“- E 2°31'4”, N 48°46'51“- N 48°36'3”), Paris, IGN (“Série bleue”), 1990.

Cette carte concerne en Essonne les communes de Brunoy, Corbeil-Essonnes, Courcouronnes, Crosne, Évry, Grigny, Montgeron, Paray-Vieille-Poste, Ris-Orangis, Savigny-sur-Orge, Viry-Châtillon et Yerres ainsi que la forêt domaniale du Bois de la Grange; et dans le Val-de-Marne les communes de Boissy-Saint-Léger, Bonneuil-sur-Marne, Chevilly-Larue, Choisy-le-Roi, L'Haÿ-les-Roses, Limeil-Brevannes, Valenton, Villeneuve-Saint-Georges, plus la forêt domaniale de Sénart et l'aéroport d'Orly.

Virginie Amilhat, Sylvie Monniote-Mérigot et Benjamin Diguerher, “Savigny-sur-Orge”, in Jean-Luc Flohic (dir.), Le patrimoine des communes de l'Essonne (2 volumes, 25 cm, 1053 p., illustrations, bibliographie pp. 1026-1053, index, ISBN 2-84234-126-0), Paris, Flohic, 2001, tome 2, pp. 949-961.

Collectif d'internautes, "Savigny-sur-Orge", Wikipédia, depuis 2004, en ligne en 2022.

Municipalité de Savigny-sur-Orge, Site officiel, en ligne en 2022.