1° Marie-Antoinette-Aurélie Bourgeois (1835-1858), mariée à Étampes le 27 septembre 1854 avec Charles-Émile Lebon (1826-1891).

2° Charles-Justin Bourgeois (1850-1892), substitut au Parquet de la Seine, marié à Paris Ve arrondissement le 9 février 1892 avec avec Jeanne-François Becker.

3° Aurélie-Antoinette-Marie Bourgeois (1859-1948), mariée à Paris XVIIe arrondissement le 7 juin 1881 avec Henry-Eugène-Gustave-Louis Hellouin de Ménibus (1856-1940).

Promotions (…) — 17 décembre 1828: (…) Bourgeois (Justin) … (Seine-et-Oise) (…).

Coup d'œil sur les deux épidémies de choléra asiatique qui ont sévi à Étampes et dans son arrondissement pendant les années 1832 et 1849. — D'une épidémie particulière de suette survenue concurremment avec celle du choléra en 1849, à Étampes et dans ses environs; par le docteur Bourgeois, médecin en chef de l'hôpital d'Étampes, ancien interne lauréat des hôpitaux de Paris. Ces deux dissertations, publiées d'abord dans les Archives générales de médecine, y avaient vivement frappé l'attention du monde médical. On doit donc savoir gré à leur auteur de les avoir recueillies en brochure, en les revoyant avec un soin nouveau, et d'avoir ainsi mis à la portée de tous ses confrères les fruits de son savoir et de son expérience. En fait de suette et de choléra, il n'est pas nécessaire d'avoir opéré sur un grand théâtre pour être à même de faire de belles découvertes sur ces trop intéressants sujets. Les cholériques de Paris ressemblent fort aux cholériques de la banlieue, sauf pourtant les altérations locales, les caractères particuliers que la différence des lieux et des influences atmosphériques peut produire ici et là. Ce sont ces différences que le docteur Bourgeois s'est spécialement attaché à noter et à décrire, et il les a décrites avec cette netteté et cette précision qu'exige la rigueur de la science. Mais ces qualités mêmes des deux dissertations du savant docteur nous permettraient difficilement d'en essayer l'analyse. Tout s'y lie, tout s'y tient étroitement, et l'on ne peut saisir un des anneaux de cette chaîne d'observations, sans être invinciblement entraîné à dérouler tous les autres. Mais bien que la médecine mérite tout intérêt et toute considération, bien que tout le monde ait un médecin, tout le monde n'aime pas à lire des théories médicales, et partant, satisfait d'avoir signalé |120| à ceux de nos lecteurs qu'elles intéressent ces deux remarquables dissertations, nous nous en tiendrons là, après avoir toutefois félicité de nouveau leur auteur de la science et de la rare sagacité qu'il y fait voir.

Médecins des épidémies. (…) Seine-et-Oise. — Lemazurier (Jules), à Versailles. — Lionet (Léonard-Pierre), à Corbeil. — Bourgeois (Justin), à Étampes. — Bonneau fils, à Mantes. — Peyron, à Pontoise — Wannes (Jean-Baptiste), à Rambouillet.

Médecins des épidémies. (…) Seine-et-Oise. — Versailles: Lemazurier (Jules). — Corbeil: Lionet (Léonard-Pierre). — Étampes: Bourgeois (Justin). — Mantes: Boireau — Pontoise: Peyrelongue (J.-B.-Aug.) — Rambouillet: Wannes (Jean-Baptiste).

Nominations et promotions dans la Légion d'honneur. — Par décrets impériaux, datés des mois de mai, juin et juillet 1861, ont été nommés ou promus dans l'ordre de la Légion d'honneur: (…) Par décret impérial, rendu sur la proposition du ministre de l'intérieur, ont été nommés dans l'ordre impérial de la Légion d'honneur: (…) Au grade de chevalier: MM. (…) Bourgeois, médecin en chef de l'hôpital d'Etampes. (…)

Nominations et promotions dans la Légion d'honneur. — (…) Ministère de l'intérieur. (…) Chevaliers. — (…) Bourgeois, médecin en chef de l'hôpital d'Étampes, maire de [:boutervilliers|Boutervilliers]]. (…).

Membres correspondants nationaux: (…) [Depuis le] 8 janvier 1862. Bourgeois (Justin), médecin en chef de l’hôpital d'Étampes. (…)

“Décès de M. Bourgeois. — M. le Président fait part à l'Académie du décès de M. Bourgeois (d'Étampes), correspondant national dans la division de chirurgie depuis 1875. Il exprime les regrets de la Compagnie pour la perte de ce savant praticien, bien connu par ses recherches sur l'étiologie et la thérapeutique du charbon.”

Le docteur Justin Bourgeois, d'Étampes, membre de l'Académie de médecine, est mort hier à Paris, où il était de passage. Il était dans sa quatre-vingt-sixième année. — Les obsèques du mort se feront demain lundi, à l'église Saint-Basile, à Étampes.

“Un des rares membres de l'Académie de médecine qui résident en province, le docteur Justin Bourgeois, d'Étampes, a succombé hier, à Paris, dans sa quatre-vingt-sixième année. Le docteur Bourgeois était venu ici assister aux obsèques de son fils, M. Charles Bourgeois, substitut au tribunal de la Seine, décédé il y a quelques jours à peine. Ses obsèques ont lieu à Étampes.”

Nécrologie. — On annonce la mort de: (…) — Le docteur Justin Bourgeois, ancien lauréat des hôpitaux parisiens, membre de l'Académie de médecine, le père de M. Charles Bourgeois, substitut au tribunal de la Seine, mort il y a quelques jours; (…).”

Nécrologie. — Nous avons annoncé hier, en dernière heure, la mort de M. le docteur Justin Bourgeois (qu'une erreur d'impression nous a fait appeler Bourgoin). — M. le docteur Justin Bourgeois, membre de l'Académie de médecine, maire de Souësmes (Loir-et-Cher), chevalier de la Légion d'honneur, qui habitait ordinairement Étampes, a succombé avant-hier soir, chez ses enfants, rue Sainte-Beuve, à Paris, à l'âge de quatre-vingt-six ans. — Les obsèques se feront demain lundi, à dix heures trois quarts, à l'église Saint-Basile d'Étampes (Seine-et-Oise).

81. Bourgeois (docteur Justin). — D'une épidémie particulière de suette survenue concurremment avec celle du choléra en 1849. Étampes, 1849, in-8°.

82. — Coup d'œil sur les deux épidémies de choléra asiatique qui ont sévi à Étampes et dans son arrondissement pendant les années 1832 et 1849. Puy, typogr. de J.-B. Gaudelet, 1851, in-8° de 91 pag. — Savante dissertation remplie d'observations curieuses sur les conditions géologiques, météorologiques et hygiéniques de la ville d'Étampes et des environs.

83. — Note sur les publications chirurgicales du docteur |11| Bourgeois d'Étampes, médecin en chef de l'hôpital d'Étampes, depuis 1831. Paris, impr. Martinet, 1858 in-4° de 23 pages.

Le docteur Justin Bourgeois est né à Étampes le 14 février 1806, mort à Paris le 12 février 1892.

“Par quel hasard se décidera-t-il, les baccalauréats de Mathématiques Élémentaires et de Philosophie en poche, acquis durant le triste été de 1940, à s'orienter vers la Faculté de Médecine? La réponse ne peut faire de doute. D'une part il faut y voir la résurgence d'un gêne réprimé depuis plusieurs générations. Votre arrière grand-père paternel, Monsieur Justin Bourgeois, n'était-il pas médecin à Étampes, ne fut-il pas Membre Correspondant à l'Académie de Médecine et n'avez-vous pas rêvé quelques jours de ressembler à cet homme qui, à cheval, allait visiter les malades?”